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Burkina Faso : La classe politique à la quête d’un « Burkina de paix et de prospérité »

Publié le mardi 16 juillet 2019 à 10h38min

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Burkina Faso : La classe politique à la quête d’un « Burkina de paix et de prospérité »

Annoncé pour avril 2019, le dialogue politique national entre la majorité présidentielle et l’opposition s’est, finalement, ouvert ce lundi, 15 juillet 2019 à Ouagadougou autour des préoccupations liées à la vie de la nation.

L’ambiance était conviviale à la salle polyvalente de Kosyam (palais présidentiel), où responsables et représentants de partis et formations politiques de la majorité présidentielle et de l’opposition politique ont rendez-vous, du 15 au 20 juillet 2019, pour scruter les préoccupations relatives à la vie nationale.

Les travaux sont co-présidés par le premier responsable des partis et formations politiques de la majorité présidentielle (APMP), Simon Compaoré, et le Chef de file de l’opposition politique au Burkina-Faso (CFOP-BF), Zéphirin Diabré. Cette assise se tient dans un contexte national mis à rude épreuve du fait de l’insécurité, avec en sus, son lot de décès et de populations déplacées. Le président du Faso, Roch Kaboré, qui a présidé l’ouverture des travaux, a donc marqué une pensée pieuse pour les victimes du terrorisme et des violences en politique.

Délégation de l’opposition politique

« Ces dernières années, notre pays subit des attaques terroristes d’une ampleur jamais égalée et à un moment où les attentes sociales se font de plus en plus pressantes et généralisées de la part des partenaires sociaux », situe le président Roch Kaboré, jaugeant la présence des acteurs politiques comme une expression de la volonté commune d’œuvrer pour la prospérité du Burkina. Le président du Faso, tout en considérant légitimes, les aspirations du peuple au progrès, à la justice et au bien-être, relève ici également que les ressources du pays ne permettent pas de faire face à toutes les attentes et revendications en même temps.

« Au surplus, certains comportements humains, imputables à l’incivisme, au défi contre l’autorité de l’Etat, à l’intolérance et au jusqu’au-boutisme se développent, au mépris de notre vivre-ensemble et des valeurs de dignité, de probité et d’ardeur au travail qui ont toujours caractérisé et fait la fierté de notre peuple », a expliqué M. Kaboré. Il est toujours possible, poursuit-il, d’améliorer continuellement la gouvernance afin de réhabiliter l’homme burkinabè, pour en faire un artisan de premier plan de sa propre promotion et du développement du Burkina, dans la paix, la démocratie et le progrès.

Les membres de la majorité présidentielle

De l’avis du président du Faso, le caractère de « préoccupation nationale » de certaines thématiques appellent un élargissement du cadre pour des discussions impliquant d’autres composantes de la nation.

« Je m’engage à transmettre toutes les propositions consensuelles au gouvernement et au parlement, dans le respect des attributions respectives de toutes les institutions républicaines », a déclaré le président Kaboré, indiquant que toutes les autres suggestions et recommandations continueront d’alimenter les échanges dans la perspective de la construction nationale.

« Le Burkina Faso de nos rêves partagés est à portée de main, à condition que nous fassions toutes et tous preuve de dépassement de soi pour ne privilégier que les intérêts de la patrie commune », a adressé le président du Faso, Roch Kaboré.

OL
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Crédit-Photo : Direction de la communication de la présidence du Faso

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Vos commentaires

  • Le 15 juillet 2019 à 17:48, par Boris En réponse à : Burkina Faso : La classe politique à la quête d’un « Burkina de paix et de prospérité »

    Mon Dieu à quand la fin !! Je demande au balai citoyens qui a tellement soutenu l’ex premier ministre yacouba issac zida de bien vouloir créer leur parti avec l’argent detourné par l’ex premier ministre et de recruter leur jeunes et de foutre la paix au Burkinabé on est fatigué accablé mais une chose <> disait Norbert ZONGO merci

  • Le 15 juillet 2019 à 17:55, par Un Burkinabê En réponse à : Burkina Faso : La classe politique à la quête d’un « Burkina de paix et de prospérité »

    Le minimum c’était de donner la liste des partis politiques représentés. De cette liste nous jugerions du sérieux du travail qui sera fait et aussi de la crédibilité des conclusions qui en découleront.

