Actualités :: Fiscalité sanitaire au Burkina : Les étudiants du master en management des (...)

Effectuer un état des lieux de la fiscalité appliquée aux structures sanitaires, diagnostiquer les problèmes y afférents et susciter des débats autour des propositions des perspectives d’amélioration, tels sont, entre autres, les objectifs recherchés par le groupe d’étudiants (au nombre de six) du master en management des structures de santé. La présente conférence publique, troisième du genre, a été animée par trois spécialistes de la fiscalité, le jeudi 21 juillet 2022 à Ouagadougou.

« Quelle fiscalité applicable aux établissements publics et privés de santé au Burkina Faso ? » était le thème de la conférence publique organisée par la première promotion des étudiants du master en management des structures de santé. Elle a mis aux prises les experts du domaine de la fiscalité (Amos Zongnaba, inspecteur des impôts et expert en fiscalité ; Raphael Minoungou, juriste fiscaliste, inspecteur des impôts et membre de l’Agence judiciaire de l’Etat et enfin Souleymane Tou, inspecteur principal des douanes, chef de service des exonérations douanières) et les professionnels des établissements sanitaires de soins privés et publics.

Paul Ouédraogo, responsable du groupe d’étudiants du master en management des structures de santé

Selon Paul Ouédraogo, responsable des étudiants, ce rendez-vous des donneurs (établissements sanitaires) et des receveurs (les impôts) n’a pas pour objectif de résoudre en cette séance les problèmes liés à ce volet, mais de lancer un début de dialogue et de questionnements sur la nécessité d’une recherche de solutions meilleures en vue de faciliter l’accompagnement du secteur de santé au Burkina Faso. De façon plus précise, l’intervention d’Amos Zongnaba, inspecteur des impôts et expert en fiscalité, a porté sur l’état des lieux de la fiscalité actuelle. Il avait pour mission de faire savoir au public l’essentiel du régime fiscal appliqué au domaine de la santé au Burkina Faso, faire des propositions d’amélioration et un plaidoyer aux autorités compétentes pour l’obtention d’une fiscalité spécifique aux structures de santé, publiques et privées.

Amos Zongnaba, inspecteur des impôts et expert en fiscalité

Amos Zongnaba reconnaît que la santé n’a pas de prix car, dit-il, « la santé est capitale pour l’ensemble des Burkinabè aujourd’hui et sans elle on ne peut rien faire ». Toutefois, il a précisé qu’il faut de l’argent pour améliorer ces établissements de santé d’où la nécessité de concilier fiscalité et santé pour le bien de tous.

Vue des participants à la conférence publique

Aussi, il a souligné que cet échange est d’actualité dans la mesure où il permet de « familiariser les promoteurs des cliniques, polycliniques et professionnels de la santé aux obligations déclaratives et de paiement des impôts, droits et taxes ; connaître les avantages fiscaux qui leur sont accordés au regard de la législation en vigueur et connaître le régime fiscal applicable aux sociétés civiles professionnelles du secteur de la santé ».

Dofinitta Augustin Khan
Lefaso.net

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