Actualités :: 8e anniversaire FFS : Moment d’introspection et de prospective

Né dans "le feu de l’action", le 02 octobre 1996, le Front des Forces sociales (FFS) a célébré ses huit (08) ans d’existence samedi dernier. A cet effet, le parti a animé une conférence de presse au centre de presse Norbert-Zongo. Entre autres points évoqués au cours des échanges ; la participation du FFS aux élections à venir, l’unité des Sankaristes, la tentative de putsch en Mauritanie et l’implication de Me Hermann Yaméogo.

"Si l’adversité croit avoir émoussé notre engagement sans faille à faire triompher le sankarisme, qu’elle se détrompe, car c’est un FFS encore plus déterminé et plus engagé qui se dresse résolument aujourd’hui aux côtés du peuple en lutte pour s’affranchir de la dictature, de la misère et de la pauvreté".

Cette déclaration, le FFS la justifie par le fait que son président, Norbert Michel Tiendrébéogo, a été "lâchement agressé", le 20 octobre 2003, puis incarcéré pendant six (06) mois d’où il est ressorti physiquement diminué. Le parti qui se dit aguerri face aux "machinations en tout genre de l’adversité" a au cours de cette conférence, encouragé l’opposition à persévérer dans sa stratégie de regroupement en vue de la réalisation de l’alternance en 2005.

A propos justement de la présidentielle de 2005, Norbert Tiendrébéogo annonce que son parti présentera une candidature. Au cas où celle-ci ne serait pas sélectionnée, le FFS serait prêt à faire chorus avec les 03 candidatures (au moins) que le R 17 (rassemblement de 17 partis d’opposition) proposera. Le FFS a saisi ce huitième anniversaire pour une fois de plus appeler à l’unité des Sankaristes. Car "l’alternative sankariste restera un leurre, une perspective, tant que chaque militant ou responsable ne jurera que de par sa propre chapelle".

Se prononçant sur la tentative de putsch en Mauritanie, Norbert Tiendrébéogo pense qu’il faut répondre à la question centrale qui est celle de savoir si le Burkina Faso est réellement impliqué dans les multiples tentatives de destabilisation du régime Taya ; plutôt que de s’acharner contre Hermann Yaméogo. "Nous allons tous ensemble nous lever pour arrêter cette cabale", renchérit-il. Quant à la désignation du chef de file de l’opposition, le FFS dit ne pas se reconnaître en Me Gilbert Ouédraogo ; car la démarche de ce dernier serait tronquée et ferait par conséquent les "choux gras" du pouvoir.

Arsène Flavien BATIONO
Sidwaya

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