Sport : Special Olympics Burkina outille les encadreurs des athlètes déficients intellectuels
Doter le Burkina de personnel qualifié dans l’encadrement sportif des déficients intellectuels. Tel est l’objectif de la formation initiée ce samedi 24 octobre 2015 par Special Olympics Burkina au profit des encadreurs et des soignants des personnes souffrant de déficience intellectuelle. Les participants ont été outillés sur les techniques de prise en charge des jeunes souffrant de cette maladie et aussi sur le fonctionnement de Special Olympics Burkina.
La prise en charge des personnes souffrant de déficience intellectuelle est délicate. Surtout quand il s’agit des enfants. Afin de se donner les moyens humains pour réussir cette tâche, Special Olympics Burkina a choisi de former des encadreurs et des soignants bénévoles. « Il était question de parler de Special Olympics de façon générale. A savoir comment la structure est organisée au niveau mondial, les activités menées, ainsi que de Special Olympics Burkina. Il s’agit de définir qui peut travailler avec Special Olympics et dans quelles mesures on peut le faire ? », a expliqué Pascal Kaboré, éducateur spécialisé et membre du Conseil d’administration de Special Olympics Burkina.
Venus de Ouagadougou et des provinces, les participants sont, pour la plupart, des agents de santé, des psychologues et des encadreurs. Ils ont reçu les rudiments nécessaires pour mieux s’occuper des enfants qui sont accompagnés par Special Olympics Burkina. « La prise en charge des déficients intellectuels est complexe. Pour cela, il faut avoir quelques connaissances théoriques sur la déficience intellectuelle et la démarche pédagogique pour accompagner ces enfants », a ajouté M. Kaboré.
Au cours de la formation, ils ont reçu des connaissances sur la déficience intellectuelle, l’environnement social et familial d’un enfant porteur de DI, les besoins spécifiques de l’enfant DI et de sa famille ainsi que les constantes, premiers soins et secours. Pour ces derniers, l’initiative vient au bon moment car elle leur offre un plus dans l’exercice de leurs tâches aux côtés des enfants souffrant de déficience intellectuelle.
Jacques Théodore Balima
Lefaso.net