C’est par une analyse des contextes international et national dans lesquels se tient ce 2e congrès national que le secrétaire exécutif national du CADRe, Sia Benjamin a débuté la lecture de la résolution finale. Un contexte marqué au plan international par la montée du terrorisme, mais aussi par la morosité de l’économie mondiale.

Puis, s’en suit l’analyse du contexte national de la tenue de ce 2e congrès.
Pour Sia benjamin, ce contexte est marqué par ce qu’il appelle « la fin tumultueuse de la Transition ». Il juge en effet regrettable, que la Transition ait procédé au terme de son mandat à l’octroi de gros marchés publics, aux nominations d’ambassadeurs, à l’adoption de la loi de finances 2016, à la création d’une fondation portant le nom de Yacouba Isaac Zida, sans oublier les malversations financières dont ce dernier est accusé.

Un contexte marqué aussi par le débat sur le passage à la Ve République et le régime politique à consacrer dans la nouvelle constitution. Sur ce point, le CADre dit militer pour une Constitution qui consacre un rééquilibrage des pouvoirs entre l’exécutif et le législatif.

En ce qui concerne les attaques terroristes que le Burkina Faso a connues, le CADRe appelle le peuple burkinabè à collaborer avec les forces de défenses et de sécurité.

La question des koglwéogo n’a pas été en reste. Sia Benjamin souligne que les koglwéogo ont contribué au recul de l’insécurité, de sorte que les populations de certaines zones du Burkina ont renoué avec la quiétude.

Rôle du CADRe dans le Burkina post-insurrectionnel

Huit ans après la création du CADRe, le secrétaire exécutif national se dit satisfait du bilan de l’organisation car dit- il, « Nous avons participé à la lutte qui a mis fin au régime Compaoré et à toutes les actions qui ont été entreprises pour faire barrage à la prolongation du mandat du Président Compaoré. »

Il souligne également que le CADRe a œuvré à l’enracinement de la démocratie au Burkina Faso par des réflexions menées dans divers cadres sur la démocratie.

Ces réflexions constituent selon lui « une contribution de notre mouvement à l’édification et au renforcement de la démocratie. »
Une démocratie que le mouvement continuera de promouvoir.

Sia Benjamin souligne par ailleurs qu’en tant qu’organisation de jeunesse, le CADRe travaillera à la satisfaction des aspirations des jeunes. Des aspirations qui ne sont autres que l’amélioration des conditions de vie et de travail, l’accès à une éducation de qualité, à l’emploi, mais aussi aux soins de santé.

Et d’ajouter que le CADRe travaillera également au « renforcement de la démocratie, en contribuant par des débats et des propositions concrètes. »