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Crise étudiants nigériens-2iE : L’implication du Médiateur du Faso permet d’aboutir à un dénouement heureux

Publié le vendredi 19 mars 2021 à 14h11min

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Crise étudiants nigériens-2iE : L’implication du Médiateur du Faso permet d’aboutir à un dénouement heureux

On se souvient qu’une crise avait plombé les relations entre des étudiants nigériens et l’Institut international d’ingénierie de l’eau et de l’environnement (2iE), si fait que certains attendaient leurs diplômes depuis 2016. Saisie par son homologue nigérien, le Médiateur du Faso, Saran Sérémé, s’est engagée dans une recherche de solution auprès, notamment, de la direction générale de cet institut d’Afrique de l’Ouest et du Centre. Ainsi, 47 étudiants ont, au cours d’une cérémonie officielle, reçu leurs parchemins. C’était le jeudi 11 mars 2021, dans les locaux du Médiateur du Faso et en présence du Médiateur de la République du Niger, Me Ali Sirfi Maïga ; du directeur général de 2iE, Pr El Hadji Bamba Diaw ; et du vice-consul du Niger au Burkina ainsi que des impétrants heureux de voir ainsi le bout du tunnel.

Le porte-parole des étudiants n’a eu de cesse d’exprimer la reconnaissance de ses camarades au Médiateur du Faso pour avoir permis ce dénouement heureux. Ces étudiants entrent ainsi en possession de leurs diplômes de Master et de Bachelor. Il s’est félicité de l’engagement et du sens élevé du travail, de l’esprit de solidarité et de considération envers la jeunesse africaine.

Selon le directeur général de 2iE, Pr El Hadji Bamba Diaw, cette remise de diplôme est l’incarnation de la confiance que l’institut accorde au Médiateur du Faso. Après avoir globalement situé l’origine de la crise et fait une brève présentation de l’institut, le directeur général a fait une sorte de plaidoyer auprès du Médiateur du Faso et de ses collègues pour qu’ils puissent, à leur tour, porter leur voix aux Etats membres pour plus de rayonnement des 2iE, dont il est, lui-même, le produit.

Le Médiateur du Faso avec à sa droite, son homolgue du Niger

Le Médiateur de la République du Niger, Me Ali Sirfi Maïga, a, lui également, loué l’excellence des relations entre le Burkina et le Niger et entre les deux institutions de médiation, dont le dénouement heureux du dossier des étudiants est une illustration. Il a salué le sens élevé de négociation du Médiateur du Faso et son attachement à l’excellence dans la formation de l’élite africaine.

Le Médiateur du Faso, Saran Sérémé, a, quant à elle, rappelé d’abord l’atmosphère qui a prévalu à son action par le biais de la coopération qui s’est mise en marche entre les deux institutions. Ce qui a permis d’établir des « échanges fructueux » avec la direction générale des 2iE, aboutissant ainsi à cette remise de diplômes à 47 étudiants qui ont, effectivement, depuis des années, validé leur formation complète. La direction générale de l’établissement s’est également engagée à libérer ceux des 105 étudiants qui ont réussi leur examen et qui sont en attente de la validation de l’épreuve d’anglais.

C’est une cérémonie aux allures donc de fin de crise que Nigériens, Burkinabè et direction générale des 2iE ont vécu en cette soirée.

Mme le Médiateur du Faso s’est en outre engagée à faire le plaidoyer auprès des Médiateurs des pays membres des 2iE afin qu’ils interviennent auprès de leurs gouvernements pour davantage accompagner le rayonnement de cette institution de formation et de recherche de standard international, implantée au Burkina.

« C’est en cela que nous assurerons la relève générationnelle, une élite africaine, voire du monde, prête à relever tous les défis du développement économique et social qui s’imposent à nos États », a souligné le Médiateur du Faso.

O.L
Lefaso.net

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Vos commentaires

  • Le 19 mars 2021 à 20:41, par Élève de maternelle En réponse à : Crise étudiants nigériens-2iE : L’implication du Médiateur du Faso permet d’aboutir à un dénouement heureux

    Bizarre aucune évocation des raisons qui ont prévalu à la crise entre 2IE et le NIGER : probablement des problèmes de sous que le NIGER n’a pas réglé. Et si c’était le cas je me demande qu’elle est la solution miracle que Madame le médiateur à trouvé sans porter atteinte à l’équilibre financier de l’Institution. Reporter les sommes dues à une date ultérieure n’est pas une solution économiquement viable pour l’école parce qu’elle a des charges. Bien qu’on soit face à un cas social il faut éviter de violer les règles communément établies pour la viabilité financière de l’école. Si c’était des Nigériens de HEC paris ou SUP télécom Paris c’est sur que des solutions de médiation n’existeraient pas et le NIGER serait obligé de payer cash ce qu’il doit.
    De médiation en médiation tantôt pour les Nigériens et après pour X ou Y il ne faut pas s’étonner que Mr DIAW dans quelques années remette sa démission parce que l’école n’a pas les moyens financiers de ses ambitions.

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