  • Le 15 juillet 2019 à 20:24, par Ka En réponse à : Burkina Faso : La classe politique à la quête d’un « Burkina de paix et de prospérité »

    Une très bonne initiative ce dialogue politique nationale entre la majorité présidentiel et l’opposition. Comme je le dis très souvent dans ce forum, ‘’’un régime qui refuse d’entendre les critiques, et, pire, qui les fait taire par tous les moyens possibles et imaginables, n’a aucun avenir dans un pays ou le peuple est meurtri par les crimes gratuits, les mensonges des décideurs, et la corruption à ciel ouvert. Cet appel au dialogue avec l’opposition par la majorité est une bonne chose avec ce qui nous arrive actuellement.’’’
    Jusqu’à nos jours, avec les responsables de la NAFA et de la CODER qui manipulent notre opposition pour la réconciliation sans la justice pour et libérer les malfrats ou faire revenir Blaise Compaoré sans passer par la justice, je me suis posé la question depuis 2016, est-ce que la soi-disant "opposition" a vraiment envie de faire autre chose que de s’opposer bêtement, c’est à dire refuser systématiquement tout ce qui risquerait de faire avancer les choses, au simple prétexte que ça serait "trahir" et renier son "statut" d’opposition ? Est-ce que ces gens ont vraiment quelque chose de sérieuse, concrète et acceptable à proposer en dehors de cette stupide stratégie d’obstruction et de terre brûlée ?

    Ce dialogue, s’il est bien mener pour avancer l’alternance politique et l’émergence du pays voulu par la jeunesse et le peuple, ça sera du premier du genre dans notre pays depuis son indépendance : Car, l’opposition dans notre pays depuis son indépendance à un seul problème : ‘’celui de s’opposer à une personne qui ne lui convient pas et qu’elle ne veut pas. A partir de là tout ce qui émanerait de cette personne en tant que projet ou sous sa gouvernance comme le cas avec de Roch Kaboré maintenant, elle dira NON à tout et Non je ne veux pas de TOUS LES PROJETS même si ceux-ci étaient "bons ou au moins prometteurs, qu’ils nous feraient avancer".
    Connaissant la politique de mon pays depuis plus de 50 ans, je reconfirme que les opposants d’aujourd’hui sont ceux de la majorité d’hier, c’est donc très amusant de les écouter et de remarquer que c’est l’attitude qu’ils ont eu eux-mêmes qu’ils critiquent aujourd’hui ayant perdu le pouvoir. Hier les opposants qui sont la majorité actuelle sont pareils, ils imposent sans se sourciller et ne donnent pas l’ombre d’une possibilité d’ouverture, on fait aussi ceux qu’on a reproché à cris d’orfraie hier contre. On s’oppose pas à l’idée réellement, ou au projet, mais à celui ou celle ou le groupe qui a émis l’idée et pour cela, alors on ne dialoguera plus, on dira de retirer le projet. Dès lors nous sommes les grands perdants nous Peuples du Burkina divers qui faisons ce pays, car de part et d’autre c’est un ÉGOÏSME FORCENÉ QUI NE DIT PAS SON NOM QUI EST LA, on appelle ça ensuite opposition ou majorité en fonction de la position dans laquelle chacun se trouve, mais les deux se ressemblent et s’assemblent au final CONTRE NOUS POPULATION au milieu d’eux et leurs guerres intestines. Peu leurs importe notre avenir, leur seul intérêt qui compte. Qu’il soit un Simon Compaoré président par intérim du MPP, qu’il soit Zépherin Diabré président de l’UPC et chef de file de l’opposition, oubliez vos querelles a la maternelle dans ce dialogue, et pensez au pays. Ce que je peux vous conseiller, ‘’’c’est que dans un cadre concurrentiel et d’égalité de chance, la politique est l’art d’observer, d’analyser, de comprendre et d’interpréter les conditions, les tendances, les potentialités, les réactions et les réalités du terrain et non œil pour œil.’’’
    Si je reprends le terme employer par mon ami Kôrô Yamyélé, vous deux, vous ne faites pas des preuves de sagesse en tant que des politiciens : ‘’Le sage c’est celui qui joue le rôle du père, celui qui pardonne ou les autres refusent. L’humilité tire toute sa force de cet acte sage. On ne rend pas les coups par les coups. Ceux qui le font démontrent de leur ignorance. On devient plus fort, lorsque l’on démontre sa force par le silence et le pardon que par la force.
    Et si notre pays reste embourbée dans son sous-développement c’est à cause des politiciens comme vous autres qui se querellent sur le dos du peuple, même porter des plaintes : Avec cette rencontre dans le but d’un dialogue constructif pour faire avancer le pays, soyez capables de se de mobiliser autour d’un projet concret et fiable pour faire sortir notre pays dans la merde ou il se trouve. Depuis la nuit des temps, nos ancêtres ont toujours eu ce dialogue qui reste notre culture, car un peuple sans culture est un peuple sans âme. Et la difficulté des politiques comme vous autres, se caractérise par l’absence de culture politique. Soyez des patriotes dans ce dialogue avec une vraie culture politique vivante, et que chacun de vous dise la vérité tout nu, pour sauver le pays que nous aimons tous.

