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Réforme du système éducatif : La FESCI-BF interpelle les autorités à prendre le problème à bras-le-corps

Publié le mardi 18 mai 2021 à 21h25min

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Réforme du système éducatif : La FESCI-BF interpelle les autorités à prendre le problème à bras-le-corps

La fédération estudiantine et scolaire pour l’intégrité au Burkina Faso (FESCI-BF) a animé ce mardi 18 mai 2021 une conférence de presse sur les réformes du système éducatif. Objectif, interpeller les autorités en charge de l’Education nationale à prendre le problème à bras-le-corps afin de garantir un bon taux de succès dans les examens de fin d’année.

La suppression des sujets au choix notamment en Sciences de la vie et de la terre ainsi qu’en Histoire-géographie a créé un mouvement de panique du côté des élèves. Le mécontentement de ces derniers, suite aux réformes annoncées, a occasionné des actions de protestation avec pour conséquence le décès de l’élève Cécile Kinda à Kongoussi le 29 avril 2021.

La FESCI-BF a, lors du point de presse, condamné ces formes de manifestations « mal organisées » selon son expression. C’est pourquoi, le porte-parole, Dapougti Augustin Pallo, a lancé un appel aux autorités compétentes à diligenter une enquête sérieuse sur les causes du décès de l’élève Cécile afin de situer les responsabilités.

La FESCIBF demande, d’une part, au ministère en charge de l’Education nationale de prendre le problème à bras le corps, d’autre part, aux élèves de retrouver les chemins de l’école. Contrairement aux propos du ministre en charge de l’Education nationale Pr Stanislas Ouaro qui dit qu’« il n’y a pas de discussion entre les élèves et les spécialistes de l’éducation... », la FESCIBF invite les différents acteurs du monde éducatif à faire table-ronde avec les élèves pour trouver une solution rapide afin de sauver l’année scolaire en cours.

Le lundi 17 mai 2021 au lycée Philippe Zinda Kaboré, des manifestants ont saccagé le bureau du proviseur et endommagé son véhicule à Ouagadougou. Cela est un « acte incivique », a déclaré le porte-parole de la FESCIBF. Il a affirmé que cet acte n’a pas été causé par les élèves mais par des personnes infiltrées et manipulées dans le groupe des élèves pour poser ces actes de vandalisme.

Dofinitta Augustin Khan
Lefaso.net

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Vos commentaires

  • Le 18 mai 2021 à 19:11, par Diallo Gue En réponse à : Réforme du système éducatif : La FESCI-BF interpelle les autorités à prendre le problème à bras-le-corps

    Sans entrer dans le schema de qui des eleves ou du Ministere a raison, le Ministre de du MENAPLN ne peut pas dire qu’ il ne va pas discuter avec les eleves. Dans une situation de conflit, la seule voie est de s’ asseoir et de dialoguer. Ne soyez pas un va- t- en- guerre, Mr. Le Ministre. Vous allez dialoguer aujourd’ hui ou vous allez etre obliges de dialoguer plus tard. N’ entrez pas dans un bras de fer avec des eleves. Ils vont gagner a tous les coups. Si vous gagnez, vous avez perdu parce que vous etes plus fort. Si vous perdez, c’ est la grande honte parce que David aura vaincu Goliath. Je ne dis pas que les eleves ont raison et que le Ministere a tort, meme si dans un conflit, generalement chacun a sa petite part de responsabilite a minima... Je crois que le vrai probleme par rapport a ces reformes, c’ est le manque de confiance des eleves vis- a vis des autorites. Si les eleves sont assures qu’ il n’ y aura pas d’ examen d’ entree a l’ UO, si vous leur expliquez bien pourquoi vous voulez supprimer le second tour au BEPC, peut- etre que ca pourrait faire baisser le mercure. Expliquez en quoi vous n’ augmenterez pas le taux d’ echecs avec le Tako Kelen/ Wen Vuuka au BEPC. Convainquez les que si cela n’ augmentera pas le taux de reussite necessairement, q cela n’ augmentera pas le taux d’ echecs non plus. Pour ma part, le second tour offre des chances aux eleves. Il y a quand meme de l’ aleatoire dans un examen et ca peut etre psychologiquement reconfortant de savoir qu’ on a une seconde chance. Le spectacle au Lycee Zinda est tres effrayant. A l’ allure ou ca va, c’ est le Premier Ministre ou meme Rock qui risque de dialoguer avec les eleves a la fin. Vous n’ avez pas envie de perdre votre legitimite. Il n’ y a pas de petites crises. Rencontrez les eleves pour un dialogue, meme si c’ est pour leur dire qu’ ils n’ ont rien a dire dans une reforme. Melegue le Gros Malin a pu tenir ce ministere parce qu’ il acceptait le dialogue . Mais au finish il accordait tres peu. mais dire que je ne discute pas avec des eleves, c’ est inviter le desastre. Les enfants aiment les defis. Votre ministere est un point nevralgique dans la paix et la quietude dans le pays. On sait toujours comment ca commence mais on ne sait jamais comment ca se termine. Deja, il y a eu une eleve decedee, Mlle Cecile. Paix a son ame ! C’ est une mort qu’ on aurait pu eviter. Les bureaux vandalises et les biens personnels brules, il faudra les remplacer. Avec beaucoup d’ efforts. On peut arreter ca, Mr. Le Ministre. Je vous souhaite beaucoup de courage et de lucidite dans cette affaire. Ne cedez pas aux sirenes des va- t- en- guerre autour de vous. Si ca chauffe, c’ est vous qui perdez votre poste. Ne l’ oubliez pas. Dialoguez. Il n’ y a pas d’ amende a payer pour ca. Et vous n’ etes pas tenus a un devoir de resultats( spectaculaires).

