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« Nous demandons la mise en place d’une commission d’enquête sur les génocides de Yirgou et de Kaïn » (coordonnateur du CED, Pascal Zaïda)

Publié le mercredi 13 février 2019 à 23h20min

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 « Nous demandons la mise en place d’une commission d’enquête sur les génocides de Yirgou et de Kaïn » (coordonnateur du CED, Pascal Zaïda)

A la suite de plusieurs autres organisations, les responsables du Cadre d’Expression démocratique (CED) se sont prononcés sur l’actualité nationale, à travers notamment les évènements de Yirgou et de Kaïn. Les dirigeants de l’organisation, avec à leur tête, le coordonnateur, Pascal Zaïda, ont dénoncé la dégradation du tissu social, qu’ils imputent au régime MPP. C’était au cours d’une conférence de presse animée ce mercredi, 13 février 2019 à Ouagadougou.

Dès l’entame de la conférence de presse, Pascal Zaïda a rappelé que le 30 juin 2018, son organisation avait adressé un message au Chef de l’Etat et à la communauté internationale sur les éventuels risques de dégradation de la situation nationale. Fort de la situation, elle avait suggéré la réconciliation nationale, le retour des exilés et la comparution de tous les témoins du putsch de septembre 2014, a-t-il poursuivi.

C’est pourquoi regrette-t-il la non-prise en compte de ses recommandations qui, selon lui, explique la détérioration du climat socio-sécuritaire.
« Vous avez constaté que tous les jours que Dieu fait, la situation du Burkina ne fait que se dégrader », a-t-il déclaré. Parlant des drames de Yirgou (http://lefaso.net/spip.php?article87486) et de Kaïn (https://lefaso.net/spip.php?article87840), Pascal Zaïda les qualifie de « génocides ».

Selon le coordonnateur du CED, les chiffres fournis par le gouvernement et la société civile sur ces drames sont contradictoires. D’où la nécessité d’établir, poursuit-il, la vérité par la mise en place d’une commission d’enquête pour situer les responsabilités devant la justice.

Pascal Zaïda estime qu’il y a un manque de volonté du gouvernement à faire la justice sur ces drames. C’est pourquoi lui et ses camarades du CED invitent-ils l’ONU (Organisation des Nations-Unies) et la CPI (Cour pénale internationale) à s’auto-saisir pour faire la lumière. A leur avis, ces faits « sont des crimes contre l’humanité ».

Le retour des exilés et la réconciliation nationale ont été entre autres des préoccupations abordées par les conférenciers.

Concluant à l’incapacité du régime MPP à diriger le pays, Pascal Zaida et ses camarades ont demandé la démission du président Roch Kaboré. « S’il aime son pays, il n’a qu’à rendre sa démission et sortir par la grande porte », a suggéré Pascal Zaïda.

Edouard K. Samboé
samboeedouard@gmail.com
Lefaso.net

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Vos commentaires

  • Le 13 février 2019 à 23:18, par LAGUI ADAMA En réponse à : « Nous demandons la mise en place d’une commission d’enquête sur les génocides de Yirgou et de Kaïn » (coordonnateur du CED, Pascal Zaïda)

    La cour pénale internationale doit être saisie contre l’organisation TERRORISTE MPP et sa branche génocidaire formée et instruite par le plus tocard de tous les ex délinquants autrefois appelés CDR Vive la justice Vive la démocratie Vive le CDP Qu’Allah bénisse et protège son Excellence Blaise Compaoré et sa noble famille

  • Le 13 février 2019 à 23:25, par Yes En réponse à : « Nous demandons la mise en place d’une commission d’enquête sur les génocides de Yirgou et de Kaïn » (coordonnateur du CED, Pascal Zaïda)

    C’est ainsi la vie, personne ne demande un éclaircissement sur la tuerie de Orodara qui a fait 5 victimes à mains nues.
    Chercher à comprendre ce qui s’est réellement passé ne nuira à personne. On veut tout juste la vérité vraie. Cette situation s’apparente à Dieu terrorisme d’État car les auteurs ont utilisé les moyens de l’état burkinabé pour commettre cet acte plus que criminel.
    Wait and see.