    La plupart des personnalités citées par l’auteur , certains ne sont pas ou n’étaient pas des militants politiques engagées, mais des cadres universitaires recrutés pour occuper des responsabilités dans les instances des partis politiques. Le militantisme n’est pas spontané, mais un engagement . Il n’existe pas de générations spontanées. Ce n’est pas avec les obséquieuses louanges et les cirages de pompes à tout vat qu’on progresse, mais par des analyses objectives et indépendantes, quitte à ce qu’elles soient désagréables à entendre.

  • Le 16 juillet 2019 à 06:52, par sidbala En réponse à : Burkina Faso : La classe politique à la quête d’un « Burkina de paix et de prospérité »

    Le Burkina ne connait pas une crise politique comme prétendent nous faire croire ces poltrons.
    Si c’était le cas ce régime du MPP n’allait pas tenir jusqu’à aujourd’hui.

    De la manière dont les mêmes se sount acharnés sur le régime Compaoré, l’opposition actuelle n’a pas la même fougue pour le régime Kaboré, ce qui veut dire que si le pays a des problèmes c’est loin d’être des problèmes politiques.

    Par contre le vrai problème du pays actuellement c’est le problème sécuritaire qui est commun a tous les pays sahéliens, au lieu de parler de cette situation on le transfert au niveau politique, c’est malhonnête.
    Quand les premiers responsables de ce pays s’acharnent à dire que le pays n’a pas d’armée que c’est l’ancien régime qui est à la base de ça, quand le Cameroun, le Nigeria, le niger, le mali sont tous dans cette situation de terrorisme, c’est parce qu’ils n’ont pas d’armée ou bien c’est leurs présidents sont les responsables de cette situation.

    La fondation de ce pouvoir du MPP s’est réalisée sur du sable, il y’a eu beaucoup de coups fourrés, c’est un pouvoir de trahison et de vengeance, alors que dans une telle situation, ce n’est qu’une question de temps, les auteurs de cette situation auront leur part de châtiment.

