Actualités :: Fait divers : Les jongleurs de cartes jettent leur dévolu sur les (...)

Le lundi 12 septembre 2005 aux environs de 10h, une fillette arpentait une ruelle située côté sud du marché Katre-yaaré (secteur 30) et pleurait silencieusement sur sa bicyclette. Croyant à un malaise d’ordre sanitaire, des passants, notamment une dame ayant un bébé au dos, s’arrêtent et s’enquièrent de sa situation.

Entre deux sanglots, la fillette, 12 ans environ, parvint tant bien que mal à expliquer ce qui l’a mise dans cet état de lamentation. Elle passait tranquillement son chemin, expliquait-elle, lorsqu’un jeune homme, assis devant une petite table, l’appela et lui demanda si elle ne voulait pas gagner 1000 F, et tout de suite. Elle avance vers le jeune homme qui lui dit qu’il suffit de tirer la bonne carte parmi ces trois disposées sur la table.

La première tentative fut bonne et il lui donna 1000 F, en lui disant de lui remettre 500 F car elle venait de gagner 500 F. "Je n’ai pas 500 F, j’ai seulement 200", répondit la fillette. "OK, donne les 200 et rejoue ; si tu gagnes, tu t’en iras avec les 1000 F", dit l’arnaqueur. La suite fut expéditive. En un tour de passe-passe, il fit perdre à la fillette tout l’argent qu’il lui avait remis en plus des 200 F qu’elle avait sur elle. Ne sachant pas quoi raconter une fois à la maison, la fillette se mit à hurler et le délinquant lui retourna 100 F en menaçant de la battre si elle l’importunait davantage.

L’innocente gamine était maintenant à la recherche de 100 F. Elle pleurait de plus belle, se demandant quel bon samaritain lui viendrait en aide afin de lui éviter des sévices corporels dont elle montrerait les séquelles à ses petits enfants. Car on lui avait donné cet argent pour ramener des condiments à la maison, et non pour jouer aux cartes. Par ces temps qui courent, les parents doivent être plus que vigilants et mettre leurs enfants à l’abri de ce type de mésaventure.

Car, dans les grandes agglomérations comme Ouagadougou et Bobo-Dioulasso, ces prestidigitateurs ne parvenant plus à mettre le grappin sur les adultes, se rabattent sur les enfants qui pensent, à tort, que le monde des adultes est un modèle de perfection. Quant aux pouvoirs publics, leur laisser-aller ressemble fort à une démission collective. Sinon comment comprendre que l’on laisse des délinquants pratiquer de telles escroqueries à ciel ouvert et pourchasser ceux qui cherchent honnêtement leur pitance.

Siidgomdé

Sidwaya

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