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Burkina : Les journalistes et les médias font partie de la société ; les écarter, c’est nous affaiblir

Publié le dimanche 2 avril 2023 à 23h49min

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Burkina :  Les journalistes et les médias font partie de la société ; les écarter, c’est nous affaiblir

Le Burkina Faso est en guerre contre les groupes terroristes qui revendiquent son territoire et chassent sa population dans différentes provinces du pays. Alors que les forces de défense et de sécurité sont à l ’offensive pour la reconquête du territoire avec l’acquisition de moyens aériens, ces derniers temps, certains ont créé un nouveau front qui fait des journalistes et des médias, les nouveaux ennemis à abattre.

Les menaces anonymes sont récurrentes et l’instance de régulation des médias observe « Le Conseil supérieur de la communication constate avec regret la récurrence de menaces proférées à l’endroit d’organes de presse et d’acteurs des médias dans l’exercice de leur profession » Pourquoi au lieu de travailler à l’unisson, certains s’en prennent-ils aux médias ? Que reproche-t-on aux médias ? De ne pas s’adapter au temps de guerre et de travailler comme si le pays était en paix ? De ne pas aimer le pays, vraiment ?

Que peut l’information ? Fait-elle gagner la guerre ou la perdre ? Qui sont les vrais ennemis ? Il y a une anecdote que l’on raconte sur la deuxième guerre mondiale entre le président russe Joseph Staline et un ministre français des affaires étrangères. Ce dernier aurait proposé d’adjoindre le Vatican aux pays alliés contre l’Allemagne nazi. Et Staline aurait répondu, le Vatican combien de divisions ? Le Vatican est une puissance morale, mais n’a pas d’armée. Pour le locataire du Kremlin de l’époque, la victoire se gagnera par les armes militaires et non les armes spirituelles. La presse est une arme spirituelle peu déterminante si on revient en 2023 et à notre pays.

Le journaliste est le producteur apparent de l’information

Au Burkina Faso avec cette guerre, tous les médias et les journalistes sont clean. D’abord, notre presse n’a pas les moyens de s’offrir des correspondants de guerre, indépendants qui vont sur le terrain, observer, analyser et rapporter ce qu’ils ont vu de la guerre. Tout ce que nous disons de la guerre, tous les faits proviennent des communiqués de l’état-major. L’autorité, l’Etat et les gouvernants sont les principaux acteurs de la production de l’information en temps de guerre. Si l’état-major cesse de produire ses bulletins d’information sur les batailles, comme ces derniers temps, vous n’avez rien dans les médias. Nous ne faisons que nous en tenir à ces faits communiqués avec parfois des articles d’analyse et de commentaire.

Il y a de nouveaux acteurs de la production d’informations que sont les organisations de la société civile dans les zones à hauts défis sécuritaires ainsi que les regroupements des ressortissants des localités attaquées par les groupes terroristes qui saisissent de plus en plus la presse pour informer la communauté nationale de ce qui se passe dans les zones attaquées. Le fait de rendre compte de ses tristes réalités est- elle opposable aux médias et aux journalistes ? Personne ne peut accuser les médias burkinabè de faire l’apologie des groupes terroristes aujourd’hui ou qu’ils leur transmettent des informations.

Dans les deux cas, la justice peut être saisie. L’observateur avisé sait que les journalistes burkinabè aujourd’hui plus qu’hier font de l’autocensure. Ils écartent leurs préjugés personnels en se régulant. C’est leur sens des responsabilités qui les obligent à analyser, peser, voir si ce qu’ils vont dire est positif, exact, nécessaire, sage, enrichissant, avant de le faire. En temps de paix ou de guerre, la production de l’information ne change pas. Ce sont les mêmes contraintes de sélection des menus en conférences de rédaction, de discussion et d’échanges entre journalistes sur la nécessité ou pas de traiter le sujet, de vérification des faits, de prendre des points de vue contraires, d’écouter toutes les parties, etc. Certains commentateurs professent le contraire, mais n’arrivent pas à nous dire ce qui doit changer.

Le métier de journaliste ne change pas, parce que nous sommes en guerre tout comme celui de l’ouvrier sur les chaînes de Sosuco ou de Citec. C’est un travail intellectuel collectif qui est dans une chaîne de production allant des directeurs, de journaux, des rédactions, de desk, au journaliste. Le journaliste est à un poste défini, et il accomplit ce que le poste de travail demande.

Un journaliste a déjà été tué dans ce pays, il faut prendre au sérieux les menaces
Il y a une vaste méprise sur le travail des journalistes et une incompréhension formidable des autorités et une certaine opinion du rôle de la presse.

