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Faisons mousser Chérif Moumina Sy : Ancien soldat de la liberté d’expression, président du CNT, ministre d’État

Publié le mardi 25 mai 2021 à 10h40min

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Faisons mousser Chérif Moumina Sy : Ancien soldat de la liberté d’expression, président du CNT, ministre d’État

Un homme, c’est connu à plusieurs vies. Il ne faut pas être un adepte de la métempsychose ou des spiritualités asiatiques pour le savoir. Les conditions physiques déterminent les pensées. C’est ce que Marx dit : « Ce n’est pas la conscience des hommes qui détermine leur être ; c’est inversement leur être social qui détermine leur conscience ». Les hommes changent et ce qu’ils ont aimé hier, ils peuvent le détester aujourd’hui dès lors que leurs conditions d’existence ont changé.

Notre ministre d’État, ministre de la défense et des anciens combattants, était en tournée pour « conforter le moral des troupes » en lutte contre les groupes terroristes. Dans ces tournées VIP avec les grands moyens : hélicoptère, journalistes embarqués, et les cérémonies obligées de présentation des honneurs, notre ministre qui sait s’y faire avec la démarche martiale, l’air sérieux, le pas lent de celui qui en a vu d’autres, et à qui on ne le fait pas, passe en revue les troupes devant le drapeau national. Et, content de sa prestation, parle à ses soldats de la communication de la guerre et des vrais soldats qu’il a envoyés au front et dont il est fier du patriotisme.

C’est ainsi qu’il nous apprend une nouvelle très importante dans la lutte qu’il mène contre les terroristes : « ça fait très mal d’entendre des gens qui se moussent devant leur bière dire que les militaires ne font rien. À ceux-là, nous avons toujours dit que quiconque est prêt à s’engager, nous sommes prêts à le former et à l’envoyer ici (ndlr au front), parce que c’est trop facile de mépriser l’engagement patriotique des militaires. »

A-t-on le droit de critiquer la situation du pays face aux groupes terroristes ?

En filigrane de la déclaration du ministre de la Défense, il y a le droit d’opiner sur la mauvaise passe dans laquelle le pays est, qui est remis en cause. Il y a un double refus réel qu’on exprime notre indignation et notre révolte et celui de nous dire la vérité. Même les représentants du peuple à l’Assemblée n’ont rien appris avec le discours du premier ministre sur l’état de la Nation. Rien sur la situation réelle dans les régions les plus impactées par le terrorisme : Sahel, Est, Centre nord, Nord, Boucle du Mouhoun. Quelles parties de ces régions sont sécurisées, et ne sont plus en rouge, M. le ministre ?

Mieux, en plus de ces régions, les régions du Sud-ouest et les Cascades ont subi des attaques, et on devrait la fermer et regarder le ministre de la Défense parader tout de blanc vêtu ? Mais que signifie cette symbolique du blanc sur des champs de bataille ? Lui qui accuse les autres de manquer de patriotisme, est ce qu’il agite le drapeau blanc ?

L’option de négocier qui se dessine sous nos yeux et qui n’est pas clairement affichée est lourde de conséquences puisque l’État se cache toujours et laisse les communautés accorder ce que les terroristes réclament. M. le ministre de la Défense, avez-vous autorisé des maires et des chefs de village à négocier avec les terroristes ?

Dans les quartiers de Ouagadougou, nous vivons chaque jour avec cette guerre. Nous sommes interpellés par le regard triste d’une maman accompagnée d’un enfant à qui les portes de l’instruction sont fermées. Des femmes qui cherchent des petits boulots et des piécettes qui, rassemblées, feront un repas. Ces personnes, ce sont celles que vous appelez « personnes déplacées internes ». Pour vous ce sont des statistiques, vous ne les croiserez pas en tête à tête pour voir le désespoir dans lequel elles vivent après avoir été chassées de chez elles en perdant maris et frères. À cause d’elles et pour elles, nous sommes en droit de dire que ça ne va pas. Quand est-ce qu’elles retrouveront leur dignité perdue et regagneront leur village, leur maison, où elles vivaient sans tendre la main ?

Des groupes terroristes qui nous attaquent, lesquels avez-vous chassés du territoire national ? Pourquoi M. le ministre n’êtes-vous pas capable de nous dire qui nous attaque ? On est lassé des communiqués parlant d’hommes armés non identifiés. Pendant cinq ans on ne connaît pas notre ennemi, comment allons-nous le battre, puisque on n’ose pas le nommer, le désigner, l’identifier. Avons-nous à faire à des fantômes, est-ce des esprits qui surgissent tuent les populations et s’en vont ?

M. le ministre, vos propos montrent les déficiences de notre appareil sécuritaire, nous ne gagnerons pas cette guerre par plus de chair à canon comme vous le pensez, en envoyant au front des volontaires et tous ceux qui vous critiquent pendant que vous les visiterez par avion. Il nous faut de l’intelligence. De l’intelligence tactique et stratégique, c’est ce qu’il nous faut. Et vous ne perdez rien en écoutant ceux qui se moussent devant leur bière. Vous devrez les remercier, car ce sont leurs plaintes et critiques qui vous ont permis d’être là où vous êtes, de succéder à votre prédécesseur.

Vous aimez voir la poutre dans les yeux des autres comme quand vous reprochez à l’Afrique du Sud de ne pas aider notre pays. Nous sommes un pays indépendant et c’est à nous de gagner cette guerre qui nous est imposée. Ce ne sont pas la France, l’Afrique du Sud ou la Russie qui nous libèreront, c’est à nous de nous battre tous ensemble, de mettre nos intelligences en commun pour comprendre les problèmes auxquels nous faisons face et rechercher les solutions ensemble.

