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Fête de Ramadan : Sermon de l’AEEMB et du CERFI

Publié le lundi 7 novembre 2005 à 07h48min

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A l’occasion de la fête de Ramadan, l’Association des élèves et étudiants musulmans du Burkina (AEEMB) et le Cercle d’étude, de recherche et de formation islamiques (CERFI) appellent les musulmans au respect des valeurs religieuses.

Selon ces deux associations, la fête a lieu dans un contexte de campagne pour l’élection présidentielle qui concerne tous les citoyens burkinabè. A cet effet, ils doivent choisir un président honnête, compétent et loyal. En tout état de cause, toute action doit être guidée par la foi musulmane.

Toutes les louanges sont à Allah, Seigneur des univers. Louanges à Lui pour ses innombrables bienfaits, pour Sa Générosité et pour Sa Majesté, autant qu’il existe de créatures pour le louer, autant que s’exprime Sa Satisfaction, autant que s’étend Son Trône, autant qu’il existe de paroles, de gestes et d’attitudes de glorification.

Celui qu’Il guide aura reçu une lumière, tandis que sera dans l’égarement manifeste, celui qui en est privé. Serviteurs d’Allah, craignez Dieu et souvenez vous de Lui, Il se souviendra de vous. Remerciez-le pour Sa guidance et Son don et n’oubliez pas que si « vous voulez énumérer les bienfaits d’Allah, vous n’y parviendrez jamais ».

Coran 14 : 34. Le mois de Ramadan qui s’achève nous offre l’opportunité de marquer notre gratitude à l’égard du Seigneur et de lui témoigner notre amour. En imposant le jeûne à la communauté, Il a voulu par Sa sagesse nous éduquer, nous purifier, nous ramener à Lui. Tout comme les autres piliers de l’islam, le Ramadan est un appel vers des valeurs, un instant de repentir, de remerciement et de purification interne. En nous incitant à contrôler nos yeux, notre langue, notre cœur, notre esprit, nos oreilles, n’est-ce pas à sa proximité qu’Allah nous invite ?

Ce mois nous enseigne la présence divine permanente pour que nous n’oublions jamais l’essentiel : être avec Dieu de son cœur pour vivre de tout son corps car ce que ton cœur ne veut pas, ton corps n’en voudra point.

Tes veillées, tes lectures de Coran, tes actes de générosité, tes méditations, tes prosternations, tes larmes mais aussi ton silence et ton sommeil durant ce mois t’ont enseigné que le véritable jeûne est celui du cœur, celui qui te ramène à l’intérieur, à la première des lumières : la proximité d’avec la source sans laquelle on n’a pas de repère. Le Coran proclame : « ce ne sont pas les yeux qui sont aveugles, mais ce sont les yeux du cœur qui le sont », Coran 22V 46. Assurément, le Ramadan de par ses multiples faveurs, nous fait gravir des marches dans notre cheminement vers Dieu. Aussi, tous les acquis du mois ne doivent pas disparaître avec lui.

Bien au contraire, on doit les consolider et les fructifier. C’est un mois au cours duquel les privations devraient s’accompagner d’un surcroît d’engagement pour le bien et la solidarité sociale. Ne pas boire, ni manger n’ont aucun sens si ces actes ne permettent pas de se rapprocher de Dieu. Cette rupture d’un mois par rapport à la normalité est propre, plus que tout autre, à développer en eux les aspirations spirituelles et la vie du cœur.

Le mois de Ramadan est l’occasion de renouer avec le but premier et ultime de la spiritualité musulmane : la réforme de l’être et le perfectionnement de soi, « Le Coran nous enseigne que chaque être porte en lui dès l’origine, une étincelle, un souffle, un élan vers l’Etre : il s’agit d’une attirance innée qui nous pousse à rechercher le sens et la vérité. La spiritualité est donc, ce retour vers l’intérieur, ce dévoilement de la source pour vivre intimement la rencontre avec l’origine qui seule peut offrir la paix. La remontre avec le divin, le souvenir du sacré et le jeûne sont autant d’expériences, de reconnaissances, de redécouvertes », estime Tariq Ramadan.

