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Lutte contre l’extrémisme : Vers l’adoption d’une stratégie nationale de prévention de la radicalisation et son plan d’action

Publié le lundi 10 mai 2021 à 23h20min

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Lutte contre l’extrémisme : Vers l’adoption d’une stratégie nationale de prévention de la radicalisation et son plan d’action

Plusieurs acteurs tiennent, ce lundi 10 mai 2021 à Ouagadougou, un atelier de validation de la stratégie nationale de prévention de la radicalisation, de lutte contre l’extrémisme et son plan d’action. La cérémonie d’ouverture des travaux a été co-présidée par le ministre d‘État, ministre auprès de la présidence du Faso, chargé de la réconciliation nationale et de la cohésion sociale, Zéphirin Diabré, et le ministre d’Etat, ministre de l’administration territoriale et de la décentralisation, Pengwendé Clément Sawadogo, avec à leurs côtés, l’ambassadrice des États-Unis au Burkina, Sandra Clark.

Cette stratégie, élaborée grâce au soutien de l’Agence des États-Unis pour le développement international (USAID), vise à doter le Burkina d’une politique efficace de lutte contre la radicalisation et l’extrémisme, prenant en compte tous les facteurs contribuant à l’expansion du phénomène et proposant des solutions adéquates et durables pour la résilience des populations.

Le président du comité de pilotage, Pierre Bicaba, par ailleurs secrétaire général du ministère de l’Administration territoriale et de la décentralisation, s’est ainsi réjoui que le Burkina devienne le deuxième pays du G5 Sahel à se doter d’un tel instrument. La stratégie, qui couvre la période 2022-2027, vise une synergie d’actions coordonnées des pays membres contre l’extrémisme violent dans la région de l’Afrique sahélienne.

Le comité de pilotage compte 41 membres

En effet, face au phénomène de radicalisation et de l’extrémisme violent, le secrétaire général de l’Organisation des nations-unies a invité chaque Etat-membre à élaborer une stratégie et un plan d’action national. En réponse à cette recommandation, le gouvernement burkinabé a, depuis juin 2018, entrepris l’élaboration d’une stratégie nationale de prévention de la radicalisation et de lutte contre l’extrémisme violent.

Le ministre d’Etat, ministre auprès du président du Faso, chargé de la réconciliation nationale et de la cohésion sociale, Zéphirin Diabré, s’est montré reconnaissant aux acteurs avant de saluer la qualité du travail abattu. Il a, en outre, annoncé la mise en place d’un cadre de dialogue entre les acteurs en vue de fédérer et mutualiser les efforts dans la mise en œuvre de la stratégie.

L’ambassadrice des États-Unis au Burkina, Sandra Clark, a, elle, rappelé que la guerre contre le terrorisme ne peut être gagnée par les seules forces militaires et policières. C’est pourquoi encourage-t-elle, pour le succès de la mise en œuvre de la stratégie, une coordination entre tous les acteurs et un appui de la communauté internationale. De son avis, le combat contre le terrorisme requiert des solutions au chômage des jeunes, le respect des droits humains, etc.

Zéphirin Diabré, avec à sa gauche, Pengwendé Clément Sawadogo et à sa droite, Sandra Clark

Le ministre d’Etat, ministre de l’Administration territoriale et de la Décentralisation, Pengwendé Clément Sawadogo, a, quant à lui, rappelé que c’est auprès des démembrements de son département (préfectures, hauts-commissariats, gouvernorats, etc.) que les victimes de l’extrémisme violent cherchent refuge. C’est donc avec la pleine mesure de la situation qu’il a rassuré que son ministère et ses démembrements accompagneront pleinement la mise en œuvre de la stratégie.

O.H.L
Lefaso.net

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