Actualités :: Burkina : 1er octobre 2022, une journée d’angoisses à Ouagadougou

Alors que la plupart des Burkinabè pensaient que le plus difficile était derrière eux, avec la déclaration la veille du groupe du capitaine Ibrahim Traoré, la situation s’est "subitement" crispée ce samedi 1er octobre à partir de la mi-journée. Coups de feu à nouveau, mouvements de soldats par endroits et dispositif sécuritaire renforcé dans certains « axes stratégiques » de la capitale.

Les populations (qui avaient commencé à vaquer sereinement à leurs occupations, synonyme d’un retour à la vie normale, et ce, après la journée de confusion de la veille, vendredi, 30 septembre 2022) ont été vite replongées dans le doute et des interrogations. Le centre-ville, où la position de militaires "lourdement" armés est visible à travers certains axes, est « déconseillé aux civils ».

« Vraiment, il faut que les militaires-là arrêtent ça. Le problème, c’est qu’on ne peut même plus se concentrer pour travailler, l’esprit se balade, on ne sait plus ce qui se passe. Le vrai combat, c’est au front ; les populations ont besoin de la protection de ces armes dans les zones qui sont occupées par les terroristes », s’énerve un marchand ambulant.

Il explique que, comme lui, de nombreux jeunes vivent au jour le jour des petits commerces.

D’où son souhait que la vie recouvre rapidement son cours normal pour permettre à chacun de vaquer tranquillement à ses occupations.

« Dans tout ça là, le perdant, c’est le pays. Quel que soit le camp qui va l’emporter, il faut d’abord recoller les morceaux au niveau de l’armée avant de voir la sécurisation du pays. Tout ce temps qu’on va perdre. Personne ne va gagner dans cette histoire. On imagine qu’actuellement, les fidèles de chaque au front ont soit replié à Ouaga pour prêter main forte ou ne sont plus concentrés », se désole un citadin dans la rue. Néanmoins dit-il « espérer qu’ils (les protagonistes, ndlr) puissent faire prévaloir le dialogue entre eux ».

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