Actualités :: Blaise Compaoré, un homme de devoir pour un Etat de droit

Quand, au soir du 13 novembre, les Burkinabè renouvelleront leur confiance au candidat BIaise Compaoré pour un nouveau bail de cinq ans, il faudrait sans doute y décrypter le message fort sans aucune espèce d’ambiguïté d’un peuple mature à la sagesse légendaire qui devant un rendez-vous aussi historique, convoque à la fois son sens de la responsabilité et sa très grande lucidité pour réaffirmer son entière adhésion au projet de société de cet illustre fils du pays qui aura su, en moins de deux décennies d’exercice du pouvoir, répondre à des interpellations, à ses espoirs, je devrai dire à ses espérances.

Et quiconque voudrait analyser la symbiose actuelle et la ferveur qui a marqué la période préélectorale à travers la mobilisation de toutes les couches de la population pour solliciter l’acte de candidature de Blaise Compaoré ainsi que les foules des grands jours, les marées humaines qui se forment lors des meetings et des rencontres du candidat doit se convaincre que le bilan du chef de l’Etat est à la mesure des attentes des Burkinabè.

Visionnaire et humaniste

Visionnaire politique, attentif aux aspirations du pays, Blaise Compaoré a su anticiper sur l’histoire en travaillant à ouvrir les vannes de la démocratie bien avant ‘La Baule ». Et ce, sans tenir compte du conformisme institutionnel international Et au-delà des effets de mode, cette option de démocratie est tellement sincère et fonde la pratique politique chez le premier magistrat de notre pays que l’impact sur le corps social et le tissu économique se passe de commentaire. Ainsi c’est bien la première fois que notre pays vit une vie constitutionnelle normale franchissant le cap de la décennie tout en s’enracinant dans les cœurs et les esprits.

Force est également de reconnaître l’ancrage du paysage institutionnel et républicain qui est particulièrement bien implanté et qui de par sa crédibilité force l’admiration de structures analogues de pays précurseurs dans ces domaines. Mentor de l’élargissement des espaces de libertés et de démocratie, Blaise Compaoré, sensible aux préoccupations de son peuple, a des choix majeurs fondés sur les aspirations à la fois légitimes et urgentes de son peuple.

Ce sens de la praxis en politique dans les relations internationales l’a conduit dans le cadre de la diplomatie de développement, entre autres actions majeures, à s’appuyer sur une efficiente coopération Sud-Sud pour contrer les aléas climatiques. Et à travers notamment le programme « Saaga » et bien d’autres approches techniques en vue de s’assurer une bonne pluviométrie. Ce qui, Dieu aidant, nous vaut actuellement un confortable et sécurisant excédent céréalier.

Cet homme profondément humaniste dans l’âme avec une grande pondération et une force de caractère a su, malgré la houle qui, ces dernières années, menaçait les eaux du bon voisinage et de l’intégration, soustraire son peuple des confrontations violentes et garder le cap sur la réalité des liens séculaires à la fois historiques et géographiques. Et ce, alors même que le contexte sous-régional fébrile à souhait incitait à l’option belliciste.

Et que dire de ses multiples et judicieux choix s’inscrivant dans l’avenir et que l’on peut résumer en la quête inlassable du mieux-être des populations, à la construction de la cité au sens figuré comme au sens propre. Au niveau culturel, il convient de reconnaître le bouillonnement artistique sans précédent et qui procède de la volonté politique du chef de l’Etat, premier mécène des artistes pour reprendre l’heureuse formule du ministre Mahamoudou Ouédraogo.

Un projet probant

Aussi entre un projet de société aussi généreuse dans son essence et aussi probant dans son application et des options fossilisantes, brumeuses ou nébuleuses, il ne saurait avoir un choix cornélien pour les électeurs pour qui « il n’y a pas match » et qui choisiront à nouveau, cet homme d’Etat respecté par ses pairs et par son peuple chez qui, il se dégage une onction charismatique doublé d’une sérénité olympienne : Que l’ on se méprenne pas, aucune œuvre humaine n’est parfaite et aucune contrée sur cette terre ne saurait être transformée en pays de Cocagne.

Et dans la vie de la cité, il importe que chacun joue sa partition en apportant sa quote-part, pour bâtir une société sans cesse en mutation qui sera plus exigeante demain. Et pour mener ce combat, il convient que nous le menions d’abord sur nous-même pour remporter des victoires sur notre propre moi, en cessant de voir midi à nos portes pour nous projeter plus efficacement dans la collégialité et dans des partenariats d’action pour un Burkina en progrès continu.

Aujourd’hui après un cheminement fructueux sur le chemin du développement et de la démocratie, le chef de l’Etat entend consolider les acquis et engager de nouveaux chantiers de développement pour le pays tout entier. Et assurément BIaise Compaoré est un homme d’Etat conscient de ses devoirs républicains et qui, pour ce faire, est en phase avec un Etat de droit une nation en construction.

Et c’est bien parce qu’en tant que grand homme d’Etat, son action se situe à mille lieux de visées électoralistes mais plutôt qu’il agit en ayant prioritairement à cœur la bonne marche de la « maison commune Burkina » ainsi que le devenir des générations futures, que le candidat est précisément assuré de sa victoire qui est celle de l’espérance de tout un peuple face à son destin.

Songré Etienne SAWADOGO
Sidwaya

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