Nous avons reçu ce cri du cœur d’une étudiante qui écrit à la directrice de la bibliothèque Martin Luther King Jr. L’auteur de l’article fait part de ses préoccupations par rapport au traitement que lui aurait fait subir une employée du centre culturel américain.
Mme la Directrice,
Je viens, par la présente, tout d’abord louer les efforts que vous faites dans l’éducation des élèves et étudiants, et saisir cette opportunité pour vous apporter des explication par rapport à une situation qui s’est produite au sein de votre bibliothèque le jeudi 09 juin. Je regrette que cette situation me soit arrivée. Je suis déçue et fort indignée de la manière dont j’ai été traitée du fait de la mauvaise interprétation faite par votre collègue.
En effet, étudiante en fin de cycle, je n’ai cessé de manifester mon intérêt pour la langue et la culture américaines. Seulement j’ai été victime de vol d’un livre appartenant à la bibliothèque. Soucieuse donc de régulariser ma situation vis-à-vis de la bibliothèque, je me suis présentée pour payer dix mille (10 000) francs CFA prévus dans ces tas de figure comme sanction du lecteur.
A mon grand étonnement je me suis vu délivrer une copie de reçu sans signature réelle et le cachet n’étant que copie. En voulant faire des remarques sur le reçu, je me suis vu injuriée avec une violence inexplicable. - Pire vous m’avez expulsée de la bibliothèque avec l’aide des vigiles comme une personne vulgaire sans chercher à écouter ma version des faits.
C’est donc dans le souci de vous apporter davantages d’info, vous témoigner de ma bonne foi, que je vous renouvelle mes excuses. J’ai également le souci de m’assurer que les dix (10 000) iront dans le bon compte pour permettre à la bibliothèque de fonctionner pour le bien de tous les élèves et étudiants du Burkina Faso. Recevez, Mme la Directrice, mes meilleures salutations.
Une étudiante sincère
L’Observateur