    Ce pouvoir bancale du MPP, plus lâche que tout refuse de voir les chose en face, il n’y pas de crise politique au Burkina autrement ce régime fantoche du MPP aurait plié l’échine depuis fort longtemps, ce pouvoir a en face de lui des intellectuels malhonnêtes et inconscients qui n’ont d’idées et de dévouement que pour leur tube digestif.
    La balkanisation du pays n’est pas du tout leur préoccupations, le fait que des hommes, des femmes et des enfants de ce pays errent dans la savane sans savoir où aller, quand ils se sentent étrangers dans leur patrie, le pouvoir n’en fait pas un problème, pour le pouvoir il n’y a pas de problème, et s’il y’a problème c’est simplement politique, qu’elle myopie intellectuelle ?.

  • Le 16 juillet 2019 à 06:56, par caca En réponse à : Burkina Faso : La classe politique à la quête d’un « Burkina de paix et de prospérité »

    Il fallait commencer par là depuis votre élection. Quand on ferme le fantôme dans une case de cadavre, il ne faut pas espérer grande chose pour la paix sociale. D’autres veulent en finir avec leurs ex-copains, et ces derniers manipulent la conscience collective nationale. Entre une réconciliation sans la justice de sévérité et une réconciliation avec douceur c’est au PF de décider. Le problème au Burkina après l’insurrection est la soi-disant la justice de règlement de compte. Quand on voit le pouvoir actuel réhabilité les ex-voyous au sacrifice de la réconciliation, l’autre camp ne peut que résister pour sa survie. Je pense à mon humble réflexion que la vie de l’ancien président Blaise Compaoré dépend d’une décision nationale. Sa situation n’est pas du ressort de la justice et ni de la majorité présidentielle. Son sort dépend de tous et l’exemple de la Tunisie vient confirmer cette hypothèse. Rock Christian aurait à gagner s’il accueillait à bras ouvert l’ancien président. C’est faux de croire ou de faire croire au peuple qu’on pourrait en finir avec l’impunité. Voyez vous quand vous êtes arriver vous avez également créer d’autres situations plus pires que l’ancien régime. Et l’incivisme galopant ne fait que commencer car le moral burkinabè n’est pas non plus préparer pour affronter c’est mode de revendication.

  • Le 16 juillet 2019 à 09:09, par Nikiema Pascal En réponse à : Burkina Faso : La classe politique à la quête d’un « Burkina de paix et de prospérité »

    Ce dialogue politique ne dissipera pas la souffrance du Burkina . . . Les politiciens ne sont pas assis ensemble pour se dire la vérité ; mais par hypocrisie , pour défendre chacun leurs intérêts partisants . .Que les burkinabès sachent que les politiciens pouvoir/opposition se rencontrent pour respirer la fraîcheur des salons climatisés , pour dîner ensemble , et non pour se pencher réellement sur la souffrance des burkinabès . . Parmi ces politiciens , vous ne verrez pas un cultivateur avec sa daba venir prendre la parole pour montrer la vraie réalité du pays ; vous ne verrez pas une veuve ou un orphelin prendre la parole pour détailler comment les riches corrompus leurs dépouillent . . Voici des gens dans le luxe des parfums , des grosses voitures , des Faso-danfani et des vestes assis ; alors que la majeur partie du peuple dont ils disent défendre n’a pas le minimum . . Vous avez perdu l’intégrité de Sankara qui voulait acheter des vélos pour tous les enfants du pays avant d’en offrir à son enfant.

  • Le 16 juillet 2019 à 10:50, par citoyen LAMBDA En réponse à : Burkina Faso : La classe politique à la quête d’un « Burkina de paix et de prospérité »

