Actualités :: Incendie du palais de justice militaire de Ouagadougou : Un accident (...)

Un incendie dit accidentel s’est produit, ce samedi 13 mars 2004 au siège du Tribunal militaire de Ouagadougou. Vite circonscrit, le feu n’a causé ni dégât matériel ni perte en vie humaine.

Ouagadougou, samedi 13 mars 2004. 11h50 à 13h. La direction de la justice militaire, séparée d’une rue de l’Etat-major général des armées (EMGA) et située à quelques mètres du point zéro de la ville de Ouagadougou a polarisé l’attention des autorités militaires, judiciaires et de Ouagavillois qui ont choisi de faire des courses ce jour, officiellement de repos.

En effet, sur les coups de 11h50, un incendie s’est déclaré sur la toiture de cet immeuble anciennement occupé par l’Union révolutionnaire des banques (UREBA), laissant échapper une épaisse fumée noirâtre visible de loin.

Le feu, au constat, n’a occasionné ni perte en vie humaine, ni même en matériel. Il a été vite circonscrit par les sapeurs-pompiers. Ceux-ci se sont déployés sur le terrain à l’alerte des agents de l’EMGA qui ont vu les premières fumées se dégager de la toiture du bâtiment.

Simultanément, sont également arrivés sur les lieux, le ministre de la Défense, M. Yéro Boly, le chef d’Etat-major général des armées, le colonel Ali Traoré, le patron de la gendarmerie, le colonel Mamadou Traoré, le directeur général de la police nationale, Palguim Sambaré, le maire de la commune de Ouagadougou, M. Simon Compaoré...

L’importance actuelle des dossiers traités par cette instance judiciaire a-t-elle été pour quelque chose dans cette mobilisation et ce déploiement presque spontanés ?

L’incendie, selon le chef de la division information de l’Etat-major général des armées, le lieutenant-colonel Boureima Ouédraogo et le procureur Abdoulaye Barry, est intervenu après que des ouvriers du service des travaux d’art et de construction immobilière (STACI) aient effectué des travaux d’étanchéité sur la toiture de l’immeuble de la justice militaire et qu’ils eurent regagné l’intérieur du bâtiment pour d’autres travaux. Ils ont, aux dires de l’adjudant-chef, Charles Bonkoungou du génie militaire en charge de la supervision des travaux, procédé à la pose du bitume à l’aide de chalumeau sur la toiture ainsi que sur la centrale de climatisation, hors d’usage depuis des années. Cette centrale de climatisation serait en polycyrène, une matière inflammable.

Et c’est le contact du polycyrène et du bitume chaud qui aurait selon le lieutenant-colonel Ouédraogo et le procureur Barry, déclenché l’incendie.

L’option de revêtir la centrale de climatisation posée sur la toiture du palais de justice militaire a été préférée à son enlèvement bien qu’hors d’usage ; cela à cause de son poids et du manque de grue, comme le justifient les techniciens de l’armée interrogés sur place.

Pour le procureur Barry, l’incendie qui serait accidentel, n’aura aucune répercussion sur le cours du dossier de putsch manqué d’octobre 2003 qu’instruit présentement la juridiction militaire. Mais si répercussion il y aurait, elles ne seront que d’ordre psychologique, dixit M. Barry.

"Cet incendie accidentel" du palais de justice militaire de Ouagadougou connaîtra, selon M. Barry, une suite judiciaire.

Ibrahiman SAKANDE
Y. Firmin SOME
Bachirou NANA

Sidwaya

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