Actualités :: La vérité des enlèvements pour le front au Burkina Faso

Dans le registre de la défense de l’intérêt national d’un Etat, on connaissait la mobilisation des citoyens, d’eux-mêmes ou par l’Etat, et la réquisition par l’Etat de moyens humains et matériels pour faire face à tout danger qui menace la survie de la nation (la guerre notamment). A ces deux pratiques d’auto-défense et de survie nationales, l’Etat du Burkina Faso en a rajouté une : l’enlèvement de citoyens pour le front de la lutte anti-terroriste.

La mobilisation comme réflexe de survie nationale d’un Etat peut être libre, spontanée (volontariat) ou obligée (réquisition). Sous l’une et l’autre de ces deux formes, la mobilisation nationale ne va pas sans l’adhésion des citoyens. Une réquisition de l’Etat est une obligation pour les citoyens, mais à cette obligation ils y adhèrent : on n’a pas le choix de s’armer d’une kalachnikov et d’aller au front, mais on n’est pas non plus contre le fait d’y aller, on y consent, car on en comprend et accepte la nécessité ; c’est pour une bonne cause. Patriotisme.

En ce sens, la réquisition se distingue de l’enlèvement qui, lui, est une contrainte sans liberté ni adhésion ; on est forcé d’aller au front, manu militari. L’enlèvement pose question, pas d’abord à l’égard des libertés, mais quand il prétend « mobiliser » en excluant tout engagement, toute initiative de ceux, pourtant citoyens, que les forces de l’ordre kidnappent : les citoyens kidnappés ne s’engagent en rien à rien, ce qui est terrible quand il s’agit de défendre sa patrie en danger : en les enlevant, l’Etat leur enlève en même temps la capacité de s’engager pour défendre leur pays auquel eux aussi sont pourtant attachés. De ces citoyens enlevés, l’Etat en fait déjà des traitres, avant même qu’ils aillent au front.

L’Etat en cagoule !

Dans sa forme cette pratique de l’enlèvement est étrange : qu’un Etat en guerre porte des cagoules et kidnappe en catimini ses propres citoyens pour combattre au front, après avoir décrété (en toute légalité donc) l’obligation pour tous ou pour quelques-uns d’aller en guerre d’une façon ou d’une autre ; autrement dit, qu’il agisse clandestinement pour, en cachette, enlever des citoyens (qui disparaissent pour ne réapparaître qu’en uniforme de soldat armé), malgré la publicité et la légalité du décret de réquisition, cela intrigue :

Pourquoi agir et enlever en cachette alors même que l’obligation d’aller au front est publiquement, c’est-à-dire au grand jour, décrétée comme réquisition ? Si les citoyens sont donc déjà soumis, par le décret de réquisition, à l’obligation du front de guerre, pourquoi les kidnapper de force, comme si le décret lui-même n’avait aucune force et ne produisait pas l’effet qu’il est censé produire ? Que le décret du 19/04/2023 les concerne ou pas, des citoyens n’ont pas à être kidnappés par leur propre Etat !

Evoquer ici la raison d’Etat égare à coup sûr, puisque celle-ci ne donne jamais ses raisons et n’a pas d’autre justification ni raison qu’elle-même (la raison d’Etat est sa propre raison, une raison sans raison, sans pourquoi), alors que l’on pourrait être tenté de justifier les enlèvements de Burkinabè par le décret de réquisition (on les kidnapperait pour se conformer au décret à appliquer), mais à tort : encore une fois, l’acte public et légal du décret du 19/04/2023 (la publicité ne va pas sans la légalité, et vice versa : « nul n’est censé ignorer la loi ») ne peut justifier d’agir en hors-la-loi, en cachette, comme le ferait un délinquant.

La justice burkinabè a donc raison de juger illégaux ces enlèvements ; ce qui soulève néanmoins deux graves questions, l’une sur le sérieux avec lequel l’Etat burkinabè de la Transition se rapporte à la Loi : lui-même qui fait la loi et édicte des décrets (dont celui du 19/04/2023 sur la mobilisation) ne respecterait pas la Loi. Comment alors respecter la loi et le décret d’un Etat qui ne respecte pas la Loi ? L’autre grave question : avait-on franchement besoin, entre nous Burkinabè et Africains, d’attendre que ce soit le Droit occidental (ou « Droit à l’occidentale ») qui nous fasse savoir ce qui est bien et mal pour nous, en l’occurrence nous dise que les enlèvements de citoyens innocents sont inacceptables ?

