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Employés licenciés : « SMB est une entreprise qui est de passage, mais nous sommes condamnés à être Burkinabè », dixit Saïdou Sinaré

Publié le vendredi 30 janvier 2015 à 23h53min

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Employés licenciés : « SMB est une entreprise qui est de passage, mais nous sommes condamnés à être Burkinabè », dixit Saïdou Sinaré

4 décembre 2014. C’est le début de la crise à la societé des mines de Belahouro (SBM). Les employés refusent de continuer à « serrer la ceinture » suite aux mesures prises par les premiers responsables et que les employés considèrent de « trop ». Après un arrêt de travail observé qui n’a été du goût des patrons et une médiation quasi « avortée », 300 travailleurs se trouvent à la rue sans indemnisation. Ce vendredi 30 janvier 2015, ils étaient réunis à l’occasion d’une assemblée générale pour discuter de la situation en attendant la venue de l’huissier qui devra leur notifier leur lettre de licenciement. Nous nous sommes entretenus avec le délégué général de ces travailleurs déflatés, M. Saïdou Sinaré, à l’heure où l’huissier tardait à venir, sans doute par peur pour sa sécurité. Rappelons que près d’une dizaine de minutes après cet entretien, l’huissier était sur les lieux avec les lettres de licenciement.

Lefaso.net : Quel est le but de l’assemblée générale de ce matin ?

Le but de cette assemblée générale est de faire le point aux travailleurs des différentes actions que les représentants ont entreprises et mènent jusqu’à présent sur la crise. Mais au cours de l’AG, suite à l’intervention du Directeur général de la société des mines de Belahouro sur la télévision BF1, les travailleurs ont demandé que l’Huissier se déporte ici pour leur notifier leur lettre de licenciement. Sur les ondes de BF1, le DG a fait comprendre qu’il récuse le procès-verbal dont ils sont signataires en disant que c’est un PV de constat et non un PV de conciliation. Ce qui n’est pas juste. Deuxièmement, il fait comprendre qu’il ne peut plus revenir sur le licenciement des 300 employés. Comme c’est ainsi et que la médiation traine, les travailleurs ont demandé que l’huissier de déporte pour notifier à l’ensemble des travailleurs les lettres de licenciement. Nous avons donc dit à l’huissier de venir aujourd’hui. Mais il a trainé les pas jusqu’à ce que plusieurs travailleurs partent. On organise une autre assemblée générale le jeudi 5 février à 8h. On va lui demander à nouveau de venir car en tant que représentants nous avons pris l’engagement qu’il n’aura pas à craindre pour sa sécurité. Voyez ! Depuis qu’on a demandé à organiser cette AG, la CRS (ndlr : Compagnie républicaine de sécurité) est présente sur les lieux. Ce n’est pas la peine d’appeler les travailleurs dans les rues de la ville pour leur notifier leur lettre de licenciement. S’ils le font, ce sera à leurs dépens si quelque chose leur arrivait. Par contre si l’huissier vient ici (ndlr : près du siège de la (SMB), il aura le maximum de travailleurs pour faire son travail. Ceux-là prendront leur lettre et iront au contentieux rapidement pour ne pas trainer.

Est-ce que la societé a prévu de vous indemniser ?

Effectivement ce que nous avons déploré ce sont déjà les licenciements abusifs. Il n’y a rien comme indemnité. Après cinq ou six ans de loyaux services rendus à la société, on te met dans la rue sans droits légaux et conventionnels, comprenez que ça fait mal. D’ailleurs ils sont partie prenante d’un PV qu’ils ne veulent pas respecter. Vous avez vu sur les ondes où le syndicat chargeait le ministère des mines pour sa complicité vis-à-vis de ces licenciements. Jusqu’à présent, nous ne savons pas quelle est la décision des autorités. Cela fait deux mois que 300 employés sont sans salaires. On nous dira d’attendre alors qu’on ne peut pas attendre indéfiniment car nous avons des familles à nourrir. Et ce qui complique les choses, c’est que ces travailleurs n’ont pas leur certificat de travail pour chercher du boulot, ils sont partis sans droits. Ben ! On dit à chacun de se débrouiller. Je trouve que c’est méchant !

Le ministre des mines avait promis de transmettre une correspondance aux responsables de la SMB. Qu’en est-il ?

A l’issue du Ministre des mines, nous avons été reçus au lendemain de notre conférence de presse (ndlr : mardi 27 janvier 2015) par deux conseillers du premier ministère. On leur a transmis notre mémorandum, on leur a expliqué la situation. Ils ont promis de nous revenir mais c’est depuis la même chanson. Nous ne pouvons pas comprendre qu’on nous dise que nous sommes en médiation et que le DG passe à la télévision pour dire qu’il a licencié ses employés.