Ramadan est aussi l’occasion de rompre avec les rythmes quotidiens et de marquer une pause. Corriger ses menus défauts, pratiquer le jeûne de la langue, des yeux, des oreilles, des intentions. Se débarrasser d’une personnalité artificielle engendrée par les structures psychologiques d’une société faite de gain, d’avidité et de compétition. Retrouver par la pratique d’exercices spirituels, un équilibre intérieur et une plus grande présence à soi. Ce mois durant lequel fut révélé le Coran est une invite à œuvrer au progrès spirituel de l’homme.

Dimension délaissée par notre post-modernité qui, malgré ses immenses progrès en technique et en fortunes amassées, laisse la majorité des hommes dans la plus grande indigence : trop d’hommes et de femmes ont soif et faim de Dieu ! Au moment où le monde éducatif reprend le chemin des classes, il est important de souligner tout l’intérêt que porte l’islam aux savoirs et connaissances afin d’inciter tout le monde à donner le meilleur de lui même. Pour l’islam, il faut apprendre pour savoir, un savoir qui doit conduire à un savoir-être avec Dieu, savoir-vivre parmi les hommes et leur être utile, savoir faire-faire pour servir de modèle où que l’on se trouve. La première des révélations nous interpellent « lis au Nom de Dieu » signifie que tout part de Dieu et tout doit nous y ramener.

Apprends, cherches, explore l’univers, interroge au Nom de Dieu. Ce que tu trouveras comme réponses à tes préoccupations de l’esprit, du cœur et du corps, doit t’amener à reconnaître la Grandeur d’Allah, l’adorer et servir ses Créatures. Près de 700 versets du livre saint exhorte à la recherche du savoir pour transformer l’être et sa société. L’élève, l’étudiant et le chercheur doivent tous être conscients que leurs familles et leur pays qui se sont sacrifiés pour leur formation attend beaucoup d’eux. Ils ont donc une responsabilité devant les hommes et devant Dieu.

Ainsi, le médecin musulman qui consulte son malade est en adoration, le jardinier musulman adore Dieu quand il arrose ses plantes, le menuisier musulman qui scie son bois, l’enseignant qui dispense son cours de mathématiques aux élèves, le fonctionnaire qui épluche ses dossiers, sont tous, en état d’adoration quand ils cherchent le progrès de leur société. Un hadith du prophète (SAW) nous dit à ce propos : « quand le travailleur musulman revient du travail, ses péchés tombent comme les feuilles sèches d’un arbre ». On ne peut terminer ce chapitre sans rappeler le respect qu’on doit aux savants.

De nos jours, les enseignants qui sont objets d’injures et de railleries, portent presque tous des sobriquets. Comment peut-on avoir un savoir béni quand on insulte celui qui vous dispense ce savoir ? A l’évidence, l’actualité dans notre pays reste dominée par les enjeux électoraux. La présidentielle de novembre 2005 et les municipales de février 2006 interpellent tout Burkinabè parce qu’il s’agit de choisir ceux qu’il estime apte à conduire son destin, à lui donner des raisons d’espérer. La foi musulmane invite le croyant à l’engagement citoyen.

Notre foi induit une responsabilité vis-à-vis de Dieu, mais aussi des hommes. Le sens profond de l’attestation de foi, symbolisée par le doigt tendu invite à la droiture, à la dignité et à ce qui est juste et bon pour les hommes. C’est le refus au Nom de Dieu, de laisser le destin des milliers de personnes aux mains des personnes inaptes, déficientes moralement et promoteurs d’anti-valeurs. Un hadith nous dit « Celui qui choisit un dirigeant pour diriger ses affaires alors qu’il y a mieux que lui a trahi Dieu, Son prophète et les croyants » Ce hadith nous interpelle quant au devoir civique du croyant.

