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Appel à candidature pour la sélection de 2200 jeunes non scolarisés et déscolarisés désirants entreprendre en vue de les accompagner pour la création de leurs entreprises

Publié le lundi 11 janvier 2016 à 21h30min

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Appel à candidature pour la sélection de 2200 jeunes non scolarisés et déscolarisés désirants entreprendre en vue de les accompagner pour la création de leurs entreprises

Projet Emploi des Jeunes et Développement des Compétences (PEJDC)


Sous composante 2.3 : formation en entreprenariat et accompagnement des porteurs de projets

Dans le cadre du Projet Emplois des Jeunes et Développement des Compétences (PEJDC) placé sous l’égide du Ministère de la Jeunesse, de la Formation Professionnelle et de l’Emploi, la Maison de l’Entreprise du Burkina Faso (MEBF) agissant comme agence d’exécution souhaite recevoir des candidatures pour la sélection et l’accompagnement de 2 200 jeunes non scolarisés et déscolarisés désirants entreprendre. Cet accompagnement comprend des formations à l’esprit, la création et la gestion d’entreprise, le coaching pour le montage de microprojets, l’appui pour la recherche de financement et le suivi-accompagnement au démarrage.

Critères d’éligibilité :
  Etre un jeune (homme ou femme) âgé de 16 ans au moins et 35 ans au plus ;
  Etre non scolarisé ou déscolarisé ;
  Avoir un intérêt pour la création d’entreprise et l’auto emploi ;
  Avoir une idée de projet ;
  Résider dans l’une des régions suivantes (Centre, Hauts bassins, Centre Sud ou Nord) ;
  Etre motivé et disponible pour l’ensemble des services proposés par le projet ;
  Etre disposé à suivre le processus d’accompagnement.

Composition du dossier :
  Une fiche de candidature dûment remplie téléchargeable sur le site Internet de la MEBF : www.me.bf ou à retirer directement au siège de la MEBF ou dans ses bureaux déconcentrés ou auprès de la Direction Régionale de l’Agence Nationale pour la Promotion de l’Emploi du Centre Sud ;
  Une copie de la carte d’identité ou de l’acte de naissance ;

Lieu de dépôt des dossiers de candidature
Les dossiers complets de candidatures seront déposés :

  A Ouagadougou : Au siège de la MEBF, sis au 132 Avenue de Lyon. Tél : (+226) 25 39 80 60.
  A Bobo Dioulasso : A l’Antenne MEBF de Bobo Sis à la Direction Régionale de la Chambre de Commerce de Bobo. Tél : (+226) 20 98 20 30 ;
  A Ouahigouya : A l’Antenne MEBF de Ouahigouya Sis à la Direction Régionale de la Chambre de Commerce de Ouahigouya. Tél : (+226) 24 55 07 23 ;
  A Manga : A la Direction Régionale de l’Agence Nationale Pour l’Emploi (ANPE) du Centre Sud. Tél : (+226) 25 40 02 91.
Les dépôts des dossiers se feront au plus tard le vendredi 29 janvier 2016 à 17 heures.
Procédures de sélection
  La sélection se fait suivant deux étapes : Une validation du dossier suivi d’un entretien avec le candidat.

NB : Aucune prise en charge n’est prévue pour les bénéficiaires.

Pour tout renseignement complémentaire, contactez-nous au :
Téléphone : (+226) 60 44 01 34 ou (+226) 61 55 88 36

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Messages

  • C’est bien mais le jeune non scolarisé qui réside à 400 km de Ouagadougou est exclu à l’évidence : lieu de dépôt ... . Il faut repenser la stratégie

  • L’initiative est à saluer à sa juste valeur.
    cependant nous décriions l’exclusion manifeste de 09 régions sur 13.
    En effet, un projet qui vise à former 2200 jeunes doit s’étendre à tous les burkinabè et non à un échantillon non représentatif.
    Si nous sommes égaux devant la loi, nous devons bénéficier d’un traitement égalitaire de la part de notre gouvernement, et non une discrimination qui vise à favoriser chaque fois les populations de ouaga et Bobo.
    DE telles discriminations sont à la base de la fracture de certains États.

