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300 travailleurs licenciés la Société des Mines de Belahouro : La CNTB interpelle le ministre des mines

Publié le vendredi 23 janvier 2015 à 23h24min

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300 travailleurs licenciés la Société des Mines de Belahouro : La CNTB interpelle le ministre des mines

Monsieur le Ministre,
Le 4 Décembre 2014, les travailleurs de la Société des Mines de Belahouro (SMB-SA) ont effectué un mouvement suite à une Assemblée Générale de restitution, les informant des nouvelles mesures draconiennes que la Direction de la SMB devait prendre une fois de plus à l’encontre de leurs intérêts. Les travailleurs ont alors revendiqué de meilleures conditions de travail et décrié la gestion de la société. Ils ont en sus demandé le départ de deux (02) cadres, qui pour eux, servent de tremplin à la société pour violer les textes nationaux et brader les acquis des travailleurs. Le mouvement s’est poursuivi avec un arrêt de travail jusqu’au 10 Décembre 2014, date à laquelle une délégation conjointe interministérielle conduite par l’un de vos conseillers techniques (M. ZOMBRE L. W. Pascal), s’est déplacée sur le site d’exploitation à Inata pour une conciliation. Finalement, la conciliation à abouti à un Procès-verbal qui devait servir de boussole pour les parties dans la gestion de la présente crise.
Du procès-verbal, il ressort que la société suspendait ses activités pour des raisons économiques. Qu’une lettre devait être envoyée à votre ministère l’informant des motifs de la suspension, et une autre au Ministère de la Fonction Publique, du Travail et de la Sécurité Sociale (MFPTSS) pour expliquer la conséquence de la suspension des activités sur les contrats des travailleurs. Aussi, la Direction de la mine devrait retenir un nombre minimum de personnes pour l’entretien des machines et l’administration courante, ce qui ne devrait pas aboutir à une production d’or.

Monsieur le Ministre,

A notre grande surprise, pendant que tous les travailleurs étaient dans l’attente d’être situés sur la reprise des activités de la mine, il nous a été dit que la société a procédé à une fusion d’or le 29/12/2014 suivie d’une expédition le 30/12/2014 et ce, avec l’équipe de service minimum qui était retenue sur le site d’exploitation dont la plupart étaient des expatriés. Ainsi, selon les travailleurs, la société a fusionné et expédié exactement 107 kg d’or avec l’aval de votre ministère et en porte à faux avec le procès-verbal dans lequel il est clairement écrit que le service minimum ne devrait pas aboutir à une production d’or.

Pourtant, les 22 et 26 Décembre 2014 déjà, dans leurs correspondances respectives : Réf 036/DP/SMB/2014 et Réf 037/DP/SMB/2014 adressées au Ministre de la Fonction Publique, du Travail et de la Sécurité Sociale (MFPTSS) et dont vous aviez été mis en ampliation, les représentants du personnel de la SMB interpellaient les autorités sur les mesures de représailles dont ils étaient victimes ainsi que le licenciement collectif de près de 300 travailleurs y compris des délégués du personnel. Malgré leur interpellation, vous n’aviez guère été sensible aux cris de détresse de ces travailleurs.
En accordant à la SMB de reprendre ses activités sans que les travailleurs ne soient situés sur leur sort, vous vous rendez complice de la Direction de la mine de la mise à la rue de plus de 300 travailleurs, sans droits légaux et conventionnels, en violation flagrante des textes et lois régissant les relations de travail au Burkina Faso. Aussi, faut-il vous rappeler, toute cette procédure a été faite en laissant les représentants des travailleurs en marge qui sont pourtant signataires dudit procès-verbal. Leur demande d’audience auprès de votre cabinet en date du 29 Décembre 2014 est restée sans suite jusqu’à nos jours.

