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Région du Sahel : La 166e journée de la femme célébrée à Dori dans la sobriété

Publié le jeudi 9 mars 2023 à 22h00min

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Région du Sahel : La 166e journée de la femme célébrée à Dori dans la sobriété

Les femmes de Dori réunies en consortium d’associations, ont célébré le 8 mars 2023 à Dori. Cette célébration a réuni les populations hôtes et des déplacés internes autour d’un repas communautaire, le nettoyage de centres médicaux et une compassion aux déplacés internes.

A l’instar des autres régions du Burkina Faso, la région du Sahel a commémoré la 166e journée de la femme le 8 mars 2023. D’une manière sobre mais plein de sens, cette journée a été organisée par le consortium des associations féminines de Dori avec ses partenaires. Les activités qui ont marqué cette journée étaient le nettoyage du centre médical des forces vives du Sahel, des communications sur le thème national et sur les violences basées sur le genre ainsi qu’une compassion aux personnes déplacées internes. La première activité de la journée fut le nettoyage à 7h du matin du centre médical des forces vives de la région du Sahel. Cette activité a connu la présence des femmes déplacées internes, hôtes et refugiées de la commune de Dori.

Abdoul Karim Zongo, secrétaire général de la région du Sahel

Selon la coordinatrice des associations féminines, Djénéba Kindo-Diallo, les femmes du Sahel se sont conformé à la décision nationale de ne pas organiser des festivités et la salubrité dans les centres médicaux. « Nous sommes sorties ce matin de la journée de la femme pour rendre propre notre centre de santé. La propreté est source de santé, voilà pourquoi nous sommes mobilisées », dit-elle.

Dans l’après-midi, le consortium des associations féminines s’est mobilisé au siège du MBDHP Séno pour échanger autour du thème national de ce 8-Mars : « Contribution de la femme à la production agricole dans un contexte de crise sécuritaire et humanitaire : la promotion de la culture hors sol comme alternative », avec comme communicateur des agents d’IRC/ERD/PAF.

Djeneba Diallo Kindo, coordinatrice du consortium féminine de Dori

En plus de ce thème national, les violences basées sur le genre étaient aussi au menu des échanges. Cette communication a été donnée aux femmes par les organisations féminines. Au-delà des communications, des kits de dignité ont été remis aux personnes déplacées internes, en occurrences celles venues de la commune de Bani récemment, ainsi qu’aux personnes hôtes vulnérables. 70 veuves et orphelins en ont aussi bénéficié. Un repas communautaire entre populations hôtes et déplacés dans la fraternité, la cohésion sociale et le vivre ensemble a clôt ces festivités du 8 mars 2023. Pour Abdoul Karim Zongo, cette commémoration du 8 mars, même sobre, a été une réussite. « Les femmes ont compris que la situation dans laquelle nous sommes, il faut de la résilience dans la célébration du 8-Mars. C’est ce qu’elles ont fait. On ne peut que les féliciter », a fait savoir le secrétaire général de la région du Sahel.

Les femmes présentes lors des différentes communications

La coordinatrice régionale des femmes, Sabine Ouédraogo/Compaoré, par ailleurs député à l’Assemblée législative de transition, après avoir remercié les femmes pour la réussite de cette commémoration, a lancé un appel pressant à la solidarité et à l’entente entre toutes les femmes de la région du Sahel, quel que soit leurs bords et leur rang social.

Daoula Bagnon
Correspondant Dori
Lefaso.net

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Vos commentaires

  • Le 9 mars 2023 à 14:41, par Fretback En réponse à : Région du Sahel : La 166e journée de la femme célébrée à Dori dans la sobriété

    Quand on compare avec la photo de la petite sauterie de Saponé, on se dit que l’islam wahabite a déjà gagné la bataille, à Dori... Toutes bâchées ou presque ! Mais ça, les hommes - le sexe dominateur- n’en parle jamais (même le 8 mars, lol !)... Une question aux panafricains remontés comme des coucous : ça fait partie de votre "culture" ? Ou bien ces malheureuses sont des premières victimes du compromis à venir : la ’vertu’ du Nadjd pour le peuple, pour les femmes d’abord, évidemment ! Il y a 25 ans, ces tenues ridicules auraient été impensables (sous le joug français haha !)... A bas, aurait crié quelqu’un ! Et la foule d’applaudir... O tempora o mores.

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