  • Ici c’est clair que les jeunes des régions éligibles sont favorisés. Et donc, exclusion pour les autres.
    Comment voulez-vous que cela ne pose problème à l’avenir ?
    Franchement, il y a de quoi se poser des questions.

  • c’est une très bonne initiative car beaucoup de jeunes non scolarisé se sentent souvent inférieur a d’autres.que Dieu vous accompagne.

  • Non MESSIEURS DU MEBF. Ce que vous voulez entreprendre n’est rien d’autre que du gaspillage de ressource à la limite du saupoudrage. Que pouvez-vous apprendre dans le domaine de la formation professionnelle à des jeunes à qui du reste vous demandez des propositions de projet afin qu’ils puissent s’employer ? Soyons sérieux et économisons le peu de ressource à notre disposition. A mon avis la démarche aurait dû être de de faire un constat des profils professionnels existants ou non en menant une recherche et en consultant les entreprises diverses existantes pour connaître les profils insuffisants ou n’existant pas. A partir de ce constat, des propositions de formation peuvent être envisagé. Sinon comment voulez-vous qu’un non scolarisé ou déscolarisé puisse faire un projet qui puisse lui permettre de s’en sortir. Le mal de notre système de formation professionnel est l’éloignement des acteurs des besoins réels du marché à la limite la méconnaissance de ce marché. Or ne peut rien entreprendre dans ce domaine si on ignore ce que nous avons ou pas et l’état dans lequel il se trouve, faut-il en créer et quoi et pourquoi ou faut-il améliorer et quoi ? Des questionnements simples si l’on veut vraiment aller de l’avant. Ma modeste contribution

  • Mon dieu ! qu’avons- nous fait ? mon frère cadet est disqualifié ; pourtant c’est un burkinabé
    Asta la victoria, siempre
    Tasse le Tché

  • est ce que quelqu’un qui n’est pas scolarisé peut lire et comprendre cette annonce pour postuler

  • Je ne suis pas bien introduit, ni bien informé, mais par ces interventions, je constate qu’il y a des gens qui le sont moins que moi. Selon les informations antérieures, lors du lancement du projet en mai 2015, il été confié que ce projet est d’envergure nationale, mais il interviendra de façon progressive. Courant 2016, des régions comme le Centre Ouest, les Cascades et le Plateau Central seront couvertes en plus. Au delà de nos attentes individuelles, nous devrions comprendre qu’un projet sérieux ne peut pas démarrer en un coup sur tout l’étendu du territoire national et être efficace. Je pense que quelques fois nous sommes trop pressé. Attendons de voir.

  • il n’aura jamais de justice au burkina faso ;si c’est dans l’interet de tous les burkinabè pourquoi choisir trois regions ?EXCLUSION TOTALE DISCRIMINATION TOTALE.que les autorités pensent à nous tous car les autres regions aussi font partir du burkina faso

  • Non ! si ce geste était réellement pour épanouissement des jeunes burkinabé j’ignore que d’autres Régions en bénéficient et d’autres non revoyez votre lancement merci.

  • M Equite (internaute 8), si un projet est bien ficelé, on peut le démarrer d’un seul coup sur toute l’étendue du territoire national (exemple : opération permis de conduire du même ministère de la jeunesse) car il s’agit d’une structure à caractère national ce qui suppose des représentations déconcentrées au niveau des régions. La formation en entrepreneuriat et le financement des projets sont parmi les activités du ministère de la jeunesse que l’on arrive pas à comprendre. Beaucoup de jeunes ont suivi la formation en entrepreneuriat et ont déposé des plans d’affaires en vue de leurs financement. Ces plans d’affaires ont été monté par les candidats avec l’aide des formateurs ( cabinets IPSO Conseil, Impacts Plus, ICDE pour ne citer que ceux-ci) mais les financements n’ont jamais aboutis. On justifie parfois que le projet n’est pas rentable alors que les intéressés y voient les retombés. Pire, on a parfois refuser de financer certains projets de l’élevage, la couture, la menuiserie pour financer les promoteurs de débit de boisson or le projet interdisait le financement des débit de boisson. La procédure de sélection des projets n’est pas non plus connue. De grâce, si vous voulez réellement aider les jeunes déscolarisés et non scolarisés allez y à leurs rencontre car vous savez où les trouver (surtout quand il s’agit de couvrir un événement, soutenir une autorité ou participer à un meeting) à travers vos services déconcentrés. Ne dilapidez pas l’argent avec les cabinets de formation qui ne vont jamais accompagner ces jeunes. Ne restez pas cantonnés dans vos bureaux et appeler des jeunes qui n’utilisent pas l’outil informatique à travers le net, Revoyez votre plan de communication. Réexaminez les plans d’affaires déposés au Fonds d’Appui pour l’Initiative des Jeunes (FAIJ)...

