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Semaine des énergies et énergies renouvelables d’Afrique (SEERA) : Le Burkina veut mieux amorcer la transition énergétique

Publié le jeudi 4 avril 2019 à 18h35min

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Semaine des énergies et énergies renouvelables d’Afrique (SEERA) : Le Burkina veut mieux amorcer la transition énergétique

La Semaine des énergies et énergies renouvelables d’Afrique (SEERA) a ouvert ses portes ce 4 avril 2019 à Ouagadougou. L’objectif de cette 3e édition, qui se poursuivra jusqu’au 6 avril prochain, est de réfléchir à des politiques et innovations pour une transition énergétique réussie. Le Royaume du Maroc est le pays invité d’honneur, du fait de son expérience et des avancées accomplies dans le domaine du solaire. Le lancement de l’événement a rassemblé plusieurs acteurs du monde de l’énergie autour du Premier ministre Christophe Joseph Marie Dabiré.

Devant les participants et les exposants, l’ambassadeur du Maroc, Bouaz Farhaz, a vanté l’avancée de son pays en matière de transition énergétique. Pays invité d’honneur à cette 3e édition de la Semaine des énergies et énergies renouvelables d’Afrique (SEERA), le royaume chérifien entend partager son expérience, afin que le Burkina Faso accroisse son autonomie énergétique à travers la promotion des photovoltaiques.

« Le Burkina Faso deviendra le premier pôle énergétique de l’Afrique de l’Ouest avec la transition énergétique », peut-on retenir de l’allocution du ministre de l’Energie, Dr Bachir Ismaël Ouédraogo. A l’en croire, son département ambitionne de faire du secteur énergétique, un des piliers du développement économique et social du Burkina. Pour lui, l’ambition du gouvernement est d’atteindre, d’ici 2020, une puissance disponible de 1 000 Mw, un million d’abonnés au réseau de la SONABEL, un taux d’accès à l’énergie de 45%, un taux d’électrification rural de 19% et une part de 50% des énergies renouvelables dans le parc énergétique national.

Le ministre Ouédraogo voit aussi cette édition comme une opportunité d’échange sur l’harmonisation des politiques énergétiques en Afrique, la mutualisation des investissements inter-régionaux dans le secteur de l’énergie et la contribution des partenaires techniques et financiers. Une occasion pour lui de lancer une invite à l’endroit du secteur privé pour le financement des infrastructures énergétiques et la mise en place d’un cluster énergies renouvelables.

Pour le parrain de la SEERA 2019, Dr Lassina Zerbo, secrétaire exécutif de l’Organisation du traité sur l’interdiction complète des essais nucléaires, « les défis énergétiques auxquels font face les pays africains demeurent une contrainte pour leur transformation. D’où la nécessité pour les Etats de développer d’autres sources d’énergie ». Une position corroborée par le Premier ministre qui a déclaré que « les ressources fossiles sont en train de finir et il faut prévoir d’autres sources d’énergie pour assurer une transition énergétique ».

Les participants ont donc trois jours pour débattre afin de proposer des solutions pour une transition énergétique réussie. C’est également une opportunité pour les entrepreneurs dans le domaine de l’énergie de présenter leurs produits et de nouer des partenariats.

Edouard K. Samboé
samboeedouard@gmail.com
Lefaso.net

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Vos commentaires

  • Le 5 avril 2019 à 20:06, par Xavier Tuina En réponse à : Semaine des énergies et énergies renouvelables d’Afrique (SEERA) : Le Burkina veut mieux amorcer la transition énergétique

    Peut-ont réèllement réussir une transition énergétique vers les énergies renouvelables si l’ANEREE continue de sombrir ? Le Ministère de l’Energie monopolise tous et l’Agence en charge des énergies renouvelables n’a plus sa raison d’être. On prend toujours de gros financement sous le dos de l’ANEREE, mais au moins donner à l’Agence ce qui lui reviens de droit ? Quel rôle l’ANEREE joue dans cette transition énergètique ? On a tous applaudis l’arrivé de l’ANEREE, Mais aujourd’hui on s’en rend compte que c’est le nom,au Ministère de l’Energie, on à toujours des directions techniques qui ont les mêmes missions que l’ANEREE ,quel désorde ? Il faut que le président du Faso règle beaucoups de chose dans ce Ministère. C’est domage et regrettable. Pour des raisons d’intérêts vous prennez en otage l’avenir d’une jeune Agence qui ne mérite même pas ce qu’elle vie actuellement. Pour mon propre avis l’organisation de cette semaine des ènergies renouvelables d’Afrique devrais être confier à l’ANEREE. J’étais à l’ANEREE pour le projet Backup Solaire, mais je vous assure que ces jeunes de l’ANEREE ont du potentiel. Mais on y peux rien,c’est le Burkina-Faso.

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