Le fondateur de Bendré a abandonné la défense de la liberté d’opinion depuis qu’il est sous les ors de la République, sinon il ne s’attaquerait pas à ceux qui « se moussent devant leur bière ». Comme il est un connaisseur des boissons mousseuses, on ne lui apprend rien en lui disant que le champagne est un vin mousseux et qu’en matière de bulles, il en possède plus que la bière. Les amateurs de champagne seraient-ils plus patriotes que les buveurs de bière (kèmè kèmè) ?

En 2015, Moumina Cherif Sy disait que si c’était à la place de la révolution que l’on choisissait le président de la transition, il aurait été préféré à Michel Kafando. Il a beaucoup changé depuis. Il semble en panne d’énergie, d’idées. Peut-être a-t-il surestimé ses capacités, on n’est pas chef de guerre parce que son papa était général. Si on perd ses capacités d’écoute, on fait le petit enfant qui croît que l’essentiel est dans le paraître et la parade. Et on essaie d’opposer les gens du peuple aux soldats qui se font tuer.

Les critiques sont adressées aux responsables, ceux qui sont à la tête du pays et de l’armée. Si on ne supporte pas la critique, le devoir de redevabilité, on évite les fonctions publiques. Parce, qu’est-ce qu’un ministre ? Il est un serviteur du peuple à qui il doit sa place et ses honneurs.

Sana Guy
Lefaso.net

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Vos commentaires

  • Le 24 mai 2021 à 16:12, par koh En réponse à : Faisons mousser Chériff Moumina Sy : Ancien soldat de la liberté d’expression, président du CNT, ministre d’État

    mr Sana
    une question : vous en tant que Burkinabè et patriote quelles est votre contribution pour lutter contre ces terroristes ?
    le pays en guerre et selon les anciens, dans de pareil circonstances, TOUT HOMME VALIDE DOIT ALLER AU FRONT
    Enfin si vous avez des infos ou des méthodes pour les identifier n’hésitez pas si vous êtes un burkinabè

    • Le 25 mai 2021 à 10:33, par Yako En réponse à : Faisons mousser Chériff Moumina Sy : Ancien soldat de la liberté d’expression, président du CNT, ministre d’État

      Écoutez,soyons honnêtes le pays senlise dans la guerre faute de stratégie claire.Le Chérif national à travers cette sortie exprime un aveu d’échec idem pour le pm lors de son discours sur l’état de la nation devant la représentation nationale. Disant cela n’a rien de méchant c’est pas un jugement c’est un constat.

      • Le 25 mai 2021 à 12:33, par Ka En réponse à : Faisons mousser Chériff Moumina Sy : Ancien soldat de la liberté d’expression, président du CNT, ministre d’État

        Mon frère internaute ‘’’Yako’’’ tu es très indulgent. Ce qu’il fallait dire, c’est par ce que le président Roch Kaboré est sortie de sa réserve mouta mouta il y a quelques jours pour taper sur les fesses de quelques ministres, qu’on voit des sorties VIP pour impressionner le peuple. Depuis leurs nominations et ré nominations, on ne les voyait pas sur le terrain, ils étaient avec leurs boubous et babouches dans les bureaux climatisés, oubliant le peuple primaire. C’est ça la réalité. Ton vieux Ka est dans son champ pour avoir quelques sacs de maïs en Octobre prochain. Porte toi bien là-bas.

  • Le 24 mai 2021 à 16:15, par Lom-Lom En réponse à : Faisons mousser Chérif Moumina Sy : Ancien soldat de la liberté d’expression, président du CNT, ministre d’État

    Mr SANA Guy, vous êtes libres d’opiner sur l’opinion du Ministre de la défense mais retenez ceci : si les autres citoyens n’ont pas le monopole de la vérité ou du mensonge, s’ils ne sont nullement le centre du monde, eh bien c’est avec vous journalistes y compris. Un vrai journalistes, c’est celui qui sait nuancer ses propos quand il n’est pas sûr de l’information qu’il véhicule. Vous remarquerez que depuis quelques années, certains journalistes ont opté pour les raccourcis pensent ainsi se faire populaires mais la réalité finit par les rattraper et leur clore le bec ! Le cas de notre ami LADJI BAMA est très illustratif à ce propos ! Ce que nous ne souhaitons pas dans notre presse, c’est les critiques infondées qui finissent pas entamer la crédibilité des braves journalistes et autres professionnels de la communication !

  • Le 24 mai 2021 à 16:59, par Un Burkinabê En réponse à : Faisons mousser Chérif Moumina Sy : Ancien soldat de la liberté d’expression, président du CNT, ministre d’État

    Monsieur Guy SANA, je pense que votre écrit est très biaisé. Si j’étais le Président du Faso, il ya longtemps que j’aurais mis en place des mesures de Contrôle de la consommation de l’alcool. On pourrait réduire les heures d’ouverture des débits de boissons (18h à minuit pour les maquis et 20h à 2h du matin pour les boites de nuit). Arrêtons de consommer à outrance les mousses et libérons notre pays.

  • Le 24 mai 2021 à 17:13, par Sidpawalemde Sebgo En réponse à : Faisons mousser Chérif Moumina Sy : Ancien soldat de la liberté d’expression, président du CNT, ministre d’État

    Hum... De quoi parle le texte ?

    Car à vrai dire, la citation du ministre de la défense n’a aucun lien avec la littérature que nous a pondu M. Sana ?

    Chérif Sy n’est pas militaire, mais aurait dit (foi de M. Sana) que "ça lui fait mal qu’on dise que les militaires ne font rien". La critique ne lui est pas adressée pour qu’on dise qu’il y serait réfractaire, et il n’a pas répondu pour lui-même mais pour les militaires.

