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Soutenance de Master à l’IPERMIC : Hamidou Sangla examine la contribution de la presse écrite dans l’ancrage démocratique au Burkina entre 2013 et 2014

Publié le mercredi 7 août 2019 à 21h30min

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Soutenance de Master à l’IPERMIC : Hamidou Sangla examine la contribution de la presse écrite dans l’ancrage démocratique au Burkina entre 2013 et 2014

L’Institut panafricain d’études et de recherche sur les médias, l’information et la communication (IPERMIC) a enregistré, dans la soirée du mardi 6 août 2019, un nouveau maître en Sciences de l’information et de la communication en la personne de Hamidou Sangla. « Contribution de la presse écrite dans l’ancrage démocratique au Burkina Faso en 2013 et 2014 : les cas de L’Evenement et de Le Reporter », a été le thème du mémoire qu’il a soutenu. Il a obtenu la note de 15 sur 20.

Hamidou Sangla fait désormais partie des maîtres en Sciences de l’information et de la communication formés à l’Institut panafricain d’études et de recherche sur les médias, l’information et la communication (IPERMIC).

Après deux ans de recherche sur la « Contribution de la presse écrite dans l’ancrage démocratique au Burkina Faso en 2013 et 2014 : les cas de L’Evenement et de Le Reporter », il a soutenu son mémoire de recherche, ce mardi 6 août 2019. Un travail mené sous la direction de Youssouf Ouédraogo, maître de conférences à l’Université Joseph-Ki-Zerbo, et la co-direction de Cyriaque Paré, chargé de recherches au CNRST (Centre national de la recherche scientifique et technologique).

Il a été question pour monsieur Sangla de montrer comment les deux journaux (L’Evenement et Le Reporter) ont contribué à l’ancrage de la démocratie au Burkina, à travers leurs productions de 2013 à 2014. De son étude, il est ressorti qu’ils ont été des espaces de contestation et de défense des acquis de la démocratie. Parlant de la contestation, l’impétrant a montré que les reformes, les dialogues et les activités politiques menés pendant cette période n’ont pas été accueillis avec bienséance, parce qu’ils ne donnaient pas de valeur ajoutée à la consolidation de la démocratie burkinabè.

Hamidou Sangla, l’impétrant

Car ils visaient essentiellement à permettre à une famille politique, notamment le Congrès pour la démocratie et le progrès (CDP), de s’éterniser au pouvoir. « Concernant les dialogues politiques, il a jugé qu’ils ne répondaient pas aux critères d’un dialogue, parce que les principes de neutralité et le contenu qui devraient servir au débat n’étaient pas acceptés par tous les partis », souligne Hamidou Sangla. Outre ces aspects, il a ajouté que les manifestations organisées par les partis politiques pendant ce temps tendaient, pour la plupart, à compromettre la cohésion sociale et non à consolider la démocratie. Et face à ces inquiétudes, l’impétrant indique que les journalistes ont œuvré à la moralisation de la vie publique, d’où le deuxième point consacré à la défense des acquis liés à la démocratie.

Une moralisation de la vie publique, parce que, selon lui, depuis l’adoption de la Constitution en 1991, jusqu’en 2014, la violation des droits humains et les exclusions étaient monnaie courante dans la société burkinabè. « Et les deux journaux ont œuvré pour que ces violations de la vie humaine soient bannies de la politique et que le régime démocratique soit respecté afin de permettre d’avoir une alternance politique au Burkina Faso », explique-t-il.

Après un quart d’heure de présentation suivie des critiques sur le fond et la forme du document, le jury, présidé par Dr Firmin Gouba, a félicité le candidat pour la pertinence, la qualité du sujet et l’effort fourni dans la rédaction. Le document a donc été jugé recevable avec la note de 15 sur 20.

Yvette Zongo
Lefaso.net

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