    Excellence Mr le PF ,votre discours à l’ouverture de cette rencontre était beau ,charmant et on a envi de vous applaudir à tout rompre ,en se disant, qu’enfin notre président a pris conscience de la grave menace sur l’existence même de notre pays et partant de notre existence à nous tous . Seulement voilà ,votre premier adversaire dans la réussite des futures recommandations de cette rencontre ce sera vous même d’abord Excellence . Et effet ,certes le pays est confronté à une guerre asymétrique qui n’était pas prévu dans l’évolution de notre pays . Mais Excellence ,c’est face aux dures épreuves de la vie ,que se révèlent les grands hommes . Avant ,avant comme dirait le groupe musical ivoirien TNT ,les grands hommes qui ont marqué l’histoire de leur pays étaient reconnus à travers leurs faits d’armes . L’Almamy SAMORY disait à ces hommes "Si tu ne peux défendre la patrie ,protéger le faible ,dire la vérité en tous temps et tous lieux ,donne ton sabre de guerres aux femmes qui t’indiqueront le chemin de l’honneur "
    Or Excellence ,avec le respect qui vous est dû ,l’une des grandes critiques qui vous est faite par l’opinion nationale ,est vôtre tendance à privilégier vos amitiés personnelles au delà des intérêts supérieurs de la Nation notamment en matière de responsabilisation aux hautes fonctions de l’Etat . Il semble aujourd’hui régner au BURKINA FAO une banalisation des hautes fonctions de l’Etat .
    Ainsi ,des personnes sont nommés aux postes de l’Etat alors qu’elles n’ont ni expérience de la gestion des affaires de l’Etat ,si sens de l’Etat ,ni sens de l’intérêt général . Des ministres ,des DG commettent des fautes graves d’administration , de gestion ou de management de leur département ou de leur entreprise publique ,mais sont maintenus malgré tout . Aucune sanction telle que les relever de leur fonction ou les remplacer tout simplement à titre pédagogique pour les autres et futurs nommés aux hautes fonctions . Tout ça parce que X ,Y est le protégé de tel ou tel gourou du système .
    . Même certains de vos collaborateurs à la présidence s’illustrent dans des affaires pas propres ,des trafics d’influence de toutes sortes ,nonobstant leur méconnaissance des principes élémentaires et exigences de la haute fonction d’Etat. Au total ,si déjà vous réussissez à surmonter cette faiblesse qui vous est reproché de baser uniquement les nominations aux hautes fonctions sur des considérations amicales ,politiques, parentales, vous verrez que vous en récolterez les meilleures dividendes et le pays se porterait un peu mieux, en attendant de vaincre l’hydre terroriste .
    L’amitié oui ,la canarderie politique oui ,mais l’existence et l’intérêt supérieur du BURKINA FASO d’abord .
    Pour ce faire ,faites appel à des femmes et hommes de devoir techniquement compétents et ayant un sens élevé de la haute fonction étatique pour vous aider dans la très difficile gouvernance du BURKINA FASO post insurrection populaire et confronté aux forces du mal venues de l’extérieur . Courage à vous, maintenant que vous semblez avoir pris la mesure du grand danger qui guette nôtre pays, si toutes les forces politiques et sociales ne prennent pas conscience en effet de cette menace, au lieu que chacun ne voit que ses intérêts égoïstes, nous n’aurons alors que nos yeux pour pleurer ,en étant de surcroit en exil .

    • Le 18 juillet 2019 à 11:33, par Gwandba En réponse à : Burkina Faso : La classe politique à la quête d’un « Burkina de paix et de prospérité »

      Très cher Citoyen LAMBDA. Après avoir lu cet article, je voulais laisser un commentaire. Et après avoir lu le vôtre, je me suis dit qu’il fallait que je vous félicite pour la pertinence et la justesse de votre analyse. Il me semble qu’en quelques lignes, vous avez cerné les causes qui nous ont amené dans cette situation difficile. J’espère de tout coeur que les conseillés des différents partis vont se saisir des éléments de votre analyse pour nous trouvé des solutions.

  • Le 16 juillet 2019 à 10:58, par Courage En réponse à : Burkina Faso : La classe politique à la quête d’un « Burkina de paix et de prospérité »

    Que de rencontres !
    - Etats généraux sur la sécurité : des millions engloutis, et on passe à autre chose
    - Etats généraux de la jeunesse : idem que le premier.
    - Ateliers remise à plat des salaires : le plat a été vendu pour motiver les "fonctionnaires importants" au détriment du grand nombre de fonctionnaires qui attendent la providence divine pour espérer n’avoir que la moitié du salaire des magistrats !
    - Dialogue politique : qui vivra verra !

