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Burkina : Les élections municipales se tiendront en mai 2022

Publié le mardi 21 décembre 2021 à 19h09min

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Burkina : Les élections municipales se tiendront en mai 2022

L’Assemblée nationale a examiné et adopté, ce lundi 20 décembre 2021, le projet de loi portant modification du Code électoral.

Le projet de loi portant modification du code électoral, apporte des modifications à 26 articles de la loi N°014-2001/AN du 03 juillet 2001 portant Code électoral. Ces modifications portent entre autres sur la définition d’un seuil d’au moins 50% des circonscriptions électorales dans la commune pour la validation des résultats ; la mise en place de délégations spéciales dans les communes où les élections n’ont pas pu se tenir ; le vote des personnes déplacées internes dans leurs communes d’accueil. Ces modifications sont issues du dialogue politique de septembre 2021.

A l’issue du débat général, la loi a été votée par 103 voix pour, 5 contre et 16 abstentions, relaie l’Assemblée nationale sur sa page Facebook.

C’est dans un contexte de divergence de vues qu’a donc été adoptée la loi pour le maintien des élections municipales en mai 2022. Car, pour certains citoyens burkinabè, la situation sécuritaire du pays devrait faire surseoir à cet exercice démocratique tandis que pour d’autres, les élections méritent d’être tenues pour, entre autres, ne pas se plier à la volonté de l’ennemi.

Le mercredi, 17 novembre 2021, le Conseil des ministres a adopté un décret abrogeant celui du 6 octobre 2021 portant révision exceptionnelle des listes électorales biométriques. Cette révision devait se tenir du 14 novembre 2021 au 31 janvier 2022 dans la perspective des élections municipales du 22 mai 2022.

« Ce décret est donc annulé au regard des impératifs de sécurité d’ordre général et de sécurisation du processus électoral parce qu’il s’agit d’envoyer des agents recenseurs un peu partout. Je pense que ce n’est pas une priorité dans ces moments. Laissons le temps de regarder comment va évoluer la situation sécuritaire. Probablement des solutions juridiques existent de pouvoir tenir le scrutin sans une révision ou avec une révision ou en lui trouvant un autre sort », avait justifié le ministre porte-parole du gouvernement, Ousséni Tamboura.

O.L.
Lefaso.net

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Vos commentaires

  • Le 21 décembre 2021 à 20:11, par HUG En réponse à : Burkina : Les élections municipales se tiendront en mai 2022

    En tout cas le mpp a le soutien des hommes forts.Pendant que des miliers de personnes deplacées n arrivent pas a vivre digniment on parle d elections.Cette classe politique actuelle me donne la chaire de poule.Allons seulement.

  • Le 22 décembre 2021 à 10:41, par KEITA OUIRY SIMPLICE En réponse à : Burkina : Les élections municipales se tiendront en mai 2022

    Dans un contexte sécuritaire très difficile les élections municipales ne sont pas la bienvenue.pour tout Burkinabè la priorité est de vivre sans craintes d, être tué par un individu inconnu

  • Le 23 décembre 2021 à 00:53, par Gohoga En réponse à : Burkina : Les élections municipales se tiendront en mai 2022

    Bonjour à tous. HUG plus politicien que vous on mere. Votre guerre contre MPP est remarcable. À tel point que tous ce vous dites n’intéresse personne.

  • Le 23 décembre 2021 à 01:36, par Dibi En réponse à : Burkina : Les élections municipales se tiendront en mai 2022

    Débilité et incompétence politique quand tu nous tiens !
    On espère que Lassina Zerbo donnera un autre cap que celui qui prévalait jusqu’ici ; et qui se résume par l’aveuglement, le manque de vision stratégique et une politique intérieure inconsistante, foncièrement réactionnaire et sans considération des dangers mortelles qui menacent la nation.
    Cette Nation perçue uniquement que comme une garenne de chasse électorale aux gros et petits gibiers politiciens débiles et bien pourris (de la présidentielle, des législatives passées, et des municipales à l’horizon) qui ne comptent que sur la captation de l’aide de prédation des ONG occidentales pour conduire des projets.
    Il ne faut pas que Lassina Zerbo se laisse divertir ou piéger par cette politique réactionnaire de conquête de strapontins électoraux qu’adorent les formations politiques tenues par des vendus et des incompétents néocoloniaux ; et qui, à ces échéances électorales, s’activent à divertir les masses par des séquences de folklores électoraux honteux, au moment où le pays tout entier subit les coups de boutoir de bandes djihadistes et terroristes égorgeurs au nom d’Allah.
    Bref, pour le dire autrement, l’heure n’est pas aux élections-bidon, mais à la libération urgente et impérative du pays, face aux attaques des fous de Dieu.
    C’est cette urgence, qu’il faut mettre dans toutes les têtes. Et nous dire la vérité sur ces égorgeurs qui déciment nos villages, jettent les populations sur les routes de l’exode interne, brulent les récoltes, et font fuir les services publiques (écoles, centres de santé, postes de police...) dans les zones où ils sévissent. Qui sont-ils ? Qui les fournit en logistique ? En Fonds ? En armes ? Il n’y a pas d’organisations armées sans structures bureaucratiques derrière ; et donc que le pouvoir R.M.C. Kaboré et ses médias nous disent la vérité, nous nomment l’identité de ces égorgeurs d’humains au nom d’Allah !
    L’urgence est là, pendant que l’autre au sommet de l’Etat a les deux pieds dans le même sabot depuis 1987 où il s’est entouré par toute la pourriture locale on va dire.
    On comprend son incapacité à revigorer ou à redynamiser une armée nationale que des décennies de régime clanique, néocolonial violent, brutal et quasi-féodal que lui-même et tous les autres, dont on taira les noms, ont servi. Que faire, quand on a contribué à réduire les forces armées en bandes désarticulées de bras cassés livrés à eux-mêmes, à la bière, et totalement sous équipées et encadrées par des officiers bedonnants, incompétents et plus intéressés par les sinécures à l’international ou onusiennes de maintiens de la paix, ailleurs dans le monde.
    Telles sont là, de nos jours, les urgences auxquelles Lassina Zerbo doit s’atteler : une refondation globale et profonde de tout l’appareil de défense et de sécurité, sur la base de nouveaux paradigmes structurants à impulser jusqu’au niveau de toutes les institutions de la nation. Ce sont de telles restructurations ou refondations de toutes les institutions qui permettront de mettre la Nation débout face aux défis de la lutte contre le djihadisme égorgeur.
    Sans quoi, les carottes sont cuites et il ne faut surtout pas espérer compter sur Barkhane de France, le G5-Sahel ou toutes autres forces étrangères.
    Comme l’adage révolutionnaire le dit : "il ne faut compter que sur ses propres forces". Ce slogan révolutionnaire n’est jamais dans l’optique des régimes néocoloniaux compradores et bureaucratiques. Ils sont inaptes à le comprendre et à l’appliquer ! Et c’est là où le bas blesse ! Et que peut faire Lassina Zerbo face à toutes ces contradictions, injonctions et propensions naturelles de l’endocolonat burkinabè ?
    On attend de voir !
    Na an lara, an sara !
    La patrie ou la mort !

    • Le 25 décembre 2021 à 08:36, par KANKELE TIGUI En réponse à : Burkina : Les élections municipales se tiendront en mai 2022

      Chapeau à Dibi pour cette analyse !!!!
      Libérer le pays et redonner la quiétude aux populations c’est l’impératif ;
      On ne peut compter que sur nos propres forces avant d’attendre quoi que ce soit de qui que ce soit ....

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