Le gouvernement du Premier ministre Apollinaire Kyelem de Tembela a commencé avec un parti pris très défavorable à la presse avec la suppression des points de presse des personnalités reçues en audience et ceux du conseil des ministres. La situation se normalise ces derniers mois. Le conflit contre les groupes terroristes au Sahel est un conflit qui n’est ni couvert par notre presse ni par la presse internationale, par l’envoi de reporters sauf les articles sur des aspects géopolitiques ou des droits de l’homme. Nous sommes face à une guerre non filmée par les professionnels mais plutôt par les belligérants.

Le gouvernement par l’intermédiaire de son porte-parole a réaffirmé l’attachement du gouvernement de la transition à la liberté d’expression et d’opinion lors du point de presse du 30 mars 2023. Nous comptons sur lui pour les protéger. Car dans ce pays, il y a eu des précédents : le journal l’Observateur a été incendié, et le journaliste et fondateur du journal l’Indépendant, Norbert Zongo a été assassiné avec ses trois compagnons dans son véhicule auquel ils ont mis le feu le 13 décembre 1998. Ces faits sont dans nos mémoires comme s’ils dataient d’hier. Nous réclamons toujours vérité et justice pour ces crimes impunis. Le gouvernement du MPSR2 doit aider à la manifestation de la vérité et de la justice et ne pas laisser se perpétrer d’autres crimes.

Sana Guy
Lefaso.net

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Vos commentaires

  • Le 2 avril 2023 à 11:27, par Didier En réponse à : Burkina : Les journalistes et les médias font partie de la société, les écarter, c’est nous affaiblir

    Vous ne pouvez pas dire qu il y a une méprise du travail du jour aliste aujourd’hui !
    Évitons l auto flagellation et ne pensons pas que le journaliste est exempt de critique.
    Critiquer ne veut pas dire mepriser. Ce sont des gens qui vous ont formé s, des gens vous ont devances dans la profession et il y a des gens aussi qui réfléchissent autant que le journaliste.
    Journalisme vrai oui. Information vraie oui. Journalisme professionnel oui.
    Mais journalisme INTELLIGENT. L’intelligence actuellement consiste à dire pas tout que dicte l actualité mais être sélectif dans l intérêt général de la nation. Personne n est droit et il ne vous viendrait nullement à l idée dde quelqu un de raconter tout ce qu il fait ( surtout de mauvais) à son conjoint sous prétexte qu il est honnête. Pourquoi ?
    C est la même chose ici. En temps de guerre, la ligne éditoriale est de donner des informations qui peuvent unifier la nation, qui doivent être utiles. L utilité est ce qui ne provoque ni la division ni le découragement des troupes
    Nous aurons le temps de revenir à nos vraies lignes editoriales quand viendra la paix . chacun pourrait dire ce qui lui semble bon dans le format qu il veut.
    Mais si nous confondons liberté de presse et liberté de dire tout ce qui nous passe par la tête nous passerons toujours à côté de la plaque du professionnelisme.

    • Le 3 avril 2023 à 11:09, par Lucide En réponse à : Burkina : Les journalistes et les médias font partie de la société, les écarter, c’est nous affaiblir

      Internaute Didier, vous avez tout dit.
      Que ces journalistes qui ont appris la liberté d’expression de l’occident revisitent l’histoire de ces pays sur comment l’information était traitée pendant leur temps de guerre. Allons meme avec la France qu’ils prennent pour modele, pendant les attaques terroristes qu’elle a connu par le passé, les medias français ont su être patriotes. Prenez aussi la guerre en Ukraine, voyez comment les medias occidentaux communiquent en défaveur de leur ennemie (la Russie).
      Alors bon sens pourquoi vous journalistes burkinabé vouliez vous continuer a faire comme en temps de paix ? Est ce un lavage de cerveau vous avez reçu où vous êtes juste financés pour rammer à contre courant contre notre sortie de crise.

    • Le 4 avril 2023 à 12:44, par Papy En réponse à : Burkina : Les journalistes et les médias font partie de la société, les écarter, c’est nous affaiblir

      Suis en harmonie avec l’analyse de ce rédacteur.
      La plupart se transforment en journaliste sans avoir les rudiments d’analyse journalistique. Il faut revoir ce milieu et tamiser les mauvaises graines

  • Le 2 avril 2023 à 11:42, par HUG En réponse à : Burkina : Les journalistes et les médias font partie de la société, les écarter, c’est nous affaiblir

    En tout cas, les journalistes sont des professionnels.Il y a des sanctions en cas de manquement il y a des sanctions.De même ceux qui critiquent veulent le bien du pays car les hommes passent et le pays reste.Ce sont les courtisans qui conduisent les autorités a l échec.

    • Le 3 avril 2023 à 00:09, par Ahba En réponse à : Burkina : Les journalistes et les médias font partie de la société, les écarter, c’est nous affaiblir

      @HUG, A quoi sert la sanction d’un journaliste lorsque l’information classifié secret qu’il publie mène a des massacres, a des morts d’Hommes ?
      Franchement ce raisonnement superficiel et naive de certain laisse perplexe.