    Si rencontre pouvait développer un pays, le Burkina Faso serait le pays le plus développé de la terre
    Le même scénario se passe ailleurs : la rencontre à Niamey à propos du ZLEC ou du ZLECA : rappelez-vous du NEPAD. Au lancement du NEPAD, les Abdoulaye WADE ont versé des larmes tellement l’émotion de voir l’Afrique enfin devenir une puissance économique était grande. Pour paraphraser un journaliste de RFI, au lancement du ZLECA au Niger, il y a eu une pluie de superlatifs, de gros mots pour ne rien dire.

  • Le 16 juillet 2019 à 11:06, par Mninda En réponse à : Burkina Faso : La classe politique à la quête d’un « Burkina de paix et de prospérité »

    Bonnes gens, quelqu’un a t-il remarqué le comportement désinvolte de Mr EDDY KOMBEOGO quand le président du Faso faisait son discours ? En effet ,pendant que le président s’exprimait ,on voit Mr EDDY KOMBEOGO faire une pirouette avec son fauteuil vers une certaine dame, ensuite derrière et marmonnant quelque chose . Je suis sûr ,que c’est parce que cette attitude a choqué et indigné le cameraman et le journaliste reporter ,qu’ils ont laissé furtivement apparaitre cet élément .
    Voyez -vous ,quelque soient nos divergences politiques ,un président d’un pays, ça se respecte au moins . Rien ,absolument rien ne peut justifier une telle désinvolture ,un telle insolence ,un tel manque de respect à l’endroit du président du FASO ,quand il parle dans un cadre aussi grave et solennel .
    Quelle petitesse d’esprit . Je n’aime pas KOANDA MAHAMADI, mais quand il dit que EDDY n’a aucun respect pour personne ,là je suis tenté de le croire après avoir vu cette image, même furtive . Vraiment ,nos hommes politiques sont minables .

  • Le 16 juillet 2019 à 11:49, par SOME Derbié En réponse à : Burkina Faso : La classe politique à la quête d’un « Burkina de paix et de prospérité »

    Le dialogue est lancé . C’est une initiative louable. Je souscrits à l’idée d’un devancier que c’est dès la prise du pouvoir qu’il fallait l’initier. Mais les vainqueurs du jour dans leur arrogance, leur insolence, leur suffisance ont plongé le pays dans l’abîme. Les frères de 27 ans de règne ensemble qui leurs ont permis à eux tous de s’enrichir sur le dos du peuple en passant par des crimes économiques et de sang odieux s’en veulent à mort. Les frères du même banquet où ils ont but et mangé ensemble jusqu’à ivresse ont déchiré le pays. Et nous voici l’abîme.

    Le pouvoir post-insurrectionnel a été volé, confisqué par les mêmes qui ont été plus opportunistes, plus riches mais moins capables. Ils ont enculé le peuple burkinabé qui le mérite d’ailleurs amplement. Paradoxe des burkinabé. Si un modus n’est pas trouvé à l’issue de ce dialogue il faudra s’attendre à la catastrophe.

    A Mr KA, je vous suis depuis un bon moment dans vos analyses tantôt réalistes, tantôt obsolètes. Je pense que vous êtes d’un certain âge et d’un certain niveau intellectuel je suppose. Vous devez malgré votre penchant pro-pouvoir gardez une certaine maturité intellectuelle, une certaine objectivité. Vous tirez à canons sur l’opposition dans tous les sens, en largeur et en profondeur (dans son histoire et dans son actualité). Votre procès contre l’opposition est aveuglé d’un occultisme béat.

    L’opposition politique dans tout pays a toujours eu ses problèmes. Il en est de même des partis au pouvoir. Il n’y a pas d’opposition céleste ni de partis dirigeants sans reproches. Ils ont tous des forces et des faiblesses dans des circonstances précises. Comme il y a des oppositions faibles, mal organisées,non clairvoyantes, il y a aussi des partis au pouvoir sans imagination, sans capacité, incarnés par des présidents sans carrure ni intelligence à la hauteur de la gestion du destin d’un peuple, suivez mon regard.