Le succès d’une mobilisation en dépend alors, selon que l’Etat en appelle aux citoyens pour qu’ils se mobilisent d’eux-mêmes, selon qu’il les réquisitionne, ou enfin qu’il les kidnappe pour aller au front. Les Russes en âge et capacité de combattre se sont enfuis par air, terre et mer, par milliers (près de 300 000) quand Poutine a décrété une « mobilisation partielle » dans sa guerre contre l’Ukraine. En revanche, Israël n’a pas eu de mal à mobiliser plus de 300000 réservistes pour écraser le « petit » Hamas.

Deux pays dits « en guerre », la Russie et Israël, mais une mobilisation qui échoue d’un côté (Russie) et une autre qui est massive (Israël). Une mobilisation qui vire en démobilisation massive d’un côté, dans un mouvement centrifuge (on s’enfuit de son pays pour ne pas aller au front), et de l’autre une mobilisation centripète des réservistes Israéliens qui, même depuis l’étranger, ont convergé contre le Hamas et, on le sait également maintenant, contre aussi les civils Palestiniens (= effet inévitable du « droit à l’auto-défense » reconnu à Israël comme droit de massacrer après avoir reçu une gifle ; même en Droit pourtant, ce droit à se défendre est soumis à la limitation de la proportion : massacrer l’auteur d’une gifle et toute sa famille n’est pas un droit).

Or, même la Russie n’a pas fermé ses frontières pour laisser s’enfuir ses citoyens qui n’ont pas voulu partir en guerre, mais partir tout court. Elle ne les a pas arrêtés et emprisonnés non plus. Elle leur a reconnu et laissé la liberté de s’enfuir…

Au Burkina Faso, on enlève des citoyens qui ne s’enfuient pas : pourquoi kidnapper, en cachette, des personnes qui ne résistent ni ne se cachent ni ne s’enfuient ?

La vraie fracture

La réponse à la question se trouve dans l’identité des citoyens kidnappés pour le front. Pas leur identité civile (noms et prénoms), ni même leurs fonctions et professions (médecins, journalistes, hommes politiques), mais leur identité sociale, c’est-à-dire ce qu’ils représentent dans la société burkinabè sous la Transition. Ce n’est pas d’abord parce que ces Burkinabè seraient, comme on le répète chaque jour, « critiques » à l’égard du pouvoir du capitaine, ni parce qu’ils seraient des « intellectuels » (terme galvaudé qui ferait de tout le monde un intellectuel dès lors qu’on sait, même à peu près, lire et écrire)

Qui sont-ils, que représentent-ils, les citoyens burkinabè qui sont kidnappés pour aller au front ? Ce ne sont jamais des villageois ou des paysans vivant en brousse : ce sont des citoyens citadins qui sont soupçonnés et reprochés d’être occidentalisés et « blanchis ». S’ils sont critiques, ce n’est pas d’abord parce qu’ils seraient des intellectuels éclairés, mais justement parce qu’ils sont occidentalisés. Des Burkinabè qui ne seraient pas « blanchis » et « dénaturés » ou désafricanisés, bref « déracinés », ne pourraient jamais oser critiquer la Transition et le pouvoir du capitaine Traoré. Ces Burkinabè tellement « authentiques » qu’ils n’oseraient pas critiquer la Transition, ce sont les « masses »…

La vérité des enlèvements-réquisitions-kidnappings en cagoule et en catimini est qu’ils ne sont pas une sanction ni une punition, mais exactement ce que le président Mao appelait une « rééducation idéologique » : il faut que ceux qui critiquent, et qui critiquent parce qu’ils sont « blanchis » et occidentalisés, entrent en contact avec les réalités du front ou du terrain qui sont aussi les réalités du pays d’Afrique qu’est le Burkina Faso pour « s’ouvrir les yeux ».

Cette rééducation idéologique consonne et s’accorde très bien avec les discours du premier ministre de la Transition qui préjuge d’une dichotomie entre les citoyens burkinabè non pas tant sur la base matérielle des conditions de vie que sur la base de la culture ; non pas d’abord, pour reprendre un joli jargon marxiste-léniniste, sur de l’infrastructurel mais plutôt sur du superstructurel qui devient déterminant : la fracture ne passerait pas, dit autrement, entre riches et pauvres, mais entre lettrés diplômés et paysans illettrés et analphabètes, avec l’occidentalisation comme cible en arrière-plan, car lettrés et diplômés seraient occidentalisés au contraire des paysans. Je cite deux fois le PM :

1/ « Nous avons d’un côté des lettrés dont le corps se trouve au Burkina et l’esprit en Occident. Des diplômés formatés dans la pure pensée occidentale, sans une réelle capacité de contextualisation et d’adaptation. De l’autre côté, nous avons une paysannerie déboussolée, torturée entre la réalité du quotidien et les sophismes juridiques et politiques auxquels elle est confrontée » (Discours du 01/12/2023 devant l’ALT)

2/ « Maintenant, celui qui réside au Burkina, et qui veut vivre à l’occidentale, doit se résoudre soit à en payer le prix, soit à emménager en Occident ». C’est clair, on ne peut vivre à l’occidentale au Burkina, voire en Afrique, pas pour des raisons là encore matérielles, mais idéologiques et culturelles ; puisque, dans le même temps, « la Transition n’est pas contre les riches. Car lorsque vous êtes à proximité des riches il y a des miettes qui tombent » ; et puisque la Transition vise à « promouvoir un capitalisme national profitable à tous ».

