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Situation nationale du Burkina : La Coalition citoyenne pour la défense de la patrie (COCIP) se signale

Publié le jeudi 24 juin 2021 à 11h41min

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Situation nationale du Burkina : La Coalition citoyenne pour la défense de la patrie (COCIP) se signale

Ceci est le manifeste de la Coalition citoyenne pour la défense de la patrie (COCIP) qui décline sa raison d’être et son utilité. « Elle entend être une force de proposition apolitique et un levier qui va permettre à la jeunesse burkinabè de prendre en main son destin et celui du pays tout entier. »

Notre pays connait des soubresauts dans sa défense et dans sa gouvernance, les indicateurs sociaux sont au rouge et le front de la lutte pour un mieux-être est devenu inexistant. Le Burkinabè est en insécurité et les critiques fusent de partout mais il semble n’y avoir pas de réaction énergique et franche pour donner de l’espoir et permettre de voir un cap significatif. Dans tous les secteurs de la vie de la société, il y a crise, faillite, mal gouvernance, corruption, gabegie et détournement sinon gaspillage des deniers publics.

C’est pour apporter une réponse juste et appropriée que des Burkinabè se sont donné pour mission de créer la Coalition Citoyenne pour la défense de la Patrie (COCIP).

La création de la COCIP a pour but de participer de façon inclusive à la veille citoyenne, à la conscientisation et aux interpellations. Elle entend être une force de proposition apolitique et un levier qui va permettre à la jeunesse burkinabè de prendre en main son destin et celui du pays tout entier.

Le processus démocratique en Afrique entamé depuis les années 90 a permis aux différents pays de donner aux citoyens la possibilité de s’exprimer à travers des organisations de la société civile (OSC). Malgré certaines insuffisances dans l’apport et la participation citoyenne il n’en demeure pas moins l’expression démocratique la plus partagée dans le cadre du développement endogène à la base et au sein des communautés. L’apport des OSC œuvrant pour le développement est nécessaire et pourrait orienter facilement le monde politique à s’investir de façon utile pour les populations dans le cadre de la sécurisation de notre pays et dans le cadre de la bonne gouvernance.

La synergie d’actions des filles et fils du Burkina Faso devrait être un stimulus et une force pour participer activement aux côtés des populations à mieux prendre à bras le corps le destin commun. Dans ce sens, l’engagement citoyen est la clef et apparait comme une nécessité pour renforcer la bonne gouvernance et toutes les actions salvatrices qui concourent à l’amélioration de la vie des populations, de la sécurisation des zones attaquées, du retour des déplacés internes, de la bonne collaboration des populations avec les forces de défense et de sécurité.

Il est impératif que dans l’optique de participer à la veille citoyenne que tout le monde puisse être acteur sans être une sorte de police. L’engagement de tout un chacun pourrait faire changer la donne et permettre au Burkina Faso de retrouver la paix et la sécurité et surtout de retrouver la cohésion sociale. La COCIP ne ménagera aucun effort pour être à l’affut et pour dénoncer les mauvaises pratiques gouvernementales et de nos dirigeants.

Contexte et justification

Le Burkina Faso se caractérise par sa vitalité démocratique et l’expression plurielle des OSC ces dernières années, malgré l’adversité et le contexte politique et sécuritaire assez difficile, le pays continue de rester debout. Cette situation préoccupante interpelle plus d’un Burkinabè à la réaction et surtout à participer activement à la recherche de solutions idoines. Il ne faut pas tout peindre en noir mais pour arriver à trouver des solutions il faut se sacrifier et accepter aller chercher les moyens nécessaires là où ils se trouvent.

Cela afin de permettre aux populations surtout aux femmes et aux jeunes des villes et villages et des différentes localités de comprendre les enjeux de la participation citoyenne à la résolution des problèmes. La Coalition citoyenne pour la défense de la patrie l’a si bien compris aujourd’hui. Et c’est en cela qu’elle lance un appel à tous les jeunes, femmes, hommes de tout âge à se joindre à elle pour qu’ensemble une solution soit trouvée au plus vite sinon le pays risque de perdre beaucoup trop de ses fils.

