Selon les préventions météorologiques, l’année 2019 s’est révélée être l’année de tous les records en termes d’ouragans, d’inondations et d’incendies devenus de plus en plus fréquents et violents. Quant à la température, elle continue de grimper avec toutes ses conséquences possibles. Face à cette situation, le Burkina Faso, à l’instar des autres pays s’est engagé avec la communauté internationale à faire face au défi climatique à travers des textes et des actions sur le terrain.

Yvonne Roamba, le secrétaire général de la Primature

Après une première rencontre du dialogue structuré dans le cadre du Fonds vert pour le climat en mars 2019, l’acte II a lieu conformément aux recommandations. « La première rencontre a fait des recommandations. Au cours de cette seconde rencontre, les participants vont revenir sur les recommandations qui ont pu être mises en œuvre. Ce que l’on peut retenir, c’est que l’une des recommandations majeures consistait à institutionnaliser cette rencontre par la prise de textes qui consacrent ce cadre de concertation », a indiqué la secrétaire générale de la Primature, Yvonne Roamba.

Issaka Ouédraogo, l’autorité nationale désignée du Fonds vert pour le climat au Burkina Faso

Selon la représentante du Premier ministre, le cadre de dialogue au niveau national constitue une plateforme que les acteurs doivent saisir pour renforcer la synergie d’actions entre les parties prenantes, dans la perspective d’une mobilisation plus importante des financements climats en général et du fonds vert pour le climat en particulier pour le bien-être des communautés.
L’autorité nationale désignée du Fonds vert pour le climat, Issaka Ouédraogo, quant à lui, a insisté sur les acteurs autour de ce dialogue.

« Les recommandations exigent des différents pays qui sont parties prenantes de ce mécanisme qu’ils disposent d’un cadre où les acteurs étatiques, les collectivités territoriales, le secteur privé, les ONG, les associations et les partenaires techniques et financiers puissent se réunir pour échanger et pour renforcer la synergie d’actions autour de cette question de mobilisation des financements sur le climat », a-t-il ajouté.

Au cours de cette rencontre, il va s’agir également d’évoquer les contraintes et difficultés, se donner des idées en termes de solutions pour éventuellement voir comment on pourrait mobiliser plus de ressources pour notre pays, a précisé Issaka Ouédraogo.

Cryspin Masneang Laoundiki
LeFaso.net