Le Fonds permanent pour le développement des collectivités territoriales (FPDCT) constitue un instrument capital dans le dispositif de rapprochement de l’administration de ses administrés. Sa mission principale est de concourir au financement des programmes prioritaires de développement des collectivités territoriales et au renforcement de leurs capacités opérationnelles. Mais pour mieux répondre aux attentes de ses différents partenaires, il a besoin d’un nouveau souffle. C’est dans cet esprit que s’inscrit la nouvelle équipe dirigée par Bruno Dipama.

« Le FPDCT va travailler à mobiliser des ressources financières et techniques comme jamais pour vous soutenir car nous avons le devoir de travailler main dans la main pour l’émergence d’un nouveau modèle de société équilibrée et basée sur le partage, l’équité, la tolérance, la solidarité et l’entraide. C’est ça le développement à visage humain et c’est ça le développement plus durable », a confié Bruno Dipama, s’adressant aux présidents des conseils régionaux du Burkina.

Mais, pour cela, il faut d’abord mieux se connaître pour bien appréhender les difficultés et les besoins des collectivités territoriales. Dans ce cadre, le directeur général du FPDCT s’était déjà rendu dans les régions de la Boucle du Mouhoun et des Hauts-Bassins pour toucher du doigt les réalités. La rencontre de ce 6 mars se veut une suite logique. Dans les prochains jours, les autres conseils régionaux recevront l’équipe du Fonds permanent. Car, selon Bruno Dipama, il est de son devoir de se rapprocher des faîtières des régions pour pouvoir cerner leurs besoins réels afin de mieux les accompagner.

le président de l’ARBF exprime sa satisfaction

Le premier responsable de l’Association des régions du Burkina Faso (ARBF), Eric Tiemtoré, s’est réjoui de cette rencontre et de ce nouvel élan amorcé par le Fonds permanent. « Nous profitons pour traduire au Directeur général du Fonds permanent toute notre satisfaction parce qu’il nous a encore rassuré qu’en plus des renforcements des capacités, des fonds qui s’octroient aux collectivités régions, nous allons bientôt connaître l’ouverture d’un 3e guichet à savoir permettre aux régions d’aller aux prêts. C’est une nouvelle vision qu’au niveau des régions, nous ne pouvons qu’accompagner et lui souhaiter bon vent », a-t-il confié, tout heureux.

Il était d’autant plus heureux que cette rencontré a débouché sur la signature d’une convention cadre résultant des droits de tirage au titre de l’année 2019. Par cette convention, le FPDCT met à la disposition des régions un montant de 615 millions de francs CFA. Le montant affecté à chaque région se fera en fonction de la taille de la population et de l’indice de pauvreté.

une vue de quelques présidents de conseils régionaux

Mieux, Bruno Dipama assuré que d’autres bonnes nouvelles réuniront les deux parties d’ici à la fin de l’année. Car, « à partir de 2019, c’est un nouveau départ, un nouveau type de partenariat entre le FPDCT et les collectivités parce que nous menons le même combat ».

Le Burkina a amorcé le 3e cycle de la décentralisation avec pour vision prospective à l’horizon 2040, des collectivités territoriales performantes qui délivrent des services publics de qualité et accessible. La matérialisation de cette vision se fera dans une synergie d’actions. Et le ton est donné avec cette rencontre entre le FPDCT et l’ARBF.

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Moussa Diallo
Lefaso.net