    • Le 3 avril 2023 à 21:08, par Major En réponse à : Burkina : Les journalistes et les médias font partie de la société, les écarter, c’est nous affaiblir

      HUG, il ne s’agit pas d’être professionnel mais d’être intelligent. Si ton professionnalisme doit profiter aux ennemis du peuple, il serait plus avisé de ranger ton professionnalisme au profit de ton intelligence pour mieux servir ton pays.
      Un journaliste professionnel se contente de rapporter les informations qu’il recoupent ; contrairement aux intelligents qui analyse le bien fondé de l’information en sa possession avant de le publier. A quoi sert d’être professionnel si cela profite à l’ennemi ? Une partie de la population n’a t’elle pas raison de considérer certains journalistes comme étant des relais des terroristes ? A quoi ça sert de produire un article pour informer une population du danger à laquelle elle sera exposée par l’attaque d’une quelconque infrastructure , tout en sachant que ceux qui peuvent attaquer disposeront aussi de cette importante et stratégique information ? Ne soyez donc pas étonné que cette population que vous croyez informer se retourne contre vous suite à cette cupidité.

  • Le 2 avril 2023 à 13:11, par Pierre En réponse à : Burkina : Les journalistes et les médias font partie de la société, les écarter, c’est nous affaiblir

    Quid des 2 femmes journalistes françaises expulsées manu militari en moins de 24 heures ? La liberté d’expression est de plus en plus menacée au Burkina Faso contrairement au point de presse du gouvernement du 30 mars 2023 qui affirme que c’est garanti ! Le gouvernement doit s’occuper de sa feuille de route pour reconquérir le territoire.

    • Le 3 avril 2023 à 00:13, par Younga En réponse à : Burkina : Les journalistes et les médias font partie de la société, les écarter, c’est nous affaiblir

      @Pierr, n’oublie pas de preciser aux lecteurs qui ne sauraient pas que ces femmes journalistes ont été financé pour venir monter de toute piêce une histoire en corrompant des journalistes locaux et avec de faux temoignanges pour enfoncer l’Etat Burkinabé auz yeux de l’ONU. Demain si on a l’ONUBU c’est la que vous commencerez a compredre. Nous seront comme le Congo. En effet peu de Burkinabe réalisent que le Burkina est immensement riche.

      • Le 3 avril 2023 à 08:18, par kwiliga En réponse à : Burkina : Les journalistes et les médias font partie de la société, les écarter, c’est nous affaiblir

        Bonjour Younga,
        Pourriez-vous, je vous prie, appuyer vos allégations à l’encontre de ces deux journalistes, par des éléments factuels étayés de sources vérifiables ? Sinon, l’on pourrait penser que, comme beaucoup d’internautes qui interviennent ici, vous relayez sans aucune preuve, des thèses conspirationnistes contribuant ainsi à l’extinction de toute voie discordante, dans l’objectif d’instaurer une durable dictature.
        Les deux journalistes en question sont correspondantes des journaux "Le Monde" et "Libération", dont le sérieux n’est plus à démontrer et dont les lignes éditoriales sont considérée comme gauchisantes (révolutionnaires) dans leurs pays et en Europe.
        Mais bon, il semble que vous soyez nombreux à préférer rester sourds et aveugles, plutôt que d’accepter de regarder la vérité en face.
        En tous cas, s’il s’agit de discréditer le Burkina aux yeux de l’ONU ou de tout autre organisation internationale, nous n’avons besoin de personne. La politique du poing gauche révolutionnairement brandi et de la main droite misérablement tendue de notre premier ministre, la diplomatie de l’expulsion, les velléités de fédérer les putshistes,...ont déjà largement fait leur œuvre à l’international.
        Expulser des journalistes reconnues pour la qualité de leur travail, ne peut que conforter les opinions de ceux qui nous honnissent à l’international.
        Au fait, d’après "Africa intelligence", Macron vient de nommer un nouvel ambassadeur en remplacement de Luc Hallade. Beaucoup du couraze !

    • Le 4 avril 2023 à 09:58, par Menet En réponse à : Burkina : Les journalistes et les médias font partie de la société, les écarter, c’est nous affaiblir

      les informations relayées par ces deux journalistes étaient fausses et partent du principe que l’actuel pouvoir Burkinabè n’est pas légitime à leurs yeux, -en tout cas soupçonné a priori de ne pas respecter les libertés publiques, )-puisque militaires arrivés au pouvoir par un coup d’Etat. Cette (mauvaise) manière révèle que ces personnes sont incapables d’appréhender une réalité différente de la leur, de penser, de voir et d’analyser autrement que par leur prisme occidental.
      Par ailleurs, on ne peut être qu’affligé de voir leur décalage par rapport à la réalité d’un pays qui est en guerre, qui a été au bord du gouffre et qui a des priorités bien plus urgentes que de coller aux critères des droits de l’homme de la CDEH qui vient de blanchir un Jean-Marc Rouilland, terroriste d’Action Directe que ces journaux auxquels sont attachées ces deux journalistes, considèrent comme un "ex-prisonnier politique". Souffrez que je préfère de loin l’intégrité morale et politique de Mr Traoré à la lâcheté, la complaisance et la coupable faiblesse morale, de ces soi-disantes "victimes" d’une soi-disante "atteinte à la liberté de la presse" au Burkina.