Monsieur le Ministre,
La Confédération Nationale des Travailleurs (CNTB) qui accompagne les travailleurs soutient cette lutte qui s’inscrit dans l’amélioration de leurs conditions de vie et de travail. Nous nous en félicitons du sens de la responsabilité élevé des travailleurs tout au long de cette crise : en témoin le procès-verbal de l’inspection des installations de la mine après leur départ du site d’exploitation et leur comportement dans la gestion de la présente crise.

C’est dire donc que nous condamnons avec fermeté votre attitude, d’autant plus qu’à l’aube de ce changement politique si cher au peuple burkinabè où il a été dit et répété que "PLUS RIEN NE SERA COMME AVANT", cautionner tacitement un tel licenciement collectif serait un contre-pied aux objectifs de la transition politique en cours dans notre pays. D’ailleurs, nous en redoutons les conséquences socio-économiques ainsi que les effets boomerang. L’exemple de la mine de TRUE GOLD en est suffisamment éloquent. Nous estimons qu’il est impératif que votre ministère revoie sa copie afin que la lettre et l’esprit du procès-verbal soient respectés.
Par ailleurs, à l’examen de la présente crise, il serait plus indiqué que pour d’éventuels conflits collectifs de travail, le ministère de la Fonction Publique, du Travail et de la Sécurité Sociale (MFPTSS) soit à l’avant-garde de la conciliation afin d’éviter les afflictions susmentionnées aux travailleurs.

Dans l’attente de la suite que vous voudriez bien réserver à la présente, nous vous remercions Monsieur le Ministre, de l’intérêt que vous accorderez à cette lettre et aux inquiétudes des salariés face à la présente crise.
PJ : - Procès-verbal de la mission conjointe
-  Procès-verbal de l’inspection des installations de la mine
Ampliations :
-  Premier Ministère
-  Ministère de la Fonction Publique du Travail et de la Sécurité Sociale
-  PDM/Centrales Syndicales

HIEN Augustin Blaise
Chevalier de l’Ordre National

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Vos commentaires

  • Le 23 janvier 2015 à 23:11, par LE Justicier En réponse à : 300 travailleurs licenciés la Société des Mines de Belahouro : La CNTB interpelle le ministre des mines

    Que les autorités tirent cette affaire au claire . Il faut qu’on arrête de licencier les travailleurs à tour de bras. Que le MFPTSS relise le code du travail le plus rapidement possible pour lui ôter les dispositions qui précarisent les emplois. Si non on va demander le départ pur et simple de ces ministres de transition qui ne foutent rien.
    La patrie ou la mort nous vaincrons !

  • Le 24 janvier 2015 à 04:50, par saidou OUEDRAOGO En réponse à : 300 travailleurs licenciés la Société des Mines de Belahouro : La CNTB interpelle le ministre des mines

    C’est bien dommage pour ce gouvernement de transition qui se veut un gouvernement modèle pour ceux futur. Comment comprendre qu’il refuse de rencontrer les travailleurs ? A-t-il pris faits et cause pour la SMB ou a-t-il pris des pots de vin ? C’est une insulte pour le peuple et pour les martyrs. ZIDA doit ouvrir l’oeil et le bon. Un monsieur comme BA n’a pas sa place au gouvernement. Tenez vous bien en fin d’année pendant que ça bouillonnait sur toute les mines il s’est octroyé des vacances dans l’hexagone. Même le gouvernement de Blaise compaore avait gelé les permis d’exploitation pour relire le code minier. Lui il arrive non seulement il n’a pas achevé cette relecture mais il se permet de signer en pagaille des permis d’exploitation. Quel temps a-t-il eu pour étudier ces demandes. Nous savons désormais pourquoi ils ont pris ce ministère. Les OSC doivent se réveiller et vite.