    Concernant le Burkina de ces derniers temps, sans l’opposition pensez-vous qu’il y aurait eu la présente alternance de régime ? L’opposition politique ne vous a-telle pas débarrassé des pouvoirs militaires appuyée par la société civile ? Et cette opposition n’a-t-elle pas connu un management sans précédent d’un homme (Zephirin DIABRE)qui a su l’unifier la rationnaliser pour aboutir à l’insurrection. Sans cette opposition, il y aurait eu le SENAT de Blaise COMPAORE et vous autres ne seriez pas là pour emprunter vos raccourcis par des analyses ténébreuses.

    Hâte de vous rencontrer en un débat d’homme. Demander mon contact au modérateur.

    • Le 16 juillet 2019 à 16:41, par Ka En réponse à : Burkina Faso : La classe politique à la quête d’un « Burkina de paix et de prospérité »

      Je ne sais pas vraiment si tu me lises régulièrement. Je ne tire jamais ma vérité qui rougit les yeux mais ne les casse pas sur des corbillards, mais a la majorité comme à l’opposition, ‘’une opposition dont j’ai toujours épaulé sans arriéré pensée ni condition jusqu’à les charognards y pénètrent dans cette opposition uniquement que pour un fonds de commerce qui est la réconciliation sans la justice. Malgré tout cela, si tu as bien lu ma critique, tu verras que j’ai dit que l’opposition ou la majorité nous camouflent un ÉGOÏSME FORCENÉ QUI NE DIT PAS SON NOM, et QUI EST Là, on appelle ça ensuite opposition ou majorité en fonction de la position dans laquelle chacun se trouve, mais les deux se ressemblent et s’assemblent au final CONTRE NOUS POPULATION au milieu d’eux et leurs guerres intestines. Peu leurs importe notre avenir, leur seul intérêt qui compte. Non cher compatriote, ma neutralité dans mes critiques est mon idéal, et tu ne peux m’accuser de partisan. Relis attentivement ma critique, et tout dont je dis est une continuité culturel de nos politiques aux petits pieds depuis notre indépendance. Merci de lire.

  • Le 16 juillet 2019 à 11:59, par LE GRAND ZAPATA En réponse à : Burkina Faso : La classe politique à la quête d’un « Burkina de paix et de prospérité »

    POURQUOI VOULOIR TOUJOURS TOUT POLITISÉ ??!! Je me répète encore et encore avec insistance. Depuis NOVEMBRE 2015 que LE MOUVEMENT DU PEUPLE POUR LE PROGRÈS = LE MPP est arrivé au pouvoir, nous autres militants de la 1ère heure = LES MPPISTES très convaincus qui sommes venus uniquement dans le parti pour l’accomplissement du changement radical = la rupture totale, avons très vite déchanté. Nous voyions déjà de nombreux dérapages dans le fonctionnement du MPP qui nous rappelaient étrangement LE CONGRÈS POUR LA DÉMOCRATIE ET LE PROGRÈS = LE CDP en presque tout : NÉPOTISME, COPINAGE, CLIENTÉLISME, AFFAIRISME, FAVORITISME, DÉLATION, CALOMNIE, MENSONGE, MANIPULATION, RÉGIONALISME ET ETHNICISME, tout y passe pour pouvoir solidement se positionner autour du plat central que lorgnent plus de 99.99999% DES MPPISTES. Tout se faisait au détriment du strict respect des règles élémentaires qui régissent le fonctionnement normal d’un parti politique qui se veut rassembleur, innovateur et qui tient absolument à casser définitivement les liens d’avec les mauvaises pratiques, signe de mal gouvernance. Jusqu’à ce jour, LE MPP ressemble plus à un club d’amis et de parents qui se sont réunis autour des mêmes intérêts et objectifs : PILLER OUTRAGEUSEMENT LES RESSOURCES DE NOTRE PAYS. Je le dis avec une forte responsabilité que LE MPP a nous a profondément déçus.