  • Il y a des burkinabé mouton quoi. C’est juste une formation et cela devait s’étendre aux autres Regions. Calmez vous pouvez là.

  • M. Togs-sida, vous avez peut-être raison, mais laissez moi vous dire que ce n’est pas en un coup de baguette que l’on peut amener toute la population à devenir des entrepreneurs, ni en les alignant devant des guichets de distribution de l’argent qu’on va les sortir de la pauvreté. Vous créez dans ces conditions une inflation généralisée. C’est mieux de les sensibiliser, d’augmenter leurs connaissances et à partant de leur crédibilité vis-à-vis des structures de financement. Car le fondement du crédit, c’est la crédibilité. Pour qu’il ait une nouvelle génération de chefs d’entreprises viables, il faut investir dans la formation et cela nécessite un travail de longue haleine. Il y a une vingtaine d’années, on ne parlais pas autant de l’entreprenariat. Si on veut que notre pays soit économiquement prospère, il faut sensibiliser, il faut que les gens entreprennent en suivent les règles de la réussite en affaires. Aussi vous dites que les jeunes non scolarisés ne se trouvent pas sur le net. A ce niveau, vous devriez savoir que l’Internet n’est pas le seul lieu de communication. Hier j’écoutais la même annonce sur les radios en Moore et en Dioula. Sur l’Internet ils peuvent toucher les intellectuels comme vous qui ne vivent certainement pas isolé des non scolarisés. Ce sont nos parents avant tout. Pour accompagner ces acteurs qui font de leur mieux pour l’éducation entreprenariale de la population, nous devons être positif.

  • Il est bon de donner toute l’information sur le projet : mode de mise en œuvre car l’avis tel qu’il est libellé peut porter à confusion et créer des frustrations dans les régions non citées. Elles se sentirons mises à l’écart. Par ailleurs, je ne pense pas que la voie choisie soit la meilleure. Il existe dans toutes les régions des jeunes qui ont des activités et qui entreprennent. Peut-être serait-il bon d’avoir une idée sur ce gisement, d’évaluer les différentes initiatives et alors soutenir les initiatives viables dans un premier temps. Dans un second temps, accompagner les jeunes qui ont des idées mais non mises en œuvre (formation, formulation de projet, coaching, etc.). Je crois que l’état doit avoir une stratégie pour le développement national (secteurs prioritaires à développer et approches retenues). cette stratégie doit servir de guide et portée à la connaissance de tous. Seule la transparence totale peut assurer la paix sans laquelle tout cela sera vain.

  • internaute 12, traité les gens de moutons pour avoir dénoncé la discrimination fais de toi quoi exactement ? C’est vraiment en Afrique que l’on peut avoir des conneries pareille. justifier l’exclusion d’autre régions en prétextant que les autres régions DEVRAIENT être ajoutés a la liste. En matière de droits , il n y a pas de demi mesure. Egalité a tous et si tu n ’es pas d’accord tu es libre de vivre dans un pays dictatorial.

  • L’initiative est louable même si toutefois il reste des aspects à expliciter dont :
    Quels sont les domaines proposés de formation ? sans cette précision est cela veut dire que tous les domaines sont possibles(Agriculture, élevage, commerce,etc....)
    Compte tenu de la nature même des éventuels candidats n’est pas possible de prévoir une petite prise en charge même de 500 F par jour ne serait ce que pour la restauration. Un jeune des environs de Ouga ou Bobo peut se débrouiller pour trouver un logis mais ce n’est pas sur qu’il avoir à manger tous les jours durant la formation. C’est bien mais allez jusqu’au bout.

  • C’est sûrement un projet pilote donc arrêter de critiquer sans fondement !

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