    On peut tout à fait écrire un article pour fustiger le manque de résultats spectaculaires dans la lutte contre le terrorisme, ou des choix stratégiques faits jusqu’à présent, ou la personne même du ministre d’état. Mais prendre cette citation comme prétexte n’est pas très pertinent et sent le faux procès.

    Vous faites bien de rappeler que Chérif Sy a fait ses preuves dans la défense de la liberté d’expression, la recherche de la justice pour Norbert Zongo, le dévouement à la nation pendant la transition et l’attachement à la démocratie pendant le coup d’état. Aujourd’hui encore, en acceptant ce poste exposé aux critiques comme les vôtres de ministre de la défense d’un pays attaqué par le terrorisme en pleine refondation de l’armée, il fait preuve de patriotisme.

    Mais dites-moi M. Sana, quel groupe terroriste avez-vous, vous-même chassé du territoire national pour poser cette question à d’autres ? Ou n’êtes-vous pas concerné ?

    Ou plus simplement, dans votre domaine la communication, que faites-vous pour chasser du territoire médiatique national la désinformation, la démoralisation des troupes, les attaques mesquines intestines, les désignations de bouc émissaire et autres "fake news" ?

    NB : Quelqu’un a écrit : "Si on ne supporte pas les critiques, on évite les sorties publiques". (j’ai remplacé fonctions par sorties)

  • Le 24 mai 2021 à 17:41, par Sacksida En réponse à : Faisons mousser Chérif Moumina Sy : Ancien soldat de la liberté d’expression, président du CNT, ministre d’État

    Je suis tout a fait d’accord avec l’analyse pertinente de Sana Guy ; et Thomas Sankara disait que : "Un Peuple conscient ne saurait confier la defense de sa patrie a un groupe d’hommes quelles que soient leurs competences. Les Peuples conscients assument eux memes la defense de leur patrie. Nos forces armees ne constituent qu’un detachement specialise que le reste du peuple pour les taches de defense et de securite interieure et exterieurs du Burkina Faso. Depuis presque 6 ans que cette guerre terroriste nous a ete imposee ; mais nos dirigeants politiques actuels en matiere d’organisation et de fonctionnement ont peche dans la strategie intellegeante car il fallu des critiques des citoyens durant trois ans, pour que les VDP soient mis en place et avec des insuffisances. De surcroit l’orientation politique et patriotique semble faire defauts ; et malheureusement cela nous coute tres cher et nous perdons des hommes civils et militaires ; et des milliers de vies detruites car le terrorisme ne recule pas. Que faire ? Il faut revoir nos strategies de defense et de securite en banissant tous les calculs politiciens et en mettant des hommes tres competents et visionnaires a la place qu’il faut car notre Patrie est toujours en danger. Des moyens materiels s’emble t-il existent mais il faut en plus des moyens des strategies intelligentes et des visions pertinentes gagnantes qui permettent de gagner la victoire sur nos ennemis. Salut.

    • Le 25 mai 2021 à 11:01, par moi En réponse à : Faisons mousser Chérif Moumina Sy : Ancien soldat de la liberté d’expression, président du CNT, ministre d’État

      "Je suis tout a fait d’accord avec l’analyse pertinente de Sana Guy ; et Thomas Sankara disait que : "Un Peuple conscient ne saurait confier la défense de sa patrie a un groupe d’hommes quelles que soient leurs compétences. Les Peuples conscients assument eux mêmes la défense de leur patrie. Nos forces armes ne constituent qu’un détachement spécialisé que le reste du peuple pour les taches de défense et de sécurité intérieure et extérieurs du Burkina Faso."

      C’est exactement de ça dont parle le Ministre d’Etat, Ministre en charge de la défense en disant que ça lui fait que des gens disent que les militaires ne font rien.

  • Le 24 mai 2021 à 20:21, par Belgré En réponse à : Faisons mousser Chérif Moumina Sy : Ancien soldat de la liberté d’expression, président du CNT, ministre d’État

    Ce journaliste a courageusement produit un article d’excellente facture. Des vérités et le ressenti des sans voix sont dits. Bravo à lui.
    L’article peut déplaire, c’est ça aussi la démocratie.

  • Le 24 mai 2021 à 21:13, par KingBaabu En réponse à : Faisons mousser Chérif Moumina Sy : Ancien soldat de la liberté d’expression, président du CNT, ministre d’État

    Pour quiconque n’aime pas Cherif Sy, ce texte est la bienvenue. Bien écrit, le phrasé est impeccable. Mais pour quiconque se veut objectif, il y a certainement à en redire. Devant l’incapacité du commandant en chef Sa Majesté Rocco II de Tuiré de se rendre au front (il préfère plutôt les salons feutrés des salles parisiennes), il faut bien que quelqu’un aille galvaniser les troupes, et avec les mots choc qu’il faut. Tout adepte de bière blonde que je suis, je ne me sens nullement interpellé par Cherif Sy parlant de personnes qui critIquent les militaires en moussant la bière, ça me donne plutôt le sourire. Cet article, même bien écrit, manque d’objectivité et ressemble à un billet d’humeur dont Lefaso.net aurait pu nous faire l’économie.

  • Le 25 mai 2021 à 07:04, par L’artiste En réponse à : Faisons mousser Chérif Moumina Sy : Ancien soldat de la liberté d’expression, président du CNT, ministre d’État

    Mr Sana Guy, le journaliste omniscient, même en matière de défense, prêt à dresser ses poils quand on parle des journalistes "à la critique facile". Je pense que ce journaliste à intérêt à respecter les gens dans leur métier comme il le réclame pour le métier de journaliste. Mrs les journalistes, arrêtez vos coups de gueule insultants car c’est parce que certains acceptent de mettre leur vie en danger au front que vous avez le temps de gueuler ici à Ouaga. En plus, ça sent, excusez-moi, le "mal élevé". Liberté d’expression ne veut pas dire "raconter des balivernes" !

