Actualités :: Article 42 du Code électoral : Où était l’opposition quand le CDP le réécrivait (...)

L’écrit intitulé "Ceux qui ne sont pas avec nous sont contre nous" paru dans notre édition du 8 février dernier a suscité la réaction d’un lecteur, que voici.

Cher monsieur B. Tienfola Traoré, votre contribution au débat politique sur la démocratie dans notre pays a retenu mon attention (cf. L’Observateur paalga du mercredi 08 février 2006). Je vous félicite pour votre initiative qui permet aux profanes, comme nous autres, de comprendre ce qui se passe au Burkina Faso en matière de gouvernance démocratique.

Les règles du jeu sont-elles aussi mauvaises pour que les députés de l’opposition acceptent que leurs homologues du CDP piétinent sans cesse les principes élémentaires de notre Constitution ? Où étaient donc Laurent Bado, Hermann Yaméogo, Bénéwendé Sankara et Gilbert Ouédraogo au moment où le CDP réécrivait l’article 242 du Code électoral qui stipule que : "Ne peuvent être élus conseillers municipaux
les personnes qui sont pourvues d’un conseil judiciaire
les maires et les conseillers municipaux démis d’office pour malversations même s’ils n’ont pas encouru de peines privatives de libertés civiques".

Je ne suis ni juge ni juriste, mais force est de constater que cet article viole le principe universel de la présomption d’innocence. Pouvez-vous me donner l’avis du Conseil constitutionnel sur cet article ? Ensuite, je note que le Conseil des ministres a révoqué des conseillers municipaux et des maires, alors que ceux-ci tiennent leur pouvoir non pas d’une institution, mais des populations locales à l’issue d’élections démocratiques. Pouvez-vous me dire si c’est le Conseil constitutionnel qui a autorisé ce coup de force contre la souveraineté populaire ?

Il paraît qu’il y a des "mogos puissants" derrière tous ces viols de nos lois pour empêcher des "gens qui ne pèsent pas lourds, mais qui sont populaires" de leur faire ombrage sur le terrain. Quelle est votre compréhension de la question ? Dans l’espoir d’obtenir des éclaircissements sur les questions sus-soulevées, je vous prie de recevoir l’expression de ma très haute considération.

Un fidèle lecteur

Observateur Paalga

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