  • Le 24 janvier 2015 à 06:22 En réponse à : 300 travailleurs licenciés la Société des Mines de Belahouro : La CNTB interpelle le ministre des mines

    Vous avez un peu deconne aussi. On ne vas en greve sans preavis de greve dans une nation civilisee quand meme. Nous souhaitons que l’on vous reprenne mais vous avez eu tort. Il ne faut pas preter le flanc a l’ennemi quoi

  • Le 24 janvier 2015 à 06:52, par Cool En réponse à : 300 travailleurs licenciés la Société des Mines de Belahouro : La CNTB interpelle le ministre des mines

    En vérité nous avons une junte au pouvoir actuellement. En témoin le discours musclé du ministre des sports aux journalistes à BATA. Ils sont prêté à n’importe qu’elle compromit pour satisfaire leurs intestins. Le slogan est « Faite vite car 10 mois c’est vite arrivé », ainsi ça devient la course à l’enrichissement illicite. Le peuple n’a rien vu d’abord. Désolé chers travailleurs de la SMB, vous êtes foutus.
    Voici un ministre qui part passé tranquillement ses vacances de fin d’année en France en laissant des dossiers brûlants dans son ministère. Dans ce laxisme de gestion, TRUE GOLD est partie en fumée. Je pense que les burkinabè ne sont pas au bout de leurs peines avec cette transition. Laurent BADO à raison de dire que le deuxième portail de l’enfer s’ouvrir au burkinabé avec la transition.

  • Le 24 janvier 2015 à 08:10, par Le roi En réponse à : 300 travailleurs licenciés la Société des Mines de Belahouro : La CNTB interpelle le ministre des mines

    Chers parents orpailleurs , je pense qu’il poser balle à terre . Dans cette ènième histoire d’or :
    - qui emploie qui ?
    - vous dites que le travail se poursuit malgré votre absence ; êtes vous si utiles que ça ?
    - votre ministre de tutelle dispose de moins de 7 mois pour travailler , je pense qu’il est ministre des mines et non pas seulement ministre de l’or ; cela est valable pour tous les autres travailleurs des autres mines . Du reste sans or nous étions plus en paix au faso .
    - Enfin , il faut vraiment cesser de ramener dans vos écrits des termes comme : étranger ; expatriés . Un bon burkinabê doit éviter des jugements basés sur ces termes . Vos frères travaillent dans d’autres mines et organismes à l’étranger et en toute quiétude SVP .
    Retenez que parmi vous j’ai des frères de sang et que je vous aime . Seulement je pense que c’est bon de se dire la vérité !!!

  • Le 24 janvier 2015 à 09:19, par façondevoir En réponse à : 300 travailleurs licenciés la Société des Mines de Belahouro : La CNTB interpelle le ministre des mines

    Bonjour M. Hien pour cette lettre même si elle devrait arriver des jours avant.
    Arrêtez d’amadouer ces autorités et de jouer les résignés. " ... il serait plus indiqué que pour d’éventuels conflits collectifs de travail, le ministère de la Fonction Publique, du Travail et de la Sécurité Sociale (MFPTSS) soit à l’avant-garde de la conciliation afin d’éviter les afflictions susmentionnées aux travailleurs.", "Dans l’attente de la suite que vous voudriez bien réserver à la présente, nous vous remercions Monsieur le Ministre, de l’intérêt que vous accorderez à cette lettre et aux inquiétudes des salariés face à la présente crise"
    Non, exiger le respect des conventions, des accords établis. S’il est dit qu’il n’yaurait pas de production, qui a l’a autoriser et qui a permet l’expédition ? Par ces temps qui courent on ne peut pas mettre 300 jeunes au chômage sans autre procès et continuer comme si de rien n’était.
    En 2011 s’était une soixantaine de personnes à Essakane dont tous les membres du bureau syndical de la CNTB. Qu’est-ce qui ne va pas ? Encadrer les gens et hausser le ton quand des employeurs ne jouent pas honnêtement le jeu.
    Inspirez-vous un peu des déclarations et lettres des syndicats rouges comme la CGT-B et autres.