  • Le 25 mai 2021 à 08:28, par Très Intrigué En réponse à : Faisons mousser Chérif Moumina Sy : Ancien soldat de la liberté d’expression, président du CNT, ministre d’État

    Cet article, je vous assure il m’intrigue. Je me suis posé mille et une questions. D’abord le titre. "Faisons mousser Chérif Sy". Je me demande bien quel est le rapport avec le fond qui en est à l’opposé. Ensuite je me suis demandé si M. Sana a un problème personnel avec M. Sy. Je me suis par ailleurs demandé si M. Sana est un bon buveur de bière qui s’est senti égratigné par les propos de M. Sy.
    Vous savez, dans notre pays, on a la critique plus que facile. Et je dis et redis, l’insurrection populaire ne nous a pas fait que du bien. Elle a fait croire à tout le monde et à n’importe qui qu’il est super intelligent et qu’il peut être assis à Kossiam.
    Cher M. Sana, connaissez vous le chant des balles ? Je ne parle pas du bruit des détonations. Je parle du chant des balles. Je pense que non, vous ne le connaissez pas. D’ailleurs, je pense que les nombreux buveurs de bière kèmè kèmè ne le connaisse pas non plus. Quand on ne connais pas ce chant, on ne mousse pas sa bière pour critiquer les soldats au front qui connaissent ce chant. Quand vous l’entendez, ce chant, c’est que "l’ange de la vie" vous a poussé sur le côté au moment ou "l’ange de la mort" fonçait droit sur vous. Ce chant aussitôt entendu aussitôt s’estompe-t-il. Sauf que parfois au moment ou vous vous y attendez le moins, il fredonne dans votre tête.
    Si vous aviez écris dans le sens de demander que les dotations de matériels soient plus conséquentes et que nous formions plus d’éléments dans les forces spéciales que se soit dans l’armé, la gendarmerie et la police, si vous aviez appelé à encore plus de collaboration entre les populations et les FDS, nous vous aurions suivis.

  • Le 25 mai 2021 à 08:32, par Raogo En réponse à : Faisons mousser Chérif Moumina Sy : Ancien soldat de la liberté d’expression, président du CNT, ministre d’État

    @ Guy SANA,Merci pour votre pamphlet fort audacieux mais tout de même "objectif"
    "Si on ne supporte pas la critique, le devoir de redevabilité, on évite les fonctions publiques." Le pouvoir émane des citoyens qui ont le droit régalien de la critiques pour ce qui concerne la gestion de leurs biens et personne.

  • Le 25 mai 2021 à 09:39, par Na Bleta En réponse à : Faisons mousser Chérif Moumina Sy : Ancien soldat de la liberté d’expression, président du CNT, ministre d’État

    Salut !
    En matière de défense de la Nation, que deviennent tous ceux qui ont été formés dans la prestigieuse école militaire du Kadiogo aujourd’hui P.M. ? Je crois savoir qu’on doit pouvoir compter sur eux quand ça ne va pas dans le pays ? Ils ne sont plus volontaires pour la défense du Faso ?

  • Le 25 mai 2021 à 10:07, par Sam En réponse à : Faisons mousser Chérif Moumina Sy : Ancien soldat de la liberté d’expression, président du CNT, ministre d’État

    Sans vouloir trancher entre le ministre de la défense et notre journaliste, je dirais qu’il faut reconnaitre au peuple sont droit de dénoncer ce qui ne va pas dans le pays, et à l’exécutif son droit de justifier ses actions et ses choix stratégiques.

  • Le 25 mai 2021 à 10:34, par Thién En réponse à : Faisons mousser Chérif Moumina Sy : Ancien soldat de la liberté d’expression, président du CNT, ministre d’État

    Bravo et merci pour l’analyse !
    Le journaliste n’a fait qu’une analyse des propos tenus par ce responsable qui a manqué de modestie et qui veut donner des leçons !
    On comprend le bord et la réaction de certains internautes qui sont allergiques aux critiques...! Mais c’est comme cela les débats !

  • Le 25 mai 2021 à 10:37, par SM En réponse à : Faisons mousser Chérif Moumina Sy : Ancien soldat de la liberté d’expression, président du CNT, ministre d’État

    Autant vous (auteur de l’article) et moi avons le droit de critiquer le ministre, autant lui aussi, il a le droit de nous critiquer. Donc souffrez qu’il vous dise que ça lui fait mal vos propos.

  • Le 25 mai 2021 à 11:12, par zemosse En réponse à : Faisons mousser Chérif Moumina Sy : Ancien soldat de la liberté d’expression, président du CNT, ministre d’État

    Je félicite Sana pour cet écrit qui dépeint éloquemment ce que deviennent certains illuminés qui parviennent aux sommet de l’état. J’avais du plaisir à lire le canard de Cherif Sy : Bendre. J’ai écrit ici même : pourquoi Cherif avait toujours cette mine de constipé lorsqu’il apparaît ? Vous ne l’avez pas publié. Vous voilà aujourd’hui le pourfendant. Et je suis d’accord avec vous.