    LE DIALOGUE POLITIQUE qui s’ouvre actuellement sera sans doute une messe entre des anciens camarades et il faut craindre que cela débouche inéluctablement sur des combines et autres magouilles politiciennes dont le point d’achoppement sera LA GESTION DU POUVOIR. Personnellement, je ne crois à rien du tout venant surtout de la part du RÉGIME KABORÉ qui est aux abois, ne fait plus du tout rêver et va avoir de sérieux problèmes pour conserver le pouvoir en 2020. La sortie est plus probable car LE MPP EST COMPLÈTEMENT VOMI par la majorité des burkinabè qui ont fini par comprendre qu’ils ont été entubés par des hommes et femmes qui ont pourtant affirmé avoir de L’EXPÉRIENCE. Les gens peuvent continuer de se mentir mais LE MPP NE PEUT PAS GAGNER LES ÉLECTIONS DE 2020 AU 1/4 TOUR aussi facilement que celles de 2015. La descente aux enfers s’annonce pour LE MPP qui voit d’un bon œil la tenue du DIALOGUE POLITIQUE qui va lui permettre de manœuvrer afin de se nouer de nouvelles alliances en route pour 2020. Seule « UNE VÉRITABLE RÉVOLUTION DE PALAIS » pourrait sauver notre pays en balayant par tous les moyens et sans pitié toute cette vieille classe politique qui ne nous apporte rien de bon depuis près de 30 ANS qu’elle est aux affaires.

    LE BURKINA FASO EST OTAGE DE LA VIEILLE CLASSE POLITIQUE APATRIOTE, CUPIDE ET AVIDE !

    VIEILLE CLASSE POLITIQUE EST COMPOSÉE QUE D’ASSOIFFÉS DE POUVOIR !

    QUE DIEU LE PÈRE TOUT PUISSANT BÉNISSE LE BURKINA FASO !

    PAIX ET AMOUR AU BURKINA FASO !…………….L’HOMME DU RENOUVEAU BURKINABÈ, LE GRAND ZAPATA !!!!

  • Le 16 juillet 2019 à 12:09, par MOREBALLA En réponse à : Burkina Faso : La classe politique à la quête d’un « Burkina de paix et de prospérité »

    Quand des grands garçons de la république manifestent l’intelligence la société toute entière ne peut que bien se porter. Personne n’a intérêt que le Faso se perdre, il faille à cela que tout le monde comprenne et accepte la critique qui, aide souvent à mieux se remettre en cause, se réajuster afin de mieux profiler des orientations à la dimension. Juste en passant, le pouvoir MPP est en train de commettre la plus grande erreur comme la dynastie COMPAORE au soir de son règne : la traque des supposés opposants par la pression fiscale, la suppression de contrats de baux, la résiliation de marchés, etc. Ceux qui devaient être devant afin de dissuader toute opposition dans la rue, la dynastie COMPAORE les avait inertes ; maintenant le pouvoir de PAPOU s’acharne à les réveiller : vous n’imaginez point la grosse bêtise que vous voudriez bien commettre.

  • Le 17 juillet 2019 à 11:59, par Gueswendbala En réponse à : Burkina Faso : La classe politique à la quête d’un « Burkina de paix et de prospérité »

    Tout ce qui permet de garder la paix sociale, de creer les conditions de development sont à encourager. Mon humble constat et il ne concerne pas seulement le Burkina, est que les questions politiques sont des gouffres financiers pour nos Etats Africains. Au burkina par exemple depuis 2010 le debat politique a beaucoup consommé nos ressources financieres : CCRP, meetings recto verso, et ça continuer. Pendant ce temps, les Japonais, les chinois, les sud coreens, les Singaporean, eux ils bossent, ils misent leurs resources dans le financement du development. Dommage pour nous africains.

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