  • Le 14 février 2019 à 07:50, par La vérité En réponse à : « Nous demandons la mise en place d’une commission d’enquête sur les génocides de Yirgou et de Kaïn » (coordonnateur du CED, Pascal Zaïda)

    Je me pose beaucoup de questions quand je vois la pléthore d’associations de lutte contre l’impunité que nous avons dans notre pays. Pourquoi elles ne se réunissent pas en une seule structure ? Je crains fort que ce ne soit pour le ventre que vous luttez au lieu de la justice. Dieu, le Juste Juge voit chacun dans ses motivations et jugera chacun en son temps. Tôt ou tard chacun quittera cette terre et répondra devant son Créateur. Arrêtez de prendre en otage le malheur des autres pour votre profit. Demandez justice pour tous les morts injustes même au temps de Blaise Compaore : mort de Thomas Sankara, Lingani, Kere, Norbert. Demandez aussi la justice pour les récents morts : Yirgou, Orodara, militaires assassiné par les terroristes etc. Soyez équitable vous même si vous recherchez la Justice . Un passant sans bord politique qui cherche la Vérité.

  • Le 14 février 2019 à 10:30, par Kôrô Yamyélé En réponse à : « Nous demandons la mise en place d’une commission d’enquête sur les génocides de Yirgou et de Kaïn » (coordonnateur du CED, Pascal Zaïda)

    - Pascal ZAÏDA a raison et moi je commence sincèrement à croire en la lutte de ce monsieur. Demander l’ouverture d’une enquête sur ce drame ou génocide de Yirgou est tout à fait normal. A moins d’être contre la vérité et le juste, personne de sensé fut-il Naaba ne peut refuser une enquête sur ce génocide. Et je suis totalement d’accord avec lui que les N.U. doivent s’autosaisir de cette affaire si vraiment les N.U. sont pour défende ce qui est juste. Ensuite, il faut classer les peuls du Burkina Faso comme peuple en danger car c’est aussi la vérité et inutile de la cacher derrière une tige de mil !! Et puis monsieur La vérité (ou plutôt Le Mensonge et Le Faux) personne ne t’interdit de ‘’demandez justice pour tous les morts injustes même au temps de Blaise Compaore : mort de Thomas Sankara, Lingani, Kere, Norbert’’. C’est ton droit le plus absolu de le faire et en attendant ne nous pollue pas l’air ici car on parle de choses sérieuses !

    Nous les mossis n’aimont pas la vérité et tout pour nous et rien pour les autres, et vous allez voir comment des mossis vont se rabattre sur le frère Pascal ZAÏDA parce qu’il a dit la vérité, lui un cas particulier aimant la vérité et le juste parmi les nous mossis dont la grande masse n’a jamais aimé la vérité. C’est pourquoi on nous chasse partout : Côte-d’Ivoire, Guinée, Gabon, Guinée-Equatoriale, etc....même sur la lune, et nous aussi on empêche les peuls de respirer ici croyant que le Burkina nous appartient à nous seuls. Ce qui est faux et archi-faux car si on recense, on trouvera que les peuls et assimilés sont même plus nombreux que nous mossis dans ce pays et ainsi, on allait rabaisser notre caquet !!!

    Par Kôrô Yamyélé

  • Le 14 février 2019 à 19:47, par caca En réponse à : « Nous demandons la mise en place d’une commission d’enquête sur les génocides de Yirgou et de Kaïn » (coordonnateur du CED, Pascal Zaïda)

    La revendication de Pascal Zaida est un non événement. Génocide à Yirgou il n’y a rien sauf le massacre des terroristes djihadistes peulhs ainsi qu’à Kain également. La CPI ne fait plus peur, deux cas d’école et d’échec de la CPI le procès contre Jean Pierre Bemba et Laurent Gbagbo et son ministre. La justice qui fait aujourd’hui est la cour africaine de justice. Demandez la CPI d’auto-saisir le massacre des peulhs à Yirgou ou Kain est un fantasme pour ces apprentis sorciers de la politique burkinabé. Yirgou et Kain n’ont pas preuves irréfutables. Avez vous vu les cadavres ? Je pense que l’armée doit bien nettoyer les peulhs djihadistes afin de libérer le pays.