  • Le 25 mai 2021 à 11:19, par Desi Camille En réponse à : Faisons mousser Chérif Moumina Sy : Ancien soldat de la liberté d’expression, président du CNT, ministre d’État

    "" Pendant cinq ans on ne connaît pas notre ennemi, comment allons-nous le battre, puisque on n’ose pas le nommer, le désigner, l’identifier. Avons-nous à faire à des fantômes, est-ce des esprits qui surgissent tuent les populations et s’en vont"". Je suis etonne qu’un journaliste puisse ecrire ces lignes. Cecite volontaire ou provocation politique ? en tout cas, rien de professionnel que d’affirmer cela. Qui attaque ? on connait. Qui les instruit ? on connait. Qui leur donne les moyens ? on connait. Cessez de nous endormir en disant qu’on ne connait pas notre vis-a-vis.

  • Le 25 mai 2021 à 11:44, par moi En réponse à : Faisons mousser Chérif Moumina Sy : Ancien soldat de la liberté d’expression, président du CNT, ministre d’État

    Voici ce que le Ministre a dit : « ça fait très mal d’entendre des gens qui se moussent devant leur bière dire que les militaires ne font rien. … »
    L’objectivité voudrait qu’on analyse les propos du Ministre en faisant abstraction des mots : "qui se moussent devant leur bière". et vous aurez : « ça fait très mal d’entendre des gens dire que les militaires ne font rien. … »
    Je laisse la latitude à chaque personne vivant dans les limites territoriales du Burkina Faso et même au delà et qui porte ce pays dans son cœur de tirer les conséquences cette affirmation du Ministre d’Etat, Ministre de la Défense Nationales et des Anciens Combattants.

  • Le 25 mai 2021 à 11:48, par Sacksida En réponse à : Faisons mousser Chérif Moumina Sy : Ancien soldat de la liberté d’expression, président du CNT, ministre d’État

    Merci KingBaabu, c’est pourquoi depuis 2016 nous avons toujours preconise la remise a plat total des Recettes et des Depenses du Burkina Faso. Ansi donc chaque corps de metiers serait remunere de maniere raisonnable et en evitant trop d’ecarts entre bien sur les categories d’agents et cadres civils et militaires. Les avantages et les primes s’il y’en a doivent etre repartis equitablement sans trop de disparites entre les travailleurs ou cadres civils et militaires. Mais tout cela en essayant de respecter bien sur les critetes de convergences et les taux de 35% ou 40% des Recettes Nationales a ne pas depasser. Malheureusement, ce sont les politiciens qui s’accaparent des bons salaires et des avantages enormes tels que les Caisses Noires
    En effet, laissant perdurer cette situation anormale, les dirigeants politiques commettent des erreurs parce que cela peut diminuer le patriotisme, car s’il y’en a tout le monde doit en profiter et s’il y’en a pas tout le monde doit serrer la ceinture. Il faut Banir les deux poids et deux mesures. Salut.

  • Le 25 mai 2021 à 12:11, par Ka En réponse à : Faisons mousser Chérif Moumina Sy : Ancien soldat de la liberté d’expression, président du CNT, ministre d’État

    Très bonne analyse Sana : Car, un ministre sans une culture politique est un ministre sans valeur. Et comme je ne cesse de le répéter dans ce forum de la célèbre phrase du feu l’honorable ‘’’’Koffi Annan’’’’ C’est l’ignorance, et non la connaissance, qui dresse les hommes les uns contre les autres.

    Je retiens cette partie de l’analyse de Sana qui m’interpelle : ’’Les critiques sont adressées aux responsables, ceux qui sont à la tête du pays et de l’armée. Si on ne supporte pas la critique, le devoir de redevabilité, on évite les fonctions publiques. Parce, qu’est-ce qu’un ministre ? Il est un serviteur du peuple à qui il doit sa place et ses honneurs.’’

    Tu as raison Sana : Un régime qui refuse d’entendre les critiques, et, pire, qui les fait taire par tous les moyens possibles et imaginables, n’a aucun avenir dans un pays comme le Burkina dont le peuple dit ’’’Quand ça ne se fait pas, ça ne se fait pas.’’’.

    Mes chers amis d’internautes de bonne foi : ’’’’Dénoncer les choses qui ne vont pas comme le fait Sana, n’est ni une offense ni une atteinte à la sécurité nationale. Bien au contraire, c’est une aide vers la perfection (qui, quoi qu’il en soit, n’est plus de ce monde...) et lui il a osé, dont soyons réalistes. Tant qu’on sera dans un Faso dont on ne critique pas comme c’était au temps d’un dictateur avec ses fillettes du RSP qui tirent sur tout ce qui bouge, où les initiatives individuelles est totalement dans le seul but de ne pas faire profiter à la collectivité, et souvent "récupérées" par des margouillats ou instrumentalisées à des fins politiques partisanes, le pays ne pourra pas avancer.

    En lisant quelques internautes qui en veulent à l’auteur de l’analyse, je leur dit de relire l’analyse attentivement, car la vérité blesse parfois, mais il faut savoir la regarder en face plutôt que faire la stratégie de l’autruche ou imputer nos propres faiblesses a la lâcheté. Devenons des adultes au lieu de gâcher notre intelligence à des fins strictement individuelles et notre potentiel comme on le fait systématiquement depuis l’indépendance avec nos dirigeants valets et poltrons.

    Sana a raison, quelques ministres ont toujours porter fièrement leur titre ’’ministre climatiseurs’’ au lieu de servir le peuple sur le terrain. L’histoire retient d’eux que ce sont des vulgaires sicaires, leur véritable identité. Et à chaque fois, qu’ils le tronqueront contre un autre titre, des analystes comme Sana et les internautes de bonne foi seront là pour le leur rappeler que le Burkina a besoin des vrais serviteurs de l’état. Ce n’est pas avec les obséquieuses louanges et les cirages de pompes à tout vat, disant, ’’madame la marquise que tout va bien qu’on progresse, mais par des analyses objectives comme celle-là, quitte à ce qu’elles soient désagréables à entendre, qu’on avance. Quelquefois la vérité de Ka blesse, mais ne tue pas.

