Le point de presse est venu marquer la clôture des sessions extraordinaires du bureau politique national et du conseil national du PDP/PS. Le président Ali Lankoandé a été particulièrement assailli de questions par les journalistes en ce qui concerne le divorce avec le regroupement politique de l’opposition, Alternance 2005.

Selon lui, les divergences ont commencé après la suspension de leur participation aux activités du groupe (par lettre du 20 janvier 2005) pour préparer leur congrès. Après il n’y a plus eu de feed-back réel et c’est dans la presse que le PDP/PS apprend que le dépôt des candidatures était fixé au 28 février dernier.

Pour Ali Lankoandé, " on a souhaité que nous soyons ailleurs". Après sa réintégration à la fin de son congrès, le parti a constaté que les décisions étaient prises sans les informer. A cause de tous ces problèmes, le divorce est donc consommé. Du reste le président du parti précise que la décision de participer à la présidentielle et aux municipales était prise depuis juin 2004. " Et il faut laisser toutes les sensibilités s’exprimer pour faire le ballotage", précise le député François Ouédraogo.

Le Bureau politique national et le conseil national ont également décidé de restructurer le parti (tâche qui aura un caractère général et total) et de créer un journal.

Ces instances extraordinaires dans leur analyse de l’actualité politique relèvent les grandes questions qui tenaillent les Burkinabè comme l’insécurité alimentaire, la prolifération du grand banditisme, la politisation de l’administration, la pauvreté grandissante etc.

Interrogé sur les chances de l ’opposition de la présidentielle de novembre prochain, le président du PDP/PS Ali Lankoandé s’est dit confiant et pense même qu’elle a des chances d’aller au 2nd tour. Le combat est engagé pour la victoire du socialisme démocratique, selon la déclaration liminaire et les démocrates et progressistes disent compter sur toutes les structures du parti.

D. Parfait SILGA
Le Pays