Autant il a le devoir de participer à la désignation des dirigeants, autant il a le devoir de bien choisir, donc de bien voter. Seul dans l’isoloir, mais avec Dieu, prends tes responsabilités et saches que tu les assumeras ici et demain devant Dieu. Quand on observe autour de nous les conflits et les déchirements nés à la suite d’élections, les images poignantes de femmes, d’enfants et de vieillards sur le chemin de l’exil, les destructions de biens matériels, toutes les conséquences de nos mauvais choix, la cupidité et l’avidité des aspirants au pouvoir, le choix du musulman ne doit être dicté que par le souci du choix de l’éthique.

Le croyant, le vrai, vote celui qui incarne les valeurs. Celui qui est honnête et intègre, qui cherche à vous servir et non à se servir, qui inspire la justice, qui ne divise pas pour régner, qui n’opprime pas son peuple, qui propose des solutions à vos problèmes, qui s’engage à promouvoir le vivre-ensemble dans la société ; qui est humble, courtois et disponible pour les administrés. Les critères de choix sont résumés en ces termes par le Coran : « Si tu dois choisir, choisis le compétent et le loyal », Coran 28/26.

Quand on a dit cela, il est alors inconcevable de trouver des musulmans dans les achats de consciences lors des élections, des musulmans qui se vendent au premier venu comme une miche de pain. Pour la promesse d’un poste, d’une affectation, d’une voiture, des femmes et des hommes perdent leurs repères et marchandent leur être. Pour des promesses d’électrification, de bitumage, d’érection d’écoles, de marchés ou d’hôpitaux qui sont des droits pour tous, des villages ou départements entiers ne répondent plus à l’appel des valeurs, mais à celui de la matière, du gain et du raccourci.

Le projet de société selon l’islam induit une manière de vivre, de choisir ses gouvernants. L’objectif reste de réaliser l’harmonie terrestre à l’image de l’harmonie dans la création. Quand Dieu invite à regarder non seulement avec les yeux de la tête mais aussi avec ceux du cœur et de l’esprit, les cieux, la terre, les fleuves, la succession du jour et de la nuit, la création, c’est pour t’indiquer que tout respire la beauté, l’ordre, la quiétude. Tu n’as pas le droit de salir cet ordre divin. L’Islam a laissé de poignants exemples de gestion de la cité.

Regardez le Prophète Muhammad (saw), chef de l’Etat musulman, avec tout le trésor à ses pieds, mais il lui arrivait de passer un mois sans provisions à la maison. Il aurait pu, comme nous, puiser dans les caisses de l’Etat. Regardez Abou Bakr Siddiq, regardez Omar Ben Khattab, celui que Satan même évite, pour sa rigueur. Chaque nuit, avec son esclave Aslam, il parcourt les ruelles de Médine, pour écouter les plaintes de ses administrés en vue de se corriger.

Il ne s’enferme pas dans une tour d’ivoire, loin des préoccupations des populations. Ce dernier n’hésita pas à punir un gouverneur dont le fils, prétextant le titre de son père, avait battu un pauvre citoyen qui l’avait vaincu à une course. C’est le lieu ici d’expliquer à certains musulmans que la politique n’est pas satanique. Dans son sens premier, qui est l’art de gérer la cité des hommes, elle est noble. Mais ce sont les hommes qui lui ont donné une toute autre connotation. Vous êtes aujourd’hui un bon politicien, quand vous savez mentir, tromper et trahir.

Un musulman honnête qui veut le bien pour la cité des hommes peut donc à son poste de président, ministre, député, maire ou conseiller municipal être une lumière, car la foi est lumière. Autre sujet digne d’intérêt pour les musulmans, est l’organisation du hadj. Le pèlerinage est le cinquième pilier de l’islam. On a fait du hadj un enjeu financier alors qu’il est avant tout un voyage spirituel. Rappeler cette évidence est une manière d’insister sur sa dimension spirituelle. Sans elle, le hadj serait un voyage touristique ou d’affaires.