  • Le 25 mai 2021 à 13:26, par sidsomde En réponse à : Faisons mousser Chérif Moumina Sy : Ancien soldat de la liberté d’expression, président du CNT, ministre d’État

    Je suis très loin de Sy mais je pense qu’on ne critique pas un ministre de l’armée comme on le ferait sur un qui est civil.
    Si vous voulez étaller tout ce qui se passe au front vous risquerez de créer une grave psychose et même révéler à l’énémi les stratégies de nos combattants, je crois que c’est pour cela qu’on appelle l’armée la grande muette.

  • Le 25 mai 2021 à 14:05, par Bao-yam En réponse à : Faisons mousser Chérif Moumina Sy : Ancien soldat de la liberté d’expression, président du CNT, ministre d’État

    Il y a une incompréhension du message de Chérif Sy de la part de Sana Guy. Chérif s’indigne de ce que l’on dise que "les militaires ne font rien". Ce qui est très différent des critiques vis à vis de l’Autorité politique.
    Chérif Sy ne vous dit pas de ne pas critiquer l’autorité politique. Il vous dit de ne pas saper le moral de ceux qui risquent leurs vies sur le terrain. En plus, il faut faire la différence entre les soldats sur le terrain qui suivent les ordres et ceux qui ont un pouvoir de donner ces ordres. Vous pouvez critiquer l’efficacité des stratégies et tactiques militaires mais c’est différent de dire que les soldats ne font rien. Le manque de stratégie politique est aussi une autre histoire.

    • Le 27 mai 2021 à 07:03, par SOME En réponse à : Faisons mousser Chérif Moumina Sy : Ancien soldat de la liberté d’expression, président du CNT, ministre d’État

      Mon frère peut être que tu as raison de parler d’incompréhension mais vu l’architecture même de l’article il est clair que cet article est intentionnellement nocif. M Sana sait délibérément ce qu’il fait.
      Lefasonet utile et nécessaire de censurer mes interventions bien que je ne vois rien de négatif. En tout ils ne l’ont pas signalé. Le Burkina est plus que jamais dans une situation très critique. Si lefasonet accepte de publier de tels articles au nom de la liberté d’expression professionnelle, il faut accepter que l’on porte la contradiction. La carte de presse donne des droits mais aussi des devoirs. Le vrai journalisme s’exerce dans cet équilibre là. Or là j’ai plus des doutes à propos de cet article. Et même cette intervention lefasonet peut la censurer s il veut. Je n’en suis pas là premiere. J’assume mes positions
      SOME

  • Le 25 mai 2021 à 17:11, par Jean Pierre Guigueman En réponse à : Faisons mousser Chérif Moumina Sy : Ancien soldat de la liberté d’expression, président du CNT, ministre d’État

    "c’est à nous de nous battre tous ensemble, de mettre nos intelligences en commun pour comprendre les problèmes auxquels nous faisons face et rechercher les solutions ensemble".
    C’est exact. Et les burkinabe ont le droit de critiquer, et de faire peut être le procès des dirigeants pour les mettre face à leurs responsabilités. Mais attention toutefois de ne pas démoraliser les troupes sur le terrain.

  • Le 25 mai 2021 à 17:18, par Evariste Zongo En réponse à : Faisons mousser Chérif Moumina Sy : Ancien soldat de la liberté d’expression, président du CNT, ministre d’État

    Aujourd’hui le Burkina Faso veut la paix. En temps de guerre, sachons raisons gardées les commentaires inflammatoires pour laisser les professionnels faire leur boulot. Lorsqu’on aurait gagné la guerre, neutralisé l’ennemi, alors ceux qui veulent, peuvent aller sur les plateaux télé, écrire des tribunes et se pourfendre. Celui qui connaît le boulot qu’il aille au front. Pour le moment il n’y a pas mieux que les FDS et les VDP qui font le boulot au prix de leurs vies. Nous devons la boucler, au mieux les encourager. Donc celui qui mousse sa bière et tient des propos désobligeant, le ministre de la défense a aussi le droit de remonter le moral de ses troupes. S’il est vrai que chacun donne son opinion en démocratie. Si c’est la personne de Chériff Sy qui pose problème, allez vers lui et parler lui, Faites un papier sur lui, dépeigner le comme vous voulez mais de grâce, félicitons et encourageons totalement les FDS et VDP . Si le ministre Sy est là ou il est, c’est que c’est sa place, si vous êtes là ou vous êtes c’est comme ça aussi...

  • Le 26 mai 2021 à 09:18, par Damis En réponse à : Faisons mousser Chérif Moumina Sy : Ancien soldat de la liberté d’expression, président du CNT, ministre d’État

    Web master, laisse mon écrit passer SVP !
    Monsieur SANA, c’est justement des critiques faciles comme votre écrit le démontre dont parle Monsieur le Ministre de la sécurité !
    En vérité, vous devriez avoir un problème avec la personne de Monsieur SY. Il encourage ses troupes à travers leur courage (même s’il ne faut pas baisser la garde et qu’il faut redoubler d’efforts...) en interpellant des gens comme vous autres aux critiques faciles, surtout certains "godeurs" qui, n’étant plus lucides à un moment donné, se permettent de sortir des "choses" insensées et découragent du coup nos FDS !
    Franchement, certains journalistes se réclamant "professionnels" doivent revoir leur posture, leur copie, car c’est souvent insupportable.
    De toute façon, il a fait un appel solennel à tout patriote se sentant capable d’apporter un plus dans cette guère asymétrique, à ne pas hésiter. Vous M. SANA qui croyez que Monsieur le Ministre ne "fout rien", s’il vous plaît, l’appel vous est lancé et vous êtes invité à montrer de quoi êtes capables !
    Vive les burkinabè patriotes, vive nos FDS !
    La Patrie ou la Victoire, Nous vaincrons certainement !