  • Le 2 avril 2023 à 14:23, par Jonassan En réponse à : Burkina : Les journalistes et les médias font partie de la société, les écarter, c’est nous affaiblir

    Soutien et Félicitations. Si on laisse l’empirisme gouverner ce pays, c’est nous tous qui allons perdre. Un pays qui insulte ses journalistes et ses intellectuels va avancer ou gagner la guerre comment ? ;Demandez à ceux qui s’expriment sans argument sur le bâillonnement des médias que l’école de journalisme est ouvert à tout burkinabé.

  • Le 2 avril 2023 à 14:27, par Zambe Noagha En réponse à : Burkina : Les journalistes et les médias font partie de la société, les écarter, c’est nous affaiblir

    Sana Guy, est de mauvaise foie. Demander au journalistes d’aider la patrie en ne relayant pas le message de haine de terroriste ne veut pas dire qu’on ecarte les journaliste ni qu’on entre en guerre avec eux. ; au contraire. Tout le monde doit aider dans cet effort de guerre et less journalistes ne sont pas au dessus. Si vous pouvez publier c’est parce que le pays est encore debout sinon c’est depuis les pays limitophes que vous serriez entrain de publier. Il faut savoir mettre son ego surdimentioné de coté et accepter que certains secrets que vous divulguez mettent la vie de vos concitoyens en danger ainsi que l’existance de la nation.
    Si le gouvernement voulais entrer en guerre avec les journalistes il s’y oprendrait autrement. Sana Guy ne sabotez pas notre revolution.

  • Le 2 avril 2023 à 16:28, par Le Vigilent En réponse à : Burkina : Les journalistes et les médias font partie de la société, les écarter, c’est nous affaiblir

    Monsieur Sans Guy, tel que vous le décrivez, le journaliste n’est rien d’autre qu’un « banal Robot ». Le titre de votre article sonne faux. Car même ceux qui menacent les journalistes et les médias, ce que je condamne avec la dernière énergie, n’ont jamais renié à aucun journaliste ou média le droit de s’impliquer dans la lutte contre le terrorisme. Bien au contraire. Pour ma part, le journaliste est d’abord un burkinabé (je ne parle pas des journalistes étrangers) qui, comme n’importe quel autre burkinabé, a le devoir patriotique de contribuer à sa manière à la victoire, que nous souhaitons tous, contre les terroristes à quelques niveaux où ils se trouvent dans le « système terroriste » qui menace les fondements de notre nation.
    Et puis, vous voulez nous faire croire que toutes les déclarations des groupements des ressortissants des zones les plus touchées par les attaques terroristes (qui ne sont pas sur le terrains mais assis à Ouaga) sont exactes et crédibles et que ce sont ces informations qui nous feront gagner la guerre contre l’ennemis ? Croyez-vous que les autorités militaires. qui sont sur le terrain, nous cachent la vérités ou nous abreuvent de fausses informations qui pourraient réduire nos chances de vaincre l’hydre terroriste ?

  • Le 2 avril 2023 à 20:02, par Baoyam En réponse à : Burkina : Les journalistes et les médias font partie de la société, les écarter, c’est nous affaiblir

    L’auteur de cette tribune raconte beaucoup d’énormités à relever.

    Que peut l’information ? Fait-elle gagner la guerre ou la perdre ?

    Oui l’information peut faire gagner ou perdre une guerre. Si un journaliste ne le sait pas, c’est extrêmement grave. C’est une erreur terrible de dire que la guerre est seulement militaire et non "morale" ou "spirituelle".

    Le métier de journaliste ne change pas, parce que nous sommes en guerre tout comme celui de l’ouvrier sur les chaînes de Sosuco ou de Citec.

    Il n’y a rien de plus erroné. Une machine de la sosuco ne produit que du sucre, pas de la farine à pain encore moins du ciment. Alors que le contrôle de l’opinion publique peut produire une insurrection, une guerre ou une paix. Le contrôle de l’opinion peut susciter une mobilisation ou une démobilisation du public pour une cause. Ignorer cela tout en étant journaliste est incroyable.

    L’autorité, l’Etat et les gouvernants sont les principaux acteurs de la production de l’information en temps de guerre. Si l’état-major cesse de produire ses bulletins d’information sur les batailles, comme ces derniers temps, vous n’avez rien dans les médias. Nous ne faisons que nous en tenir à ces faits communiqués avec parfois des articles d’analyse et de commentaire.

