De l’agriculture primitive à la « généculture », culture des gènes in vitro par clonage ou par PCR (Polymerase Chain Reaction), en passant par la « moléculture », production de protéines thérapeutiques par les végétaux et les micro-organismes qui sont utilisés comme bio-réacteurs, nous avons : la génothérapie (la thérapie génique somatique et germinale), le clonage reproductif et thérapeutique, l’utilisation des cellules souches, le diagnostic moléculaire (des maladies génétiques, des cancers, des tests de paternité, de forensics, des empreintes génétiques…), la biotechnologie moderne (la fabrication des organismes génétiquement modifiés (des plantes OGM, des animaux OGM et la création des humains OGM qui est devenue une réalité depuis le 26 novembre 2018 avec la naissance des jumelles chinoises OGM).

Ainsi, afin d’éviter les dérives de l’application du génie génétique et de permettre à la Génétique d’être au service de toute l’humanité de façon générale et de la population africaine et burkinabé de façon particulière, les généticiens du Burkina Faso se sont retrouvés à l’Université Joseph KI-ZERBO, le vendredi 15 mars 2019, pour la mise en place de la section nationale de la Société Africaine de Génétique (SAGE-Burkina).

Le bureau mis en place est composé de neuf membres et se présente comme suit :

A l’instar de la SAGE, la SAGE-Burkina poursuit les objectifs spécifiques suivants :
  être un cadre d’information, de formation, de rencontre et d’échanges pour ses membres ;
  approfondir et de faire connaître les réflexions et propositions sur les questions d’enseignement, de recherche et de prospective industrielle, économique et professionnelle en lien avec la génétique ;
  contribuer à la diffusion des résultats de la recherche en génétique et ses applications ;
  créer et animer une revue scientifique en génétique ;
  préserver les intérêts et d’œuvrer à la cause de ses membres et de la discipline auprès des pouvoirs publics, des organisations régionales et internationales et des organisations non gouvernementales (ONG) ;
  faire la veille, conseiller et encadrer les chercheurs et utilisateurs de la recherche sur les questions de la bioéthique et de la biosécurité ;
  et plus généralement toute question en lien avec la génétique et ses diverses formes d’application.

En rappel, la création de la SAGE-Burkina fait suite à la tenue de la Première Conférence Régionale des Généticiens et à l’Assemblée Générale Constitutive de la Société Africaine de Génétique (SAGE), du 22 au 23 novembre 2018, à l’Université Joseph Ki-Zerbo de Ouagadougou au Burkina Faso.

La Conférence qui avait pour thème « Génie Génétique appliqué à l’agriculture, à la santé humaine et animale et à l’industrie », a ouvert ses travaux sous le Très Haut Patronage de son Excellence M. Roch Marc Christian KABORE, Président du Faso, sous la présidence du Ministre de l’Enseignement Supérieur, de la Recherche Scientifique et de l’Innovation et sous le Parrainage du Ministre de l’Agriculture et des Aménagements Hydrauliques en présence de quatre-vingt-quatre (84) participants de neuf pays. Les pays présents étaient : le Bénin (11), la Côte d’Ivoire (14), le Mali (1), le Niger (4), le Nigéria (3), le Sénégal (1), le Tchad (1), la Tanzanie (1) et le Burkina Faso (49).

Le premier bureau de la SAGE internationale mis en place se compose comme suit :

SAGE-Burkina