Ce n’est donc pas, encore une fois, au niveau matériel mais au culturel et idéologique que se situerait la « contradiction principale », dans la mesure où l’intérêt porté à la fois aux riches, ou plus exactement à leurs miettes, et au capitalisme, suppose que ces riches et ce capitalisme ne soient pas occidentaux mais burkinabè et africains (« capitalisme national », pas étranger).

Mais, d’une part, et depuis la culture marxiste-léniniste du PM lui-même, « un capitalisme profitable à tous », cela n’a jamais existé, serait-il « national » ; d’autre part, on aura bien de mal à imaginer un tel capitalisme sans les lettrés diplômés occidentalisés ! Ce capitalisme (à vrai dire plus communiste que capitaliste) serait de même nature que la « démocratie à l’africaine » (qui n’est pas la démocratie africaine) : un fantôme et un mythe. De même, lorsque le PM croit se trouver un allié de la Transition dans la société civile, il oublie que cette société civile n’est pas portée par les masses paysannes et villageoises, mais par des citadins encore lettrés et diplômés !

Eh bien, ce diagnostic binaire du PM, plus politique que sociologique, qui découpe une société burkinabè en lettrés diplômés occidentalisés et masses paysannes pures, vierges de toute contamination occidentale, donc authentiques, ce diagnostic est erroné. Pour deux raisons :

1. L’occidentalisation des esprits africains est d’autant plus forte, en Afrique notamment, au Burkina donc, que l’on est moins lettré, cultivé et diplômé. Ceux qui sont séduits par l’Occident, et qui rêvent matin et soir de vivre « à l’occidentale » se recrutent davantage dans les masses illettrées et analphabètes, ou chez les « intellectuels » qui n’en sont pas loin, que dans les élites éduquées et lettrées. Moins on connaît l’Occident, et plus on le désire : les Africains qui fuient leurs pays et leur continent pour vivre en Occident, et qui meurent en masse dans les mers ne sont pas des lettrés diplômés formatés par l’Occident…

Et ceux qui connaissent l’Occident de près, en y ayant étudié ou en y vivant, ne lui courent le plus souvent pas après. De retour en Afrique, ils trouvent même leur bonheur à vivre le plus simplement possible : beaucoup, qui ne courent pas après le faste et les miettes de riches, sont agriculteurs, ou s’adonnent au travail de la terre, pendant que la plupart des lettrés et diplômés squattent les bureaux climatisés avec la complicité du système de gouvernance local. Il s’agit alors davantage d’une « africanisation » de l’Occident (= une construction ou une fiction de l’Occident par des Africains) plutôt que d’une occidentalisation, car ces lettrés diplômés passeraient pour ridicules aux yeux des Occidentaux eux-mêmes…

Ce n’est pas parce que ces diplômés seraient formatés par l’Occident, mais exactement parce qu’ils n’en sont pas assez formatés, et qu’ils souffrent d’un déficit ou d’une insuffisance de formatage occidental ; ou exactement parce que leur rapport à l’Occident reste superficiel et lâche, ne se résumant, par exemple, qu’à des visites de la tour Eiffel à Paris et d’autres monuments touristiques en Amérique et en Europe. Ce sont ces lettrés et illettrés africains occidentalisés par ignorance de l’Occident qui forment le terreau de toute l’incompétence structurelle et profonde qui plombe l’Afrique depuis la « décolonisation » et les « indépendances »…

Le président Thomas Sankara rencontra un jour un jeune Burkinabè portant fièrement mais innocemment un t-shirt estampillé « Levi’s » : sans le gronder, mais avec beaucoup d’humour, il lui fit comprendre qu’il fait la publicité pour des Américains, en l’invitant à lire le nom de la ville inscrit sous la marque : San Francisco. Mais justement, ce jeune homme ne savait peut-être pas lire ; plus sûrement, il ne connaissait rien ni de la marque ni de la ville des USA ; son seul intérêt était de porter un joli t-shirt ! La connaissance de l’Occident est nécessaire et indispensable pour se désoccidentaliser, en plus de la connaissance de nous-mêmes.