  • Le 24 janvier 2015 à 10:16, par Cabinet DEVOICE En réponse à : 300 travailleurs licenciés la Société des Mines de Belahouro : La CNTB interpelle le ministre des mines

    Que vous inspirent ces quelques extraits du code du travail burkinabé ?
    Article 382 : La grève est une cessation concertée et collective du travail en vue d’appuyer des revendications professionnelles et d’assurer la défense des intérêts matériels ou moraux des travailleurs.
    Le droit de grève n’autorise pas le travailleur à exécuter son travail dans des conditions autres que celles prévues à leur contrat de travail ou pratiquées dans la profession et n’emporte pas celui de disposer arbitrairement des locaux de l’entreprise.

    Article 383 : La grève ne rompt pas le contrat de travail, sauf faute lourde imputable au travailleur.
    Constitue notamment une faute lourde, le fait pour le travailleur gréviste de s’opposer au travail d’autrui et/ou à ce que sa tâche soit effectuée par d’autres travailleurs, même ceux qui n’y sont pas habituellement affectés.
    Tout licenciement prononcé en violation de l’alinéa premier du présent article est nul de plein droit et le travailleur licencié dans ce cas est réintégré dans son emploi.

    Article 386 : L’exercice du droit de grève ne doit s’accompagner en aucun cas d’occupation des lieux de travail ou de leurs abords immédiats, sous peine des sanctions pénales prévues par la législation en vigueur.

  • Le 24 janvier 2015 à 11:03, par oumsa En réponse à : 300 travailleurs licenciés la Société des Mines de Belahouro : La CNTB interpelle le ministre des mines

    J’ai toujours demandé qu’on revois sérieusement le code du travail actuel qui est la plaie du privée. Ce code favorise trop les employeurs, à titre d’exemple : Des CDD de 1 mois, 3mois... qui ne permet pas au salarié de s’épanouir. En cas de licenciement abusif le juge ne peut demander plus de 18 mois de salaire comme dommage, ce qui est facile à régler par le patron.
    SVP Mr le président de la transition envoyé le code du travail au CNT pour modification

  • Le 24 janvier 2015 à 17:08, par BAKIEBO Jacques En réponse à : 300 travailleurs licenciés la Société des Mines de Belahouro : La CNTB interpelle le ministre des mines

    comment faire pour que ces grosses compagnies étrangères respectent notre législation ? en attendant je propose la solution suivante : ne plus accorder de permis d’exploitation minier a une entreprise étrangère mais faire la prospection et attendre lorsque nous aurons assez de cadre et de techniciens expérimentés issue des mines en exploitation, nous lancerons l’exploitation par nous même et pour nous même. le problème d’investissement peut être résolu par un appel publique à souscription réservé uniquement au Burkinabè. Si nous perdons ce sera notre argent donc pas de dette extérieur.

  • Le 24 janvier 2015 à 19:48 En réponse à : 300 travailleurs licenciés la Société des Mines de Belahouro : La CNTB interpelle le ministre des mines

    les travailleurs eux meme violent le cde du travail. En voulamt trop gagner on perd tt.

  • Le 24 janvier 2015 à 21:40, par MESMIN COMPAORE En réponse à : 300 travailleurs licenciés la Société des Mines de Belahouro : La CNTB interpelle le ministre des mines : pillage de l’or

    Notre sous sol est vendu par l’ex régime dictatorial et soutenu par des associations nationales sous financement des multinationales au nom de 3 concepts légaux : code minier, code d’investissement et code de travail tous attractifs (pillage des ressources minières, et dénigrement, confiscation des droits de liberté des travailleurs nationaux). Malheureusement le gouvernement de transition est venu emboite le même pas tout en oubliant leur promesse de reforme dans le secteur minier. La preuve sans se soucier de la révision des dits codes, il continue d’octroyer des nouveaux permis d’exploitation minière. Alors que faire ?? je pense que le peuple à travers les OSC doit exiger des reformes sur le secteur minier dont l’objectif vise à :
    - réviser les codes minier, de travail afin d’augmenter la part d’action de l’Etat au delà de 20% et de protéger les travailleurs nationaux sur leur forme de contrat de travail ;
    - Appliquer effectivement le transfert de compétences conformément à la convention type (article 7 du point c) du décret N°2005-049/PRES/PM/MCE du 03 février 2005 portant adoption de modèles type de convention minière)
    - - exiger des projets miniers leur contribution à la formation de la jeunesse estudiantine à travers l’admission des stagiaires, un quota annuel doit servir d’indicateur et consigné dans la convention minière.