  • Le 14 février 2019 à 20:21, par Ka En réponse à : « Nous demandons la mise en place d’une commission d’enquête sur les génocides de Yirgou et de Kaïn » (coordonnateur du CED, Pascal Zaïda)

    A mon ami Kôrô Yamyélé qui est dans le rôle de l’avocat Paul Kéré, Et Zaïda dans le rôle de Kôrô Yamyélé de 2019, je vous en prie, arrêtez votre enfantillage et essayons d’aller de l’avant. Tous nos dirigeants ne peuvent pas être les mêmes : Blaises Compaoré a eu un privilège de museler le peuple Burkinabé durant 27 ans avec son RSP, et profiter créer une base solide avec l’appui des chefs coutumiers de son ethnie, qui a leur tours à utiliser toutes les autres chefs des différentes ethnies de notre pays en groupe satellites et le tour à jouer avec les distribution des muettes et l’antennes a fonctionner à 100% pour éviter des drames comme celui de Yirgou, sauf des crimes téléguidés par celui qui tenait le volant du pays a bras de fer.

    Tout a été arrêté quand le peuple averti a voulu se libérer de son musèlement par un soulèvement populaire, et Blaise Compaoré a mis le pays dans une sorte de cocotte-minute et prendre plaisir à le voir se consumer et tout le monde suit son jeu : Et d’autres comme Zaïda et Kôrô yamyélé en profitent mettre leur piment pour déstabiliser sans se rendre compte le pays que nous aimons tous.
    Mais je suis rassuré quand je lis certains commentaires concernant Zaïda et Kôrô Yamyélé : En effet la mauvaise est une qualité ou défaut les mieux partagés ici-bas ! Comment peut-on comparer le Burkina sous Blaise Compaoré et le Burkina de 2019, ou même si tout n’est pas parfait loin de là, il fait mieux vivre et surtout les plans : indéniablement à cause de la liberté d’exprimer sans la répression d’un RSP mercenaire.

    Oui les dirigeants au Burkina depuis notre indépendance ne ressemblent pas, et Kôrô Yamyélé sous l’ombre de l’avocat Paul Kéré doit en tant qu’intellectuel averti, savoir que le volant de l’état Burkinabé de 2019 n’est pas tenu par un seul bras de fer piloter par un groupe de chefs coutumiers d’une ethnie. Aujourd’hui le volant des affaires de l’état Burkinabé est tenu par plusieurs bras de plusieurs ethnies, et qui prouve la jeune démocratie de notre pays dont quelques politiciens de petits pieds profitent et se permettent de manipuler les pouvoirs régionaux et commettre des actes comme celle de Yirgou que le gouvernement et le peuple Burkinabé doivent essayer d’éviter à l’avenir, en aidant la justice de faire son travail afin que les auteurs soient sanctionnés.

    Ici je voudrai dire a Zaïda et a mon ami Kôrô yamyélé de ne pas prendre le peuple Burkinabé et ses dirigeants pour des idiots. Car, ‘’Au Burkina : Quand le peuple ne veut pas ça ne se fait pas.’’

    S’il arrive que le peuple ne veuille plus du régime Kaboré, il le fera savoir, comme il l’a fait avec Blaise Compaoré avec ses ruses et ses tripatouillages des articles des lois pour s’éterniser au pouvoir. De Maurice à Lamizana, chacun a eu son projet controversé. Maurice a fait un passage en force, il a trépassé. Lamizana a renoncé, il a survécu au MONAR. A la veille de sa chute, sourd aux mises en garde de Houphouët Boigny, Maurice Yaméogo, le bibèga de Koudougou, disait à qui voulait l’entendre que la Haute Volta c’est sa natte. Il peut s’asseoir ou la plier quand il veut. Le 3 janvier 1966, la natte lui a échappé.

    Si la justice Burkinabé suit Blaise Compaoré sans passé par la CPI ou l’ONU, elle suivra aux auteurs du drame de Yirgou. Mon ami Kôrô Yamyélé, tu connais la provocation de Pascal Zaïda en tant que partisan de la destruction de la graine de l’alternance politique semer par son excellence Michel Kafando, pour la continuité d’un régime sanguinaire, s’il te plait, a toi et a toutes mes sœurs et frères de bonne foi, de grâce ouvrons les yeux et apportons notre pierre à l’édifice pour avancer tous ensembles, ne soyons pas dans le déni. Les Burkinabé valent mieux que ça. Ka farouche partisan de l’alternance politique du Burkina avec la nouvelle génération.

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