Il nous faut donc d’abord éduquer les masses, leur faire connaître l’Occident, plutôt que de vouloir rééduquer nos élites : si ces dernières sont de vraies élites, elles n’auront jamais besoin d’une rééducation à attendre de quelque politique et d’hommes armés kidnappeurs…

2. Il existe bien une fracture dans le pays, mais cette fracture ne passe pas là où l’indique le PM de la Transition burkinabè, entre lettrés diplômés d’un côté et paysans de l’autre. On peut rencontrer des paysans qui, sans connaître l’Occident, le désirent et singent plus que des diplômés occidentalisés. Des lettrés diplômés sont souvent des enfants de paysans qui galèrent pour faire des études : la vraie fracture, profonde, passe entre l’Etat burkinabè et les citoyens dans leur ensemble, lettrés diplômés ou paysans, sans que cette fracture soit le fait de la seule Transition actuelle qui déplace et déforme, à défaut de révolution, la lutte des classes en lutte des cultures pour ne pas résorber la fracture, malgré les bonnes intentions et les discours : c’est exactement ce que prouvent les enlèvements de citoyens pour le front.

C’est la lutte des classes dévoyée en lutte des cultures par les kidnappings : on n’est pas (on n’est plus) contre les riches, on est contre les occidentalisés, les formatés par l’Occident, même lorsque c’est en terre africaine, burkinabè, et pas en Occident que ce formatage a lieu : on fait ou laisse pousser sur son propre sol des « herbes vénéneuses » dont on accuse l’étranger…

Deux sortes de miettes

Le terrorisme vit certainement de cette fracture. Aussi doit-on s’étonner que la lutte contre ce terrorisme, au lieu de combler le fossé et l’écart Etat/citoyens, repasse par la même fracture dont le terrorisme a aussi pu se nourrir. Un Etat encagoulé qui kidnappe ses propres citoyens qui ne sont pas des délinquants ni même des déserteurs creuse le fossé qui le sépare des citoyens, et ne donne pas beaucoup de chance à l’amour de la patrie et au patriotisme. Ce fossé, ce ne sont pas les citoyens qui le creusent contre l’Etat en lui résistant, en le défiant, ou en s’enfuyant du Burkina comme les Russes de Poutine.

La raison qui a poussé les Russes à fuir leur pays pour ne pas combattre contre l’Ukraine n’est pas la frousse, mais de ne pas se reconnaître ni dans leur président Poutine ni dans « sa » guerre. Au contraire des Israéliens qui ne se savent bien protégés que par leur Etat et son armée avec lesquels ils sont en fusion et symbiose (même lorsque cette armée tue par erreur des citoyens israéliens otages du Hamas, le peuple israélien n’est pas nombreux à s’en désolidariser).

Le Burkina Faso, envahi par le terrorisme plus qu’il n’envahit un autre peuple, a inventé la mobilisation générale par le kidnapping de citoyens. L’objectif de ce kidnapping n’est pas de faire la guerre (que peut apporter un mois au front ?), mais de faire la guerre à l’occidentalisation des lettrés diplômés à rééduquer. Mais à force de vouloir rééduquer ces derniers, l’Etat est quitte d’éduquer et instruire les masses paysannes qu’il abandonne à leur place de toujours.

L’obscurantisme et l’ignorance dans lesquels l’Etat les maintient est le prix de leur « pureté africaine », de leur authenticité ; on ne touche pas à l’authentique pour le modifier, ce serait perversion ; on risquerait d’occidentaliser nos paysans. La bienveillance envers les masses paysannes supposées vierges de toute occidentalisation se retourne en réalité contre elles et contre la nation tout entière. Avant qu’un « capitalisme national » profite à tous, il faut le construire et créer : ce ne sera certainement pas avec des masses paysannes analphabètes ignorantes…

Depuis toujours, l’Etat burkinabè, comme sans doute tous les Etats africains, a usé du prétexte de la pauvreté pour abandonner les citoyens à eux-mêmes, au hasard de la débrouillardise et de la « grouille ». Les masses paysannes et les lettrés diplômés fils de paysans subissent le même sort. Les seules miettes qui leur tombent de l’Etat en termes de santé, d’éducation, d’emplois, d’infrastructures, voire de sécurité ne sont que des restes décharnés bien maigres : il y a miettes et miettes, certaines sont (tombent) bien grasses et fastueuses, d’autres se ramassent maigrichonnes et spartiates. Le terrorisme se nourrit sans doute aussi de cette différence entre miettes…

Kwesi Debrsèoyir Christophe DABIRE

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