Combien de travailleurs comptent la SMB ?

La société compte exactement 728 travailleurs nationaux et 309 ont été contactés pour reprendre le boulot. Le reste a été mis sur le carreau.

Et les travailleurs qui ont été rappelés, vous soutiennent-ils toujours ?

Ils ont été rappelés mais c’est l’enfer là-bas. C’est vrai qu’en les rappelant, ils ont divisé la lutte. On a été clair avec les travailleurs : ce n’est pas la peine de reprendre le boulot dans les mêmes conditions de l’avant sit-in. Ils n’ont rien reçu comme amélioration et les mêmes problèmes vont surgir. D’après que c’est devenu la loi du talion. Ils menacent de renvoyer celui qui ne veut pas accepter les conditions. Ils sont là-bas sans délégué, ils n’ont donc pas de porte-parole pour défendre leurs intérêt. On ne pourra pas dire qu’ils nous soutiennent car ils sont partis là-bas pour leurs intérêts
.
Que comptez-vous faire si rien n’est décidément fait ?

Les gens sont suffisamment informés du dossier. Et nous avons le soutien de l’unité d’action syndicale. S’il y a une mauvaise volonté de la part de certaines autorités, nous allons peut-être chercher un avocat et aller au contentieux. Cela prendra le temps qu’il faut. Ce que je voudrais rappeler aux gens, c’est cette fuite de responsabilité. SMB est une entreprise qui est de passage, mais nous sommes condamnés à être Burkinabè. Et les actes des uns et des autres peuvent les rattraper un jour. C’est le message que j’aimerai faire passer aux autorités qui tournent autour du dossier. Deuxièmement, c’est une fuite de responsabilité de la part de SMB, car la societé ne peut pas recruter des employés et demander après à un huissier leur notifie leur licenciement dans la rue. C’est moralement inadmissible !

Propos recueillis par Herman Frédéric BASSOLE
Lefaso.net

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Vos commentaires

  • Le 31 janvier 2015 à 00:23 En réponse à : Employés licenciés : « SMB est une entreprise qui est de passage, mais nous sommes condamnés à être Burkinabè », dixit Saïdou Sinaré

    COURAGE A VOUS LES GAS.
    VOUS COMPRENDREZ POURQUOI CE GOUVERNEMENT
    VEUT ORGANISER RAPIDEMENT LES ELECTIONS PUIS SE BARRER.
    ILS NE SONT PAS PRET A AFFRONTER LES DIFFICULTES MAIS A
    ENTASSER VOS DOLEANCES POUR LE PRESIDENT QUI SERA ELU AVEC
    SA SUITE.

  • Le 31 janvier 2015 à 04:38, par En réponse à : Employés licenciés : « SMB est une entreprise qui est de passage, mais nous sommes condamnés à être Burkinabè », dixit Saïdou Sinaré

    Désolé pour vous. Vous sortirez perdants. La lutte sociale pour les travailleurs se fait de l’intérieur. Vous avez floué vos collègues qui vous ont suivi aveuglement. Vous aurez du mal à retrouver du boulot. Vos collègues qui ont été rappelés sont plus lucides que vous. Vous êtes des enfants gâtés.

  • Le 31 janvier 2015 à 08:07, par zoumco En réponse à : Employés licenciés : « SMB est une entreprise qui est de passage, mais nous sommes condamnés à être Burkinabè », dixit Saïdou Sinaré

    Travailleurs de SMB ,YAAKO comme le dit nos voisins.Je pense que vous devriez commencer a chercher un autre emploie car même si vous êtes appelez a repartir, les dirigeants de cette boite ne vous rateront pas.Ils vont vous chercher sur d`autres terrains nus.Attaquer les en justice et vous aurez gain de cause pourvu que la justice face son travail.

  • Le 31 janvier 2015 à 09:22, par kouadio En réponse à : Employés licenciés : « SMB est une entreprise qui est de passage, mais nous sommes condamnés à être Burkinabè », dixit Saïdou Sinaré

    J’ai l’impression que toute la verite n’a pas ete dite sur cette affaire. Je crois aussi que les travailleurs ont ete mal conseilles car ils ont ete maximalistes sans trop connaitre notre code du travail qui fait la part belle a l’employeur. L’euphorie de l’apres insurrection ajoute aux discours populistes du PM et du president Kaf ont fait perdre la tete aux agents de SMB qui croyaient que tout etait possible. Rt voila patatras ! rien sinon que la misere a l’horizon. Je vous souhaite bonne chance !