    Citez un seul journaliste qui a été menacé pour avoir fait le compte rendu d’une conférence de presse ou d’un conseil de ministre. Vous savez bien que ce n’est pas pour cela que l’opinion s’indigne de certaines prises de position de journalistes.

    Un journaliste a été tué dans ce pays ! Vous savez bien que Norbert Zongo n’a rien à voir avec une certaine race de journalistes qui sont vendus aux intérêts privés et étrangers ou qui sont insensibles à la souffrance du pays profond, qui préfèrent épouser l’éditorial et la ligne de propagande de médias étrangers parfois contre les intérêts de la nation. Norbert Zongo était du côté du peuple.

  • Le 3 avril 2023 à 05:46, par Sidpassata Veritas En réponse à : Burkina : Les journalistes et les médias font partie de la société, les écarter, c’est nous affaiblir

    - 1- Oui, il n’est pas normal qu’un citoyen, quelque soit sa profession, soit menacé de mort. Tout le monde a droit à la vie et c’est un droit fondamental.
    - 2- En temps de guerre nous avons besoin de tout le monde pour contribuer à sauver la patrie. Comme le disait le PF à Kaya, ceux qui savent qu’ils ne peuvent pas contribuer à l’effort de guerre, qu’ils restent tranquille, se contentant de manger et de dormir, et laisser les autres faire le nécessaire pour ie salue national. Cela relève du bon sens et est indiscutable quand la patrie est en danger. Cela vaut pour tous, sans exception.
    - 3-En temps de guerre, il faut appliquer la règle militaire qui dit que ‹‹le terrain commande la manœuvre ››. On ne vit pas, on ne mange pas, on ne voyage pas on ne parle pas en temps de guerre comme en temps de paix. On n’est pas libre en temps de guerre comme en temps de paix et cela touche aussi la liberté d’expression comme toutes les autres libertoé individuelles et collectives. Les PDI, leurs groupements villageois et autres associations en savent quelque chose. Les FDS, les VDP et leurs familles, veuves et orphelins en savent quelque chose. Alors, le journaliste ne peut pas faire comme si sa liberté de parler et d’informer n’est pas concernée par le péril qui menacé la patrie. Ce serait alors un journaliste provocateur ou même dangeux.
    - 4- Pour éviter de devenir un danger pour la cause nationale, il appartient à chacun, y compris aux journalistes, de savoir s’auto-réguler dans l’exercice de sa liberté, y compris celle d’expression. Si on on peut subir les foudres l’autorité régulatrice, décevoir son propre public, révolter ceux qui subissent dans leur chair les affres de la guerre et exciter contre soi des extrémistes peu raisonnable. C’est ce terrain-là qui commande la manœuvre actuellement. L’ignore est une pure folie.
    Pour finir, il faut que les journalistes arrêtent de généraliser et de donner l’impression que c’est toute la société et les autorités burkinabè qui s’en prennent à tout ce qui est journaliste. C’est une forme d’extrémisme qui encourage celui qu’ils veulent dénoncer. La société et l’état burkinabè se battent avec tout le monde contre tout les extrémismes, à commencer par le terrorisme et corruptions de toutes sortes.

  • Le 3 avril 2023 à 08:06, par Vérité indiscutable En réponse à : Burkina : Les journalistes et les médias font partie de la société, les écarter, c’est nous affaiblir

    Je pense personnellement que les journalistes doivent travailler pour leur propre crédibilité. S’ils s’alignent sur des trucqueurs d’informations ou propagandistes ennemis de la nation, non seulement ils s’écartent de la déontologie du métier de journalistes, mais ils seront condamnables comme quiconque. Nous devons tous travailler pour la reconquête de l’intégrité territoriale et non pas pour la division. Quiconque travaille à diviser, qu’il soit journaliste ou non, sera combattu, même l’auteur de cet article aux idées profondes inavouées.
    Professionalisme avec Conscience, OUI !
    Tout le reste, NON ! Parce qu’on est en guerre.

  • Le 3 avril 2023 à 08:39, par TANGA En réponse à : Burkina : Les journalistes et les médias font partie de la société, les écarter, c’est nous affaiblir