La COCIP interpelle les bonnes volontés, les autres responsables associatifs et acteurs du développement à se mettre ensemble pour qu’on fasse barrage aux barbares sans foi ni loi qui écument nos contrées en semant la désolation et le chaos.

Dans les jours, semaines et mois à venir, la COCIP entreprendra des actions de sensibilisations, de formations et d’informations, elle organisera aussi des manifestations de protestation sur toute l’étendue du territoire nationale pour dénoncer la passivité des autorités, la non prise en compte des préoccupations des populations. D’autres actions pourraient voir le jour et la COCIP se réserve le droit d’en décider de façon collégiale. Aucun grand enjeu, aucune guerre n’a pu se remporter sans le préalable de l’union sacrée qui suppose le dépassement des considérations particulières, personnelles, politiques par la réconciliation nationale. L’alternance générationnelle utile ne pourra se faire qu’avec une jeunesse responsabilisée ayant elle-même renoué avec les valeurs positives perdues.

« Ensemble construisons l’avenir du Burkina Faso ! »

Aristide OUEDRAOGO, JOURNALISTE/EDITORIALISTE
Porte-Parole 78893271/62041931
Idrissa COULIBALY
OUAGADOUGOU secteur 52 Arrondissement 12
Léa SAMA
OUAGADOUGOU secteur 8
ZOUNGRANA Wendkuuni
OUAGADOUGOU Secteur 47, arrondissement 11
KAGAMBEGA Clément OUAGADOUGOU
Secteur 47 Arrondissement 11
OUARME Arouna OUAGADOUGOU
Secteur 16 Tampouy
Wendpouiré Aristide OUEDRAOGO
Côte d’Ivoire
Jean Faustin Arthur OUEDRAOGO
Secteur 27 OUAGADOUGOU
Sylvie KABORE
OUAGADOUGOU
Charles BAKO
OUAGADOUGOU Rimkiéta Arrondissement 3
Inès OUEDRAOGO
OUAGADOUGOU Secteur 16
Hermann Kudawo
OUAGADOUGOU Bendogo
Paré Williams
OUAGADOUGOU secteur 47 Ouaga.

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Vos commentaires

  • Le 24 juin 2021 à 14:19, par SAWADOGO En réponse à : Situation nationale du Burkina : La Coalition citoyenne pour la défense de la patrie (COCIP) se signale

    Scandale:la namaclature de vos dirigeants me pose bocoups de questions.es-cet une asociation a caractère familialle ?ou quoi ?je na sais rien.une OSC qui veut s’etendre dans tous le pays ne doit pa avoir a son sain 96% de dirigeant avec un patronyme unique .l’initiative est a saluer,mais revoyez votre copie.

  • Le 24 juin 2021 à 14:33, par Le réaliste En réponse à : Situation nationale du Burkina : La Coalition citoyenne pour la défense de la patrie (COCIP) se signale

    Si ce n’est pas encore une organisation de trop, les idéaux sont louables et les pensées réfléchies et réalistes. Cependant, l’expérience a démontré que la plupart des regroupements similaires déjà sur le terrain sont à la limite à but lucratif ; c’est à dire que l’argent est la finalité ? A travers des requêtes à l’adresse des mêmes autorités dont les actions de gouvernance sont décriées, dans le but d’obtenir des financements pour simuler des activités et se partager. C’est ainsi que fonctionne le Faso depuis l’ère CDP. Tout ce que vous avez dénoncé comme mal gouvernance, corruption, gabegie et détournement sinon gaspillage des deniers publics, l’a déjà été avant par vos devanciers.
    Tout en vous souhaitant plus succès, je fonde l’espoir que vous serez différents des autres, c’est à dire digne de conscience et véritablement intègre.
    Autrement, on est vraiment accoutumé de la théorie Burkinabè maintenant.

  • Le 24 juin 2021 à 14:49, par WES En réponse à : Situation nationale du Burkina : La Coalition citoyenne pour la défense de la patrie (COCIP) se signale

    "Le processus démocratique en Afrique entamé depuis les années 90 a permis aux différents pays de donner aux citoyens la possibilité de s’exprimer à travers des organisations de la société civile (OSC)." Voici une phrase que la Coalition Citoyenne pour la défense de la Patrie (COCIP) devrait supprimer e son manifeste, si elle se veut vraiment dignement burkinabè.