  • Le 31 janvier 2015 à 10:36, par Le maître En réponse à : Employés licenciés : « SMB est une entreprise qui est de passage, mais nous sommes condamnés à être Burkinabè », dixit Saïdou Sinaré

    Mr Kouadio on ne te permet pas de te foutre de nos autorités même si tu n’as pas la fibre patriotique comme les dirigeants de ta SMB et de leurs colonisateurs. Attends de voir qui rira le dernier. Mr Kouadio peux tu me dire comment vous avez choisi les 309 travailleurs qui sont sur le site ? La lutte des travailleurs de SMB va au delà de da connaissance. Oui le derrière de ta SMB est dehors. Wait en see,,,,.

  • Le 31 janvier 2015 à 11:44, par wendtoin En réponse à : Employés licenciés : « SMB est une entreprise qui est de passage, mais nous sommes condamnés à être Burkinabè », dixit Saïdou Sinaré

    Depuis le début de cette crise, les grévistes ont toujours dit que leur direction s’apprêtait à prendre des mesures "draconiennes", des mesures qui vont amener les travailleurs à continuer à "serrer la ceinture". Ce qui est surprenant c’est que jamais ces grévistes n’ont produit le moindre élément de preuve : notes se service, décisions, etc. justifiant leurs accusations. Alors était-ce seulement sur une simple présomption ou sur des faits avérés que vous êtes allés en grève ? Si vous avez des preuves, produisez-les.
    Si c’est sur une simple présomption, vous avez été naïfs, voire mal inspirés. Si vous avez des preuves, fournissez les et vous aurez notre sympathie et notre soutien éventuel. Là encore, nous devrons savoir si votre mouvement est conforme à la Législation en vigueur en la matière.

  • Le 31 janvier 2015 à 11:56 En réponse à : Employés licenciés : « SMB est une entreprise qui est de passage, mais nous sommes condamnés à être Burkinabè », dixit Saïdou Sinaré

    Vous avez bien mangé et vos derrières sont gonflés à bloc et maintenant vous ne savez pas quoi faire de votre argent. Sinon comment comprendre que vous ayez pu induire en erreur tant de salairés avec tous les avantages que vous avez, surtout que mes cousins au village n’ont pas unseul repas par jour. Le Citoyen Intègre.

  • Le 31 janvier 2015 à 12:18, par kouadio En réponse à : Employés licenciés : « SMB est une entreprise qui est de passage, mais nous sommes condamnés à être Burkinabè », dixit Saïdou Sinaré

    En fait relisez bien ce que j’ai ecrit, mr le maitre, je plains votre sort et je suis sincerement peine quand je vois des peres de famille qui n’ont ni boulot ni indemnisation. Mais en meme temps il faut ere realiste et accepter souvent les compromis. Cat au debut je lisais les tiraillements autour des questions et je trouve les positions deja irreconciliables

  • Le 31 janvier 2015 à 15:30 En réponse à : Employés licenciés : « SMB est une entreprise qui est de passage, mais nous sommes condamnés à être Burkinabè », dixit Saïdou Sinaré

    Quand je me rappel qu’il ya eu des jeunes de 24 ans qui avaient ete recrute sur
    ESSAKANE S.A avec des salaires faramineux de 800 000 f cfa/mois puis qui se
    retrouvent aujourd’hui avec 0 fcfa/mois apres licenciement.
    JE ME DEMANDE SI CES SITES AURIFERES NE SONT PAS ENTRAIN DE NOUS
    CREER DE VRAIS PROBLEMES SOCIAUX POUR LE BURKINA DANS QUELQUES ANNEES A VENIR.

  • Le 1er février 2015 à 17:33, par la force tranquile En réponse à : Employés licenciés : « SMB est une entreprise qui est de passage, mais nous sommes condamnés à être Burkinabè », dixit Saïdou Sinaré

    Laurent Bado a di : le Burkinabè est un etre jaloux et mesquin ; le Burkinabè ne vos pas plus loin que son nez ; Pourquoi nous ne pouvons rester unis pour que la lutte aboutisse ;posez simplement la question a ceux qui sont parti sur le site les conditions dansd lesquelles ils travaillent. nous sommes qu’a meme un etat de droit la. Prenez l’exemple de nos pays voisins comme la guinée ; on dit tous simplement aux investisseurs qu’ils ne peuvent accpeter les conditions ils n’ont qu’a laisser te partir. Parce qu’ils sont un peuple uni ; je pense qu’il es temps que nous nous réveillons ? posez la question a ceux qui sont sur le site, il vous diront.
    je vous invite également a lire le dossier de TRUE GOLD. vous comprendrez. que l’etat prenne vite ses responsabilité avant que cela ne degenère.
    Cordialement