    J’ai lu quelque part sur facebook que la communication était la communion des peuples. Si tel est le cas, nos communicateurs et autres activistes et OSC sont les bien venus mais à condition que chacun communique pour qu’il y ait une vraie communion, c’est à dire une convergence il doit avoir.
    Le pays est dans une situation telle que si des communicateurs ou des groupes doivent avoir le droit de dire ce qu’ils veulent et qu’il y aura des conséquences fâcheuses, alors qu’ils soient tuent par ce qu’ils sont minoritaires par rapport au reste du pays et si eux ont où aller, le reste du pays n’en a pas.
    Mes chers communicateurs, dites nous par quel mécanisme des médias étrangers arrivent à donner des informations plus vite que vous pendant que c’est vous seulement qui étiez conviés là où ces informations sont données ? Si je me trompe, éclairez moi et de par là d’autres comme moi. Quelqu’un vend t il les infos ?
    Mes chers communicateurs de tous types, le bas peuple ne peut pas se lever et être contre vous ; revoyez votre copie car à coup sur, il y a quelque chose qui ne va pas. Vous devez savoir vendre les images du pays et non les jeter en pâture car de votre boulot dépend aussi les postures de la communauté internationale envers le Burkina. Ne soyons pas des adeptes du couper-coller, copier-coller etc.
    C’est par ce que les gens parlent que vous ’activiste communicateurs etc) dites êtres menacés ; et si de par vos informations quelqu’un de vindicatif venait à perdre un être cher ? Pensez y !

  • Le 3 avril 2023 à 09:44, par Yovis En réponse à : Burkina : Les journalistes et les médias font partie de la société, les écarter, c’est nous affaiblir

    Le MPSR2 ne supporte pas que l’on évoque des faits qui pourraient relever de ses insuffisances ou ses échecs. MPP et MPSR1 sont en partie tombés à cause de la médiatisation des lacunes. MPSR2 a peur de ça. Voilà pourquoi il y a silence sur certaines attaques et par contre des menaces sur les voix discordantes de la part des inconditionnels. Ces derniers sont confortés par l’esprit de la lettre que le gouvernement, à travers le journaliste Jean Emmanuel, diffuse et répète à tous ceux qui chercheraient à se trouver sur son chemin.
    D’accord que les fausses infos sont intolérables. Par contre attention à la dictature de la pensée unique. Même la propagande Nazi n’a pas pu assurer la victoire en 1945 au 3ème Reich. Il ne faut pas développer une phobie de la critique. C’est bien la critique qui aide à progresser.

  • Le 3 avril 2023 à 09:56, par Didier En réponse à : Burkina : Les journalistes et les médias font partie de la société, les écarter, c’est nous affaiblir

    Pierre. Un peu de hauteur ou vous n êtes pas obligé de vous exprimer. Il ne faut pas confondre liberté d expression et liberté de raconter tout ce que l on veut.
    Vous croiyez que vous pouvez aller raconter n importe quoi sur la France en France là-bas sans qu on vous jeté dehors ? Ayez un peu de dignité.
    Si vous acceptez qu un farfelu vienne foutre la merde dans votre famille vous êtes un mauvais chef de famille.
    Ce sont des réflexions misérables et confusions de ce genre qui nous maintiennent dans l arrieration et la dépendance. Mauvaise compréhension de la liberté d abord d expression. Tchrrrr

  • Le 3 avril 2023 à 09:56, par steve En réponse à : Burkina : Les journalistes et les médias font partie de la société, les écarter, c’est nous affaiblir

    Bonjour
    Il faut noter qu’en temps de guerre les lignes éditoriales ont toujours changes, faites-vous référence au grand conflits qui ont marqués le monde (guerre mondiale, la guerre en Irak, ou récemment en Ukraine), les directives sont venues de l’exécutif pour une nouvelle communication adaptée au moment.
    Alors, que nos journalistes se disant les savants acceptent d’être critiqué, ils n’ont pas le monopole du savoir.
    C’est parce qu’ils utilisent les médias pour faire trop de bruit, ils peuvent bien encore grandir et donner l’image fidèles des jourlistes burkinabè que nous admirons tant a accepter les critiques constructives.

  • Le 3 avril 2023 à 12:04, par La Sagesse Africaine En réponse à : Burkina : Les journalistes et les médias font partie de la société, les écarter, c’est nous affaiblir

    ...Merci à Baoyam qui a fait l’essentiel de ce je voulais dire dans mon commentaire. Je reviens un peu sur Norbert ZONGO, journaliste d’investigation émérite assassiné en 1998. Ce que l’auteur de l’article oublie de dire, Norbert ZONGO par ses écrits, ses conférences et son journal "L’Indépendant" s’était donné une mission : Sensibiliser Tout le Monde y compris les Gouvernants sur la gouvernance vertueuse qui préserve l’intérêt du plus grand nombre et non d’une minorité au pouvoir. Bannir l’injustice et la criminalité sous toutes ses formes (...de sang et économique notamment). Malheureusement, tout comme Thomas Sankara, les "Puissants de l’époque" (soupçonnés sur ce dossier : Cf. dossier en justice) n’ont pas trouvé mieux que le faire taire pour toujours, et depuis on connaît la suite : est-ce que le pays est allé mieux ; une grosse crise politique s’en est suivie (de 1998 à 2014), puis de 2015 à nos jours, c’est une crise politico sécuritaire. Il est temps que le Burkina sorte de cette spirale d’instabilité politico sécuritaire pour envisager sa véritable indépendance et son véritable développement... et pour cela, aucun sacrifice ne sera de trop y compris l’adhésion de tous les nostalgiques d’un certain passé, lequel ne milite pas (alors pas du tout) en leur faveur. Le peuple a réellement mare des comportements calculateurs et veut qu’on aille dans le sens de ses aspirations profondes : un Burkina de paix, de justice sociale et de développement pour tous.