  • Le 18 mai 2021 à 20:01, par Kato En réponse à : Réforme du système éducatif : La FESCI-BF interpelle les autorités à prendre le problème à bras-le-corps

    Ça ne peut même pas se trouver un nom authentique si ce n est que du copier/coler et ajouter BF. ... C est pour dire après que les ivoiriens ne nous respectent pas . Tchrrrr !

  • Le 19 mai 2021 à 07:50, par ollo En réponse à : Réforme du système éducatif : La FESCI-BF interpelle les autorités à prendre le problème à bras-le-corps

    Tout le monde est responsable de ce qui se passe. Depuis belle lurette, les choses se sont dégradées et les bonnes gens n’ont rien dit ! Sinon, pensez-vous que parmi ces 20 millions d’âmes au Burkina, personne n’a pu voir ces choses venir ? En Afrique de façon générale, on sème des épines et on s’attend à récolter du mil. Lorsqu’on n’a pas le mil, on passe le temps à maudire le champ et à accuser les autres. On va à une course des chevaux avec un âne et on s’attend à gagner. Lorsque ce n’est pas le cas, on passe le temps à injurier l’âne, à le bastonner et à accuser les autres.
    La meilleure façon de résoudre les problèmes de jeunesse dans notre pays, ce n’est pas la chicote au niveau des enfants mais la chicote au niveau des adultes. C’est surtout appliquer la bonne gouvernance. Pourquoi vouloir sanctionner les enfants alors que les adultes font de la vraie délinquance devant leurs yeux sans être inquiété. Quelle leçon donnons-nous à la jeunesse lorsque rien n’est puni et lorsque les décisions de justice ne sont pas appliquées ?
    Ayons le courage de nous remettre en cause et de nous assumer.

  • Le 19 mai 2021 à 08:15, par M.Houille En réponse à : Réforme du système éducatif : La FESCI-BF interpelle les autorités à prendre le problème à bras-le-corps

    IL va falloir redéfinir ce qu’on appelle "élève".En quelle année leCEPE est devenu CEP ?Le second tour du BEPC administrait ses épreuves à l’oral puis à l’écrit.Pour le bac,il fallait au moins 12/20 pour être admis au 1er tour.Quels "élèves" ont étés associés à ces réformes ?Il n’est pas loin le temps où les "élèves" vont exiger de participer aux jurys de correction des examens.Les seconds tours permettent aux "élèves" de masquer leur échec dès le 1er tourIls annoncent à leurs parents qu’ils sont au second tour Le jour du second , tour ils disparaissent dans la nature pour réaapparaître pour annoncer leur échec

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