  • Le 2 février 2015 à 08:37, par Cool En réponse à : Employés licenciés : « SMB est une entreprise qui est de passage, mais nous sommes condamnés à être Burkinabè », dixit Saïdou Sinaré

    wendtoin, cherche à lire le mémorandum des travailleurs, toutes les preuves y sont inscrites. ils ne peuvent pas publier ça dans la presse c’est un gros doc. quant à Kouadio, il à une position déjà tranchée dc on ne peut réveiller quelqu’un qui ne dort pas.

  • Le 2 février 2015 à 09:53 En réponse à : Employés licenciés : « SMB est une entreprise qui est de passage, mais nous sommes condamnés à être Burkinabè », dixit Saïdou Sinaré

    Je vous avait dit ici de privilégier le dialogue et la concertation pour preserver l’essentiel : VOTRE TRAVAIL . VOTRE GAGNE PAIN. Une chose que les gens oublient. Quelqu’un qui a pris une feuille de demande pour faire le "J’ai l’honneur de solliciter un emploi...", cette personne se retrouve subitement le décideur ou le donneur d’ordre a celui qui l’a permis de travailler ?? Vous avez vu ça ou ? Ce qui est navrant dans ce genre de movement ou on conduit les gens a l’abatoir, c’est que vous avez des travailleurs qui ne sont pas d’accord avec, maisqui ne disent rien, de peur d’etre considérés comme des traitres ou des collabo de l’administration. Non. Je redis non. Les gens sont venus en detail dans la société. Il n’est pas question que je me laisse conduire a l’abattoir par des avanturiers. Quand un cailloux tombe de l’a haut, chacun protégé sa tète. c’est ça qui est la vérité.

    Et puis ya une chose que les employés des mines au BF doivent savoir. Au stade actuel des choses, l’Unité d’Action Syndicale n’a aucun moyen pour vous tirer d’affaire. Ils ne peuvent faire pression sur qui que ce soit pour regler votre affaire. Ces syndicats séniles et de la vielle garde de la convention collective de 1974 ne comprennent pas les réalité du secteur minier qui est nouveau au BF. Les gens sont cramponné aux textes anciens sur le droit du travail et refuse d’avoluer. Non ça ne marchera pas com ça.

    Aucune forme de pression dans l’organisation actuelles des travailleurs dans les mines ne peut faire plier l’employeur, s’il ne le veut pas. C’est les societies miniéres qui vous transportent pour aller travailler a plus de 300 Km de chez vous. S’ils refusent de le faire, vous allez faire koi ?? Si ce n’est de rester a ouaga avec des long discours et Français longueuuurrr !!!
    ça fait vraiment mal de voir ces avanturiers conduire les autres dans le décor. Surtout que c’était encore la CNTB qui était au devant des chose. Combien de syndicaliste CNTB ont la moitié de vos salaire et avantages dans les mines ?

    Voila le résultat aujourd’. Bcp de gens attendent de voir la défaite des travailleurs miniers ici. il n’y a qu’a écouter les conversation des gens dans les maquis. " Quand la mine va fermer On va les voir ici", il font le malin avec leur salaire". ... Et voila que vous donner raison a ces jaloux qui vont bien se monquer de vous quand vous allez raser les murs dans les six mettre de Ouaga.

  • Le 2 février 2015 à 09:55 En réponse à : Employés licenciés : « SMB est une entreprise qui est de passage, mais nous sommes condamnés à être Burkinabè », dixit Saïdou Sinaré

    Je vous avait dit ici de privilégier le dialogue et la concertation pour preserver l’essentiel : VOTRE TRAVAIL . VOTRE GAGNE PAIN. Une chose que les gens oublient. Quelqu’un qui a pris une feuille de demande pour faire le "J’ai l’honneur de solliciter un emploi...", cette personne se retrouve subitement le décideur ou le donneur d’ordre a celui qui l’a permis de travailler ?? Vous avez vu ça ou ? Ce qui est navrant dans ce genre de movement ou on conduit les gens a l’abatoir, c’est que vous avez des travailleurs qui ne sont pas d’accord avec, maisqui ne disent rien, de peur d’etre considérés comme des traitres ou des collabo de l’administration. Non. Je redis non. Les gens sont venus en detail dans la société. Il n’est pas question que je me laisse conduire a l’abattoir par des avanturiers. Quand un cailloux tombe de l’a haut, chacun protégé sa tète. c’est ça qui est la vérité.