  • Le 25 janvier 2015 à 11:47 En réponse à : 300 travailleurs licenciés la Société des Mines de Belahouro : La CNTB interpelle le ministre des mines

    Vous n’avez plus que vos yeux pour pleurer maintena. Je vous ai dis ici de ne pas faire aus syndicat de la vielle garde qu’est la CNTB. C’est les meme qui ont induit en 2011 les travailleurs d’Essakane en erreur et ils ont été balayé (und soixantaine). Le SYNTRAMIGH (affilié a la CGTB)dirigé par Lassané Simporé avait à l’époque une bonne lecture de la situation. Il était venu meme a Essakane rencontré les employés pour les sensibiliser sur les droits des travailleurs ; Surtout quand et comment déclencher une grève. Les gens avaient compris. Mais quelque temps après, un bureau CNTB a été mis en place. ce bureau CNTB avait dit qu’ils n’ont besoin de ceux qui parlent GROS FRANCAIS. Une semaine après, ils ont deposer une plate forme pour exiger le licenciement d’un superviseur de mine (curieusement a Inata ils exigent aussi le licenciement de 2 cadres). Cette plate forme était assortie d’un ultimatum de grève illimité. La suite, on la connai ;

    A Inata, le gouvernement de transition ne peut pas se permettre d’arreter la production d’or, parce que vous avez signer un soit disant protocole. L’Etat a besoin de l’argent des mines. Autrement c’est les salaires de fonctionnaires qui ne seront pas payer.

    A titre d’exemple selon le rapport ITIE de 2011, les quelques 5000 travailleurs des mines ont payer des IUTS de plus 11 Milliard de Fcfa. Pensez vous que l’Etat peut se permettre de manquer ces sommes ??

    Il faut mettre balle a terre. Et ne pas confondre les choses. Plus ne rien ne sera com avant, FAUX. Il suivre la légalité. Et arretez surtout d’induire les gens en erreur. Les salaires que les travailleurs des mine recoivent n’ont rien avaoir avec les salaires des syndicats de la CNTB. pourquoi ne pas laisser les enfants travailler et les conduire a l’abattoir ??

  • Le 25 janvier 2015 à 12:02 En réponse à : 300 travailleurs licenciés la Société des Mines de Belahouro : La CNTB interpelle le ministre des mines

    Tout le problem vien de l’interpretation du temps de travail tel que stipuler par le code de travail actuel. C’est a dire la notion de 40h/ semaine. Aucun article du code de travail ne defini la notion de semaine. Est ce du lundi au dimanche ? ou est-ce 7 jours de travail d’affilé seulement ?? Un projet de convention collective est sur la table depuis 2011. Mais les syndicats qui ne connaissent pas et ne comprenne pas la réalité du secteur des mine refusent d’évoluer. Conséquences : On va assister a ces types de conflits avec son cortège de licenciement. DOMMAGE. Mais il apprtient au minister Loada qui est un juriste de se saisir de cette question pour la règler une fois pour toute. Au mali, au sénégal, en guinée, au Ghana... tous les pays miniers avant nous, ils on réussi a mettre en place des conventions qui reglent ces questions. Pourquoi pas le BF ?? Que les gens acceptant et comprenneent qu’au moment de l’adoption du code de travail, la spécificité du secteu minier n’a pas été pris en compte. Par expel travailler 7 jours et se reposer 7 jours. ou travailler 5 jours et se reposer 5 jours. Du coup dans l’année les gens travaillenet 6 mois et se repose 6 mois. On ne