  • Le 3 avril 2023 à 14:35, par Bob En réponse à : Burkina : Les journalistes et les médias font partie de la société, les écarter, c’est nous affaiblir

    Extraordinaire ! La presse est le 4eme pouvoir. C’est elle qui fait l’opinion, on le voit avec la guerre en Ukraine, un unanimité qui ne laisse place à aucun doute. Les masses achètent le discours et accepte que l’Etat qui n’a pas les moyens de financer les retraites gaspille le peu de ressources pour aider l’Ukraine. Au Burkina la presse oublie qu’un POUVOIR se conquiert et se mérite. Il n’y a aucune loi liberticide, aucune entrave réglementaire ou l’exercice du métier de journaliste, et pourtant les journalistes crient au secours. En d’autres temps, Norbert Zongo aurait pris les choses en main, enquêtant dans les maquis et les chaumières, interrogeant les jeunes et les PDI pour comprendre les raisons du desamour soudain entre l’OPINION et la PRESSE et il aurait trouvé. Il demanderait à ses confrères une profonde introspection, leur demanderait de tenir compte du contexte, des peurs et des attentes du peuple. Il demanderait à la presse de taire ses divergences, d’oublier les détails et leurs propres intérêts et de se mettre au service du PEUPLE. Il y aurait comme d’habitude des réticences et des ruades mais finalement tout le monde conviendrait que dans la situation où nous sommes, nous devons nous concentrer sur l’essentiel. Aussi bien les journalistes insurgés, réconciliateurs ou pro français aurait convenu que pour le moment, l’urgence est de mobiliser le peuple, rassurer les populations et soutenir sans réserve les combattants. Mais voilà Norbert Zongo est mort, pas pour ses opinions, mais pour la CAUSE des faibles et des opprimés. Justice pour DAVID OUEDRAOGO. Pas justice ou quoi que ce soit pour NORBERT ZONGO, pas parce qu’il n’aimait pas Blaise ou François , mais parce qu’il défendait le pauvre et l’opprimé. Certains journalistes ont même défendu l’autodafé de Norbert, mais c’était il y a 24 ans et ils croient qu’on a oublié. Vous l’aurez remarqué, j’étais loin dans le temps, quand il y avait des hommes de conviction….

  • Le 3 avril 2023 à 15:07, par Abou abdoulaye sanfo En réponse à : Burkina : Les journalistes et les médias font partie de la société, les écarter, c’est nous affaiblir

    Je comprends mieux maintenant la renxontre avec la coree du nord... la dictature a commencé.... le monde bouge et evolue et nous on se renferme sur nous meme et on recule ! Et nos exemple de societés parfaites aujourdhui c la russie et la coree du nord... on est vraiment pas pret d’evoluer ds ce pays qui n’arrive même pas encore à se developper...

  • Le 3 avril 2023 à 15:55, par Naso En réponse à : Burkina : Les journalistes et les médias font partie de la société, les écarter, c’est nous affaiblir

    Je pense qu’il n’y a pas d’honnêteté dans ce que les journalistes veulent. C’est parce que le pays ouaga et bobo sont épargnés jusque là que vous vous permettez à partir de vos salon demander plus de liberté. La liberté d’expression se consomme en fonction de la situation qui prévaut. Je suis sûr que ceux qui passe leur temps à dire qu’on les prive de leur iberté n’ont aucun soit aucun parent qui est passé par les balles des terroristes soit ils sont manipulés par ceux qui voient en ce régime la fin de leurs espoirs lugubres.
    Prenant l’exemple sur Norbert Zongo, je doute trop de la franchise de ce journaliste de Sana Guy. Norbert Zongo a toujours défendu la mojorité du peuple qu’une infime minorité exploitait impunément. Il a toujours dénoncé les meurtres en série du régime Compaoré, il a toujours dénoncé les grands détournement de biens du peuple. Ce qui n’est pas le cas chez vous actuels journalistes manipulés par vos ainés ainsi que par certains politiciens qui voient ici la fin de leur carrières.
    Soyez digne d’être Burkinabè. Soyez honnêtes envers vous même et envers vos ancêtres.