    Et puis ya une chose que les employés des mines au BF doivent savoir. Au stade actuel des choses, l’Unité d’Action Syndicale n’a aucun moyen pour vous tirer d’affaire. Ils ne peuvent faire pression sur qui que ce soit pour regler votre affaire. Ces syndicats séniles et de la vielle garde de la convention collective de 1974 ne comprennent pas les réalité du secteur minier qui est nouveau au BF. Les gens sont cramponné aux textes anciens sur le droit du travail et refuse d’avoluer. Non ça ne marchera pas com ça.

    Aucune forme de pression dans l’organisation actuelles des travailleurs dans les mines ne peut faire plier l’employeur, s’il ne le veut pas. C’est les societies miniéres qui vous transportent pour aller travailler a plus de 300 Km de chez vous. S’ils refusent de le faire, vous allez faire koi ?? Si ce n’est de rester a ouaga avec des long discours et Français longueuuurrr !!!
    ça fait vraiment mal de voir ces avanturiers conduire les autres dans le décor. Surtout que c’était encore la CNTB qui était au devant des chose. Combien de syndicaliste CNTB ont la moitié de vos salaire et avantages dans les mines ?

    Voila le résultat aujourd’. Bcp de gens attendent de voir la défaite des travailleurs miniers ici. il n’y a qu’a écouter les conversation des gens dans les maquis. " Quand la mine va fermer On va les voir ici", il font le malin avec leur salaire". ... Et voila que vous donner raison a ces jaloux qui vont bien se monquer de vous quand vous allez raser les murs dans les six mettre de Ouaga.

  • Le 2 février 2015 à 16:14, par oued En réponse à : Employés licenciés : « SMB est une entreprise qui est de passage, mais nous sommes condamnés à être Burkinabè », dixit Saïdou Sinaré

    Comme beaucoup de gens pensent que les syndicats créent de l’emploi ; allez y travailler. Ce n’est pas encore fini les entreprises vont continuer de licencier si les uns et les autres n’arrêtent de revendiquer l’impossible

  • Le 3 février 2015 à 10:50, par le maître En réponse à : Employés licenciés : « SMB est une entreprise qui est de passage, mais nous sommes condamnés à être Burkinabè », dixit Saïdou Sinaré

    Beaucoup d’intervenants ignorent gravement l’histoire de notre pays. Continuez de sous estimer les syndicats. Même le pouvoir actuel sait que on ne joue pas avec le syndicat uni. C’est une question de temps mes amis. J’ai honte de lire certains forumisttes qui seront prêts a vendre leurs âmes pour le boulot. Non , non malheur a ceux qui baillonnement leur peuple, Abas les, , larbins Abas l’impérialisme et, ses, vallés locaux prolétaires des unités industrielles unissons nous .Nous préférons la liberté dans la pauvreté que l’opulence dans l’esclavage. H S,, T

  • Le 4 février 2015 à 12:16 En réponse à : Employés licenciés : « SMB est une entreprise qui est de passage, mais nous sommes condamnés à être Burkinabè », dixit Saïdou Sinaré

    Lors de la grève du 04 au 10 décembre sur le site minier d’INATA(SMB), une liste de présence a été dressée par les délégués du personnel. Les cars qui transportent le personnel sur le site Ouaga-INATA repartit vide. Le 10 décembre un Procès-verbal a été signé pour la suspension des travaux sur le site pour raison économique pour deux semaines, par les trois (03) SG du ministère de la mine de la fonction publique du travail et de l’inspecteur de travail de Dori.
    Si le 04 janvier la société a repris ses activités avec une minorité et laissant plus de 300 personnes sans emploi, il s’avère alors réellement que l’état ne lutte pas contre le chômage et la pauvreté, et aussi la corruption au Faso. Avec l’insurrection du 30 octobre on pensait que le Burkina Faso marchait vers un lendemain meilleur. Nous déplorons le fait que l’état n’a pas réagi sachant que la société a mis 300 employés à la porte en violant le PV du 10 décembre. Si la société a pu faire cela nous pensons que c’est de connivence avec l’état. Comment vivre avec nos familles étant sans salaire depuis décembre 2014. Nous demandons aux autorités concernés de prendre leur responsabilité au vu de la situation qui se présente.

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