  • Le 26 mai 2021 à 09:57, par Damis En réponse à : Faisons mousser Chérif Moumina Sy : Ancien soldat de la liberté d’expression, président du CNT, ministre d’État

    Merci @ Evariste ZONGO.
    Quelle belle analyse ! Vous avez tout résumé et merci pour cela !

  • Le 26 mai 2021 à 13:56, par ciceron IIème du nom sur la toile En réponse à : Faisons mousser Chérif Moumina Sy : Ancien soldat de la liberté d’expression, président du CNT, ministre d’État

    Bonjour chers tous. Parlant de comment le Burkina Faso lutte contre ces fous de Dieu qui endeuillent le pays entier et toute l’Afrique d’ailleurs, nous devons nous poser certaines questions.
    1. Est-ce la qualité, en termes de de nos combattants qui fait défaut ?
    2. Est-ce la qualité de l’action institutionnelle qui est en cause ?
    - Pour la question 1. Je suis formel. Nous avons des FDS conscients, compétents et résolument engagés. J’en veux pour preuve le nombre et l’engouement des candidats aux différents récrutements lancés à cet effet. Certains me diraient que c’est le manque de boulot ; et sur ce plan, je m’inscrit en faux sans plus de commentaire. J’ai toujours combattu et et combattrai toute opinion qui tendrait à dire que nos FDS ne font rien. Qu’ils manquent (ça se vérifie) de moyens et de commandement idoines pour conquérire des résultats souhaités en faveur des personnes et des biens leur est-ils imputable ?! Je dis que NON.!
    Je les félicite et les encouragent avec force. Puisse le Tout Puissant les assister dans leur noble mission.
    - Pour la question 2. Je dis que la gouvernance de l’institution n’est pas au niveau des défis, et c’est l’essentiel du problème. Les révélations faites à travers la presse et certains autres actes, faits et gestes en sont des preuves. On devrait, les gouvernants en 1er reconnaître et travailler à corriger ce comportement qui lamine le moral et la détermination des troupes plutôt que de s’agripper aux propos de ceux qui se mousseraient devant la bière qui, en mon sens, n’ébranlent pas nos vaillants soldats qui le savent fort bien heureusement.
    Sinon nous ferions venir les Boys américains ou les Israeliens, sous pareil commandement dans cette guerre, et le constat sera que ces derniers ne feront pas mieux que nos gars.
    Maintenant, que ce que dit le porteur de l’article en débat reflète une réalité, il n’empêche que personnellement je n’approuve pas le titre qui fait penser à une affaire de : « je vais en découdre avec X ou Y ».
    Aimablement ciceron IIeme.

  • Le 27 mai 2021 à 04:45, par KkngBaabu En réponse à : Faisons mousser Chérif Moumina Sy : Ancien soldat de la liberté d’expression, président du CNT, ministre d’État

    @ Cicéron II.
    Vous rappelez-vous la visite du Président à Djibo ? La garnison de Djibo était commandée par un lieutenant. Oui, il n’y a pas de colonel à Djibo, et nous sommes en guerre. Nos hommes ont de la valeur certes, mais il y a quelque chose qui ne va pas dans la chaîne de commandement.

  • Le 27 mai 2021 à 10:34, par BEN BONDON En réponse à : Faisons mousser Chérif Moumina Sy : Ancien soldat de la liberté d’expression, président du CNT, ministre d’État

    Chers tous, trouvons des solutions immédiates et durables afin d,en finir avec cette guerre qui n,a que trop durer avec son lot de victime au lieu de se la jouer politique.Sachez une chose on est dans le même FASO donc sauvons le. Sinon un jour nous allons le regretter que tu sois à Ouagadougou, Mansila, Banfora ou à Arbinda le Faso d,abord après on pourra se régler les comptes politiquement. Allons seulement.....

  • Le 27 mai 2021 à 13:53, par le Nomade En réponse à : Faisons mousser Chérif Moumina Sy : Ancien soldat de la liberté d’expression, président du CNT, ministre d’État

    Je crois qu’on ne peut pas en voiloir à M. Sana qui fait son travail de journaliste et de pouvoir critiquer les responsables qui nous dirignent y compris le ministre de la Défense. Le gouvernement doit l’accepter,, quand les populations n’ont pas de réponse à leurs questions, n’ont plus de repère, ils critiquent ceux qui en ont la responsabilité. Le PF, le gouvernement et donc le ministre de la Défense ont la lourde responsabilité de garantir la sécurité des populations sur chaque mètre carré du territoire. Malheureusement pour le moment, le un milloin de déplacés internes, les centaines d’écoles classes fermées, le millier de victimes sont là, pour nous rappeler que sur le plan sécuritaire il y a des dificultés énormes. Nos braves FDS au front font de leur mieux mais la triste réalité est là. Dans ces conditions, les critiques devraient être une occasion pour les dirigeants, le ministre de la défense en particulier, de revoir leur copie et l’améliorer. Que Dieu sauve le Faso et le Sahel

  • Le 28 mai 2021 à 16:41, par Ka En réponse à : Faisons mousser Chérif Moumina Sy : Ancien soldat de la liberté d’expression, président du CNT, ministre d’État

    Mon ami SOME : Depuis que les sites des réseaux Sociaux d’information sont apparus dans notre pays et à travers le monde, je ne sais pas combien de mes commentaires ont été sanctionnés ! Et cela fait partie de la vérité qui blesse souvent, mais ne tue pas.
    Je te comprends, et te redis comme d’habitude que ce sont nos différences d’internautes de bonne foi qui font la richesse des forums. Si on avait les mêmes chansons dans ce forum comme certains ont opté d’être partisan d’un tel, en déversant les mauvais cacas, personne ne s’intéressera à nos salades.

