Onze nationalités sont réunies dans la capitale burkinabè pour renforcer leurs capacités sur la « Protection et promotion des droits culturels », du 30 mai au 4 juin 2022. Durant cette semaine, les participants vont suivre plusieurs modules avec des thématiques variées sur le droit de l’homme et le droit international, sur le système africain, le droit pénal, droit humanitaire, etc.

Le directeur général de l’Ecole nationale d’administration et de magistrature (ENAM), Pr Awalou Ouédraogo.

Se félicitant encore du choix porté sur sa structure, le directeur général de l’Ecole nationale d’administration et de magistrature (ENAM), Pr Awalou Ouédraogo a salué la pertinence du contenu de la présente session. « On a adapté la thématique par rapport aux enjeux du moment. Il s’agit de réfléchir par rapport à notre héritage culturel. En quoi est-ce que la culture ou les cultures de notre pays peuvent contribuer à réimaginer notre futur », a-t-il indiqué.

Selon le ministre de la fonction publique, du travail et de la protection sociale, Bassolma Bazié, le thème de cette session est « plus que jamais d’actualité », car nous sommes dans un contexte où des pays de l’espace sahélo-saharien sont en proie aux violences terroristes.

Pour le ministre Bassolma Bazié, cette formation offre une opportunité pour les bénéficiaires.

Quant à Anne Laure Séné, représentante de l’IIDH, elle a encouragé les participants à perpétuer, à leur tour, cette tradition en devenant des acteurs de la cause des droits humains partout où ils vont exercer. « Il n’y aura pas de paix sur cette planète tant que les droits de l’homme seront violés dans quelques parties du monde que ce soit », a-t-elle cité René Cassin.

L’Institut international des droits de l’homme (IIDH) partenaire avec l’ENAM pour cette formation, a été créé en 1969 par René Cassin, une figure imposante de la philosophie des lumières et des droits de l’homme en occident. Prix Nobel en 1968, il a voulu pacifier le monde à travers les droits humains.

Cryspin Laoundiki
Lefaso.net