    C’est de pareilles phrases écrites, en général, inconsciemment qui montre combien nous-mêmes Africains, nous sous-estimons et pensons que ce sont les autres qui nous ont amené la "la possibilité de s’exprimer". Non ! Les formes d’expressions des citoyens existaient bien avant l’imposition d’un type de démocratie par l’Occident, qui en réalité n’a ni teneur ni profondeur, puisqu’ à bien regarder, ça ne se limite dans nos pays africains qu’à des élections prétendues "libres" et "indépendantes". Et là encore, nous savons toutes et tous les mécanismes des impérialistes pour qu’un candidat favorable à eux, passe. Un pays qui arrive à organiser des "élections apaisées" dans nos pays, ça suffit pour que l’occident le déclare "modèle démocratique". Les autres questions démocratiques de fond ne comptent pas comme critère de mesure pour ce qui concerne nos pays.

    Donc, chers Africains, chers Burkinabè, soyons perspicaces lorsque nous concevons nos écrits, à plus forte raison, un manifeste. On s’insulte, on se vend d’avantage à l’autre au lieu d’aspirer à l’autonomie. Les processus ou méthodes démocratiques existaient dans nos sociétés bien avant l’arrivée du blanc. Malheur nous en a pris d’ailleurs que ces blancs soient venus. Sinon, nous aurions évolué / grandi par nous-mêmes de nos racines jusqu’à sortir du sol, avec nos expériences bonnes comme mauvaises. C’est ainsi qu’on aurait p bâtir des sociétés avec des gestions politiques et sociétales mieux que nous les connaissons aujourd’hui. Encore, une fois, malheur nous est arrivé que ces blancs soient venus interrompre le cours de notre propre évolution. Les occidentaux vivent sur le leur propre processus. Ils sont toujours bien rattachés à leur cordon ombilical historique intrinsèque (avec bonnes comme mauvaises expériences). Aucun coin du monde n’a connu de barbarie égale à celle que l’Europe a connue. La barbarie historique européenne est la pire et bête possible qui puisse exister : depuis leurs ancêtres, les Mongols (dont clan du frère et celui du cousin s’entretuaient à cause de terre, de femmes etc.) jusqu’à leur envahissement de l’actuel territoire qui devint plus tard l’Europe. Ici ils ont trouvé des Noirs (qui n’avaient pas d’armes) qu’ils ont massacrés. Une fois installés, ils ont continué à se battre à cause de religion, à cause de soi-disant race pure etc. Cheikh Anta Diop écrit qu’il se passait à peine UN JOUR sans qu’il y ait conflits entre eux. Vous voyez, pas débile ça ? Donc, c’est à partir de ces expériences, pour la plupart sanglantes, qu’ils sont sortis. Ils se sont entendus entre eux, et maintenant c’est l’impérialisme qu’ils ont engagé contre des peuples d’autres continents. Réserves au Canada et USA, favelas au Brésil et townships en Afrique du Sud sont entre autres leurs marques. Là où ça leur plaisait, ils chassent ou tuent les autochtones et s’installent. Tout cela, c’était dans la dynamique de la colonisation. Dans des pays comme les nôtres, il ne leur faisait pas bon vivre, mais les ressources les intéressaient. Et voilà des lois et mécanismes mis en place pour en avoir le contrôle ; ce perdurent et qui donne lieu au fléau qu’on connait aujourd’hui.

    Bref, pensez-vous que les "possibilité de s’exprimer", la liberté d’expression qu’on débite aujourd’hui à tout bout de champs, est optimale ? On patauge dans un libertinage nauséabond et on s’y complaît. Pauvres de nous sans repère.

  • Le 25 juin 2021 à 06:15, par HUG En réponse à : Situation nationale du Burkina : La Coalition citoyenne pour la défense de la patrie (COCIP) se signale

    Soyez forts et courageux si vous etes honnetes car le mpp et accolytes n aiment pas ces genres d association.On tue les gens ,il y a la vie chere ,la mal gouvernance.. la corruption mais personne ne dit mot sauf les rares journalistes et autres courageux.

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