    J’ai mes raisons en soutenant cet écrit. Et cette raison est que les ministres clés devaient faire plus d’effort sur le terrain que dans les bureaux climatisés avec des babouches aux pieds toute la journée. Il a fallu que Roch Kaboré leur demande de faire plus d’effort qu’on voit certains sur le terrain et cela en VIP qui m’étonne. Et je pense que Thomas Sankara se retourne à plusieurs reprises là où il est.

    Si un certain Colonel Denise Barry était à la place d’autres, les choses bougeront, surtout sur la question sécuritaire e l’injustice qui ne regarde que moi ; car, il a fait ses preuves avec fermeté au moment de la transition. Continuons avec nos différences pour contribuer avec nos modistes commentaires, afin de faire avancer le pays que nous aimons toutes et tous. Merci de me lire, et porte toi bien avec ta famille.

    • Le 29 mai 2021 à 13:14, par SOME En réponse à : Faisons mousser Chérif Moumina Sy : Ancien soldat de la liberté d’expression, président du CNT, ministre d’État

      Heureux de te lire mon ami Ka. Comme tu as raison ! Si tu diffères de moi, loin de me léser, tu m,enrichis ! C est justement de nos différentes a sauvegarder qui me font fulminer. Les censures de fasonet (en dehors de celles justifiées par les insultes et autres provocations notoires) n’enrichissent pas le débat. Ceci est d’autant plus grave que cet article fait une attaque personnelle contre un responsable politique et pas des moindres : celui qui est une pièce clé à l’étape actuelle de notre pays. Non que les dirigeants ne doivent pas être attaqués, quelle que soit sa position, mais ils doivent l’être avec des arguments solides et non par animosité personnelle

      Tu connais Shérif Sy et son militantisme du lot de ceux de fessart. On peut certes diverger du « choix » de Shérif de rejoindre le MPP au pouvoir et s’asseoir avec certains sinistrés individus et le critiquer. Mais je ne le fais pas. D’ailleurs pourquoi lui Shérif à ce poste là ? Je ne te ferai pas l’insulte de pretendre t’apprendre les stratégies et tactiques dans la lutte révolutionnaire.
      Que serait l’Afrique (pas le Burkina seul) aujourd’hui si le visionnaire Sankara avait survécu ? Qu’est le sankaristes au Burkina aujourd’hui ? Face aux défis majeurs qui façonneront son avenir et celui de tout un continent (et sa survie même) devant ce nouvelle conférence de Berlin du 21e siècle, que fait « le Burkina de Thomas Sankara » comme l’appelle à l’étranger ? Que fait « le pays de Thomas Sankara » face à la perte de près de la moitié du territoire national en dehors des communiqués ? Centrafrique, Tchad, Mali…. Ou est le Burkina le pays de Thomas Sankara, qui est pourtant la prochaine victime à dépecer, à part jouer le jeu avec ce genre de journalisme qui n’est pas digne d’un Norbert Zongo ?
      SOME

  • Le 30 mai 2021 à 11:14, par Ka En réponse à : Faisons mousser Chérif Moumina Sy : Ancien soldat de la liberté d’expression, président du CNT, ministre d’État

    Mon ami SOME tu dis : ’’’’’’’Tu connais Shérif Sy et son militantisme du lot de ceux de fessart. On peut certes diverger du « choix » de Shérif de rejoindre le MPP au pouvoir et s’asseoir avec certains sinistrés individus et le critiquer. Mais je ne le fais pas. D’ailleurs pourquoi lui Shérif à ce poste-là ?’’’’’’

    Oui je connais l’homme et son patriotisme. Artisan du dialogue politique avec les exclus au moment de la transition, il a montré sans arrière pensé son patriotisme pour un Faso qui veut aller de l’avant : Surtout, il a réussi à instaurer le débat démocratique et contribué à l’organisation d’élections apaisées. Et pour moi s’aligné avec le parti au pouvoir, sa place était là ou il a montré sa capacité et qui sera légitime comme si on mettait un Denise Barry a la place qui le revenait, car il a prouvé avec fermenté ce qui était nécessaire pour faire avancer le pays ; Et ce qui ne regarde que moi, qui est de mettre l’homme qu’il faut à la place qu’il faut, et au moment qu’il faut.

    Mon ami SOME : Je confirme quand tu reviens à nos vieux souvenirs du nid empoisonné des amateurs politiciens Burkinabé d’une autre époque qui est Fessart, ou pendant la révolution les responsables du CDR étaient obligé d’aller calmer certains qui était contre la bande a Soumane moustique, que je profite dire paix a son âme.

    Et si tu as remarqué, ce sont les mêmes personnes sur ce site avec une littérature bon marché en vue de tromper les internautes de bonne foi, et j’en suis certain que les Tamini, Zida, Damoué, s’ils me lisent, des personnes engagées, dont pour eux la RDP trouve son répondant totale dans la mobilisation du peuple pour la défense et la consolidation des acquis : Ces personnes confirmeront ce que j’avance. Car ces personnes, étudiants avertis a l’époque, ils ont vite compris que c’est par le peuple mobilisé qui permettra à la révolution d’aller de l’avant, m’avait confirma Seydou Traoré ministre de développement de l’époque, lors de notre rencontre avec ces étudiants hors pair. Encore une fois merci de me lire mon ami.

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