Toute cette agitation autour du hadj traduit le plus souvent en réalité, des ambitions d’affaires de voraces et de cupides. Pourquoi même des gens très loin de l’islam s’intéressent tant au hadj ? Qu’il soit sous forme étatique, associatif ou privé, la réussite dépend des hommes qui l’animent. C’est pour apporter sa contribution à l’organisation du hadj que l’AEEMB et le CERFI se sont engagées dans la commission par devoir et par souci d’être utile. C’est pourquoi en plus de leur participation à la CNO du pèlerinage, nos deux structures vont recruter, cette année, des pèlerins, les former et ainsi les accompagner dans l’accomplissement de ce devoir religieux.

En tout état de cause, il faut inviter tous les acteurs du hadj à la crainte de Dieu ; si tu ne crains pas Dieu, alors fais ce que tu veux. C’est également dans cette volonté d’apporter leur pierre à la consolidation de l’Islam au Burkina que l’AEEMB et le CERFI travaillent depuis quelques années, aux cotés d’autres associations, à la constitution d’une fédération. La naissance dans les prochaines semaines, inch’ Allah, de cette fédération devrait constituer un pas de géant vers l’unité des musulmans, tant désirée. Tous, nous avons l’obligation, chacun à son niveau, d’œuvrer à cette unité. Le Coran proclame « Obéissez à Allah et à Son Messager, ne vous disputez pas, sinon vous deviendrez faibles (malgré votre nombre), vous perdrez votre force. Soyez patient, Dieu est avec les patients », Coran 8/46.

Avoir une pensée pieuse

En ce jour de souvenir et de gratitude, nous devrions avoir une pensée pieuse pour les éprouvés et avoir en mémoire que Dieu, parce qu’il est plus proche de nous que notre veine jugulaire, Coran 2/187, a interdit de se décourager, d’aller aux désespoirs et de dire : je suis perdu, Dieu m’a abandonné. Notre compassion et nos invocations doivent accompagner ceux, victimes de catastrophes naturelles en Amérique, en Indonésie, au Pakistan, en lran et tous ceux qui souffrent sur la terre de Dieu. Rappelles-toi mon frère, ma sœur, que c’est Lui qui ;

- Sauva Noé de la tentation de son peuple ;

- Délivra Abraham du feu de Nemrouz ;

- Ecarta d’Ayoub, son affliction ;

- Qui fit sortir Younous du ventre de la baleine.

Qui fendit la mer pour Moise et noya Pharaon et sa suite

- Qui sauva Yousouf du puits et l’éduqua en prison - Qui combla Yacoub en lui ramenant Yousouf

- Qui protégea Mohammed (SAW)par la toile d’araignée et le fit émigrer à Médine.

L’itinéraire de ces prophètes nous montre que la foi signifie résister à soi, aux hommes et aux sociétés. Résister, se battre, lutter et tous les jours persévérer. Du haut des sept cieux, Dieu proclame : « Ceux qui s’efforcent de lutter pour protéger leur foi, Nous les guiderons sur notre voix. Dieu est avec les bienfaisants », Coran 29 :70

Au plus fort des souffrances et des douleurs, les premiers musulmans tourmentés, chassés de leurs demeures et exilés, crièrent : « A quand l’aide de Dieu ? Dieu répondit « l’aide de Dieu est toute proche » », Coran 2 :215 :

Aussi à tous :

- Ceux qui sont à la recherche d’une situation meilleure, Al Fatah

- Ceux qui souffrent de maladie, Ach Chaafi :

- Ceux qui éprouvent la peur et l’angoisse, Al kachifal Gham

- Orphelins et veuves très souvent délaissés ;

- Ceux dont le dos courbe sous le poids des dettes, Al Kafi

- Ceux à la recherche d’une progéniture, Al Warris

A tous il faut rappeler que Dieu n’oublie personne et que Sa Miséricorde est plus grande que toute chose « Il s’est prescrit la miséricorde », dit le Coran, sourate 7.

En ce jour glorieux, frère et sœur, sache que Dieu T’a honoré en te faisant don de la meilleure des voies qui conduise à Lui. Il a mis dans ton cœur la dimension de son amour et l’élan de sa proximité de sorte que tout instant est pour toi un moment de rappel et de remerciement. Un hadith dit « les cieux et la terre ne peuvent me contenir, mais le cœur de mon serviteur, oui » Tout ce que tu fais doit rappeler la présence divine.

