Actualités :: Cour d’appel de Ouagadougou : Affaires Oumarou Clément Ouédraogo, Saul (...)

La prochaine session de la Chambre criminelle de la Cour d’appel de Ouagadougou, prévue pour se tenir du 15 au 21 février 2005, était au centre d’une conférence de presse animée par le procureur général, Abdoulaye Barry, le 10 février 2005.

Au rôle de ces assises criminelles qui connaîtront des affaires de détournement de deniers publics, de viol, d’assassinats, de meurtres, de vol aggravé, de récel... deux affaires, à savoir celle de Oumarou Clément de Ouédraogo et Saul Traoré se dégagent.

On est mémoratif que l’homme politique Oumarou Clément Ouédraogo avait été assassiné à Ouagadougou courant décembre 1991, dans des conditions non encore élucidées. Le voile va se lever sur cette affaire qui a défrayé la chronique au point d’être rangé dans les "dossiers pendants" de la justice, si ce n’est de la république.

Enrolée l’année dernière, elle n’avait pu être jugée pour raison procédurale, le délai de notification de l’arrêt de renvoi à l’accusé (le sieur Ouattara Yacouba) n’ayant pas été respecté. Quant au sieur Saul Traoré qui avait assassiné dans des conditions horribles deux jeunes filles pour des raisons occultes, il sera lui aussi à la barre de la Chambre criminelle. Avec ces deux accusés "phares" donc, des receleurs, violeurs, "détourneurs’’ de fonds et assassins viendront rendre compte de leurs actes repréhensibles.


Noël Yaméogo en liberté provisoire

En tout, onze affaires seront appelées et jugées. Abordant d’autres points tels que les dossiers "sensibles" en cours d’instruction au niveau de la justice ainsi que l’état de la corruption au sein de l’appareil judiciaire, le procureur général, a laissé entendre que Noël Yaméogo avait été mis en liberté provisoire depuis le 9 février 2005.

Ce parce que son dossier est "très avancé", le télécentre d’envoi du fax l’incriminant pour "intelligence avec des puissances étrangères" ayant été identifié. D’autre part, le sieur Noël Yaméogo aurait fait une abondante déposition auprès du juge d’instruction. Aussi, l’auteur du fax sus-mentionné est en train d’être identifié par des graphologues assermentés.

Quant à l’état de putréfaction morale de la magistrature, Abdoulaye Barry a laissé entendre que ce corps n’était pas plus gangrené qu’un autre. Une question à ne pas occulter pour autant, la corruption de certains magistrats étant avérée. Ce qui est "très grave", la justice constituant le dernier rempart du citoyen. Mais de son avis, il n’y avait pas lieu de déclencher la polémique dont la presse s’est fait l’écho, la justice devant "travailer dans la sécurité".

B. SY
Sidwaya

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