  • Le 3 avril 2023 à 19:10, par WALY En réponse à : Burkina : Les journalistes et les médias font partie de la société, les écarter, c’est nous affaiblir

    @abou Abdoulaye Sanfo je comprends que tu n’as rien compris. Facebook et CNN combattent la Corée de Nord qui est leur ennemi, pour faire plaisir aux occidentaux un président burkinabé aux ordres a rompu nos relations diplomatiques. Pour réaffirmer notre souveraineté IB a décidé de rétablir ces relations. Dans presque tous les pays du monde, la diplomatie et La Défense sont la chasse gardée du président. Où est le rapport avec la dictature ? Et puis en quoi la liberté d’expression est nécessaire à un olibrius comme vous, inconnu au bataillon et dont la voix compte peu, sauf en tant que bétail électoral qui donne sa voix au premier escroc venu pour un billet de 5000f ou peut-être moins. Des gens comme vous n’ont rien à voir avec la liberté d’expression.,,

  • Le 4 avril 2023 à 06:08, par Burkina En réponse à : Burkina : Les journalistes et les médias font partie de la société, les écarter, c’est nous affaiblir

    Quand je lis les différentes réactions des internautes je tire une conclusion : l’un des bienfaits de cette guerre qu’on a imposé à notre pays c’est la maturation politique, géopolitique et géostratégique des populations. On ne peut plus tromper le peuple : il comprend les falsifications de l’histoire et les manipulations de ceux qui pensent détenir la vérité alors qu’ils sont simplement les relais de propagandes savamment concoctées. Vive le Burkina libre et paix aux âmes de tous ceux dont le sang, la sueur, le courage contribuent à l’engendrement du Burkina nouveau et vraiment libre

  • Le 4 avril 2023 à 07:35, par Bene Wende En réponse à : Burkina : Les journalistes et les médias font partie de la société, les écarter, c’est nous affaiblir

    Mr. Sana Guy, vous dites "En temps de paix ou de guerre, la production de l’information ne change pas", supposons que vous êtes burkinabè, dans ce cas remplaçons "nation burkinabè" par "votre corps". Alors, pouvez-vous dire : "en temps de santé ou de maladie je ne change pas mon mode de vie ?" Que vous le vouliez ou pas, la maladie vous forcera à changer et obeir aux prescriptions des medécins, à moins que vous vouliez commettre un suicide.

    Vous avez aussi écrit : " Le métier de journaliste ne change pas, parce que nous sommes en guerre tout comme celui de l’ouvrier sur les chaînes de Sosuco ou de Citec". De quelle loi tirez-vous des affirmations de cette sortes ? Dans ce cas, puisque votre habitude de journaliste c’est d’aller au terrain chercher l’information dite "independante" que vous voulez difuser, alors pourquoi vous n’allez pas au théâtre des opérations au lieu de vous plaindre que l’information vient seulement de l’Etat major des armées ? Soyez logique et responsable. Vous confondez diplômé et intellectuel. Un diplômé n’est pas toujours un intellectuel ; et un intellectuel n’est pas toujours un diplômé. Un intellectuel ou intélligent est une personne qui par sa réflexion sait s’unir à sa nation et à ses concitoyens pour assurer sa propre survie face à une ménace indiscriminée. C’est ce que la majorité des Burkinabè font, qu’ils soient diplômés ou pas.

    Enfin, sachez que le fait que vous pouvez publier un tel article est une expression rétantissante de la liberté d’expression au Burkina

  • Le 4 avril 2023 à 14:19, par Sans rancune En réponse à : Burkina : Les journalistes et les médias font partie de la société, les écarter, c’est nous affaiblir

    Monsieur Sana Guy, retenez que le monde est en perpétuel mouvement et vos devez le suivre ou périr. Occupez-vous de vous adapter au nouveau journalisme qui surfe et fait plus d’adeptes sur les réseaux sociaux. On constate qu’à ce niveau vous avez baissez les bras.
    C’est un peu comme la dactylographie qui a pratiquement disparue avec l’avènement de l’informatique. Les dactylographes qui n’ont pas suivies le mouvement de reconversion ont été mises à la retraite d’office.
    Le journalisme est une arme et comme toute arme si elle est dans les mains de n’importe qui, fusse t-il journaliste ou non, elle peut détruire. Un de nos vieux (paix à son âme) disait quand quelqu’un voulait nier ces paroles que ces informations provenaient de "Sidnaba" car pour lui on ne pouvait contester une information relayé par ce illustre journaliste créateur de SAVANE FM. 
    Tout ça pour dire qu’on ne doit pas laisser les journalistes faire ce qu’il veulent de l’information surtout en temps de guerre tout comme les citoyens lambda desquels sont issus les journalistes.
    Les occidentaux ont classés les journalistes burkinabè pratiquement au sommet de la hiérarchie de leurs paires en Afrique. Vous savez pourquoi ? Juste pour mieux vous contrôler. Des journalistes classés au sommet pour un niveau de développement du pays qui tire vers le bas.
    Les autres ont les manipules et vous qui vous manipule ? Chacun est manipulé à quelque niveau que ça soit. Le mari croit manipulé sa femme mais cette dernière pense l’inverse. Allez-y voir ! Suivez la série télévisée DEEP STATE vous comprendriez mieux.
    LIBERTE POUR TOUS !

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