C’est le sens de la rabbaniya, le lien entre toi et Lui. Le défi présent est celui entre la source et l’objet. Notre monde actuel nous vole une partie de notre être. Le temps, fugace, nous ronge et vieillit. La distraction, l’amusement, les futilités ont pris siège dans notre cœur et notre esprit, nous détournant de l’essentiel. Combien sont-ils ces hommes et femmes, étant sur la terre des hommes sans être des hommes car n’ayant pas de repères.

Combien sont-ils ces musulmans dont l’oubli et la négligence peuplent leurs actes ? Dieu prévient : « Ceux qui font de l’amusement leurs raisons de vivre et se sont laissés emporter par l’illusion d’ici bas, nous les oublierons comme ils nous ont oublié » Coran 7 : 69 Hassan Basri dit à son disciple : « Un homme n’est qu’un ensemble d’heures de jours et d’années ; prends soin à ne pas être consommé par le temps ». Il faut donc donner vie et sens à son cœur. La réponse se trouve dans notre spiritualité qui engage l’homme à vivre dans l’harmonie en tenant compte de tous les éléments de son humanité.

Vivre sans oublier la mort, méditer sans négliger l’action, se savoir seul et vivre parmi les hommes, nourrit l’esprit et le cœur comme on nourrit son corps et rester dans la recherche de l’équilibre. « Cherche les biens terrestres comme si tu ne devais jamais mourir, recherche l’au-delà comme si tu allais mourir demain », nous enseigne le prophète. Chacun doit cheminer de tout son cœur sur le sentier de Dieu. Loin des distractions, des bruits, des futilités, tu dois t’efforcer de retourner d’où tu viens, c’est-à-dire entre soi et soi. Là où il n’est plus que Dieu et toi.

Là où brille l’étincelle que Dieu a originellement insufflée dans notre cœur. Laisse ton cœur parler à Dieu. « si tu veux parler à Dieu, prie. Si tu veux que Dieu te parle, lis son livre », dit imam Malick. Réponds à Dieu quand il t’appelle, Le Coran dit : « Vous les croyants, répondez à l’appel de Dieu et de son prophète quand il vous appelle à ce qui fait vivre. Sachez que Dieu se place entre vous et votre cœur et c’est à lui que vous retournerez », Coran 8 : 25

Au moment où nos corps, nos cœurs et nos esprits ont tellement faim et soif de Dieu, il nous faut retourner à l’islam au-delà de la surface, du vernis et de l’apparence trompeuse. Il s’agit d’un exil de l’intérieur. Dans la nuit, le cœur, les larmes, les longues prosternations, les versets psalmodiés, les yeux embués de larmes de crainte, l’amour dans des invocations, le silence méditatif sur la création et les fautes, le zikr, le repentir sont autant de stations sur la route du rapprochement. Elles te guident, t’emmènent vers lui, près de lui. Et Dieu de nous enseigner cette vérité : « Souviens-toi de moi, je me souviendrai de toi », Coran 2 : 156 Méditons ensemble cette sentence de Zun nun Misri. « Si tu veux savoir la place que tu occupes auprès de Dieu, interroge-toi sur la place que Dieu occupe dans ton cœur ».

lmâm Tiégo TIEMTORE

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Vos commentaires

  • Le 25 septembre 2009 à 19:47, par houda En réponse à : Fête de Ramadan : Sermon de l’AEEMB et du CERFI

    Toutes les louanges sont à Allah. Toutes nos gratittudes à Lui pour avoir donné non seulement à l’AEEMB et au CERFI mais aussi à toute la oumma burkinabè des imams aussi valereux à même d’adapter leurs disours(sermons)au contexte du moment et surtout d’utiliser les mots qu’il faut pour toucher les coeurs des fidèles. Qu’Allah nous accorde les récompenses à la hauteur de nos effots. Houda

  • Le 13 décembre 2009 à 23:22, par djem En réponse à : Fête de Ramadan : Sermon de l’AEEMB et du CERFI

    Allahou Akbar !!!!!

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