"Je le dis et je le répète : le Parti national révolutionnaire / Juste voie (PNR/JV), sous ma conduite, ne sera jamais ce parti qu’on rassemble pour la soupe ou qui se rallie de manière éhontée au président candidat". Ainsi, le leader du PNR/JV veut donner à son parti une nouvelle santé.
Le ministère de l’Administration territoriale et de la Décentralisation (MATD) vient de lui réattribuer le récépissé du PNR/JV, retiré auparavant et attribué à d’autres membres du parti.
Suite à ma lettre au ministre de L’Administration territoriale et de la Décentralisation datée du 5 mai 2005, relative à l’annulation du récépissé délivré à Lamien Philippe, ma demande avait été rejetée et le département communication du MATD avait réagi dans l’hebdomadaire l’Indépendant N°614 du 14 juin 2005 pour justifier la décision du ministère.
Sûr de mon bon droit, je n’ai pas hésité à introduire des recours auprès du Tribunal administratif de Ouagadougou en date du 8 Juin 2005. Mais comme il est donné de le constater, cette procédure ne pourra aller à son terme car le MATD est revenu sur sa décision par l’arrêté N°2005 - 0050/MA TD/SG/DGLPAP/DAJVC portant annulation du récépissé N° 2005 - 75 /MA TD/SG/DGLPAP/DAPC du 10 février 2005, délivré au sieur Lamien Philippe ; ce qui vient mettre un terme à l’affaire Parti National Républicain / Juste Voie (PNR/JV). Je joins à ma note une copie de l’arrêté ministériel.
Je salue la décision du MATD qui nous fait faire l’économie d’une longue et coûteuse procédure judiciaire ; à n’en pas douter, j’étais prêt à aller jusqu’au bout pour que triomphe la vérité. Je réaffirme que le PNR / JV n’est pas un partillon vendu ou vendable, il est une force d’opposition et de proposition qui dérange le pouvoir de la IVe République.
La tentative de déstabilisation ou usurpation a lamentablement échoué, mais elle permet au peuple de comprendre un peu plus les basses manoeuvres du pouvoir.
Je le dis et je le répète, le PNR/JV, sous ma conduite, ne sera jamais ce parti qu’on rassemble pour la soupe ou qui se rallie de manière éhontée au président candidat et je ne serai jamais ce " leader" politique qui va travailler à détruire une opposition burkinabè qui se porte déjà mal par le déballage des dessous sombres de la politique.
Oui, ne devient pas homme politique qui le veut ; porter l’espoir d’un peuple se mérite par la force de travail, de constance dans ce à quoi on s’engage. Rien ne doit pouvoir troubler un leader qui cherche et veut le pouvoir ; ni l’argent, ni les avantages, encore moins les postes juteux ne devraient le détourner de ses objectifs.
Le PNR / JV reste et restera égal à lui-même attendant son heure, qui ne pourrait qu’arriver, vu la dégénérescence de notre pays.
Les maux qui minent la société, et dont le pouvoir de la IVe République est cause, qui sont ethno-tribalisme, corruption, prévarication, népotisme clientélisme, gangstérisme politique, que nous dénonçons régulièrement, sont le danger que vit notre peuple.
Le PNR/JV, parti d’avenir, saura relever le défi ; il incarnera toujours les desseins du peuple. Cette seconde vie en sera la révélation.
Pour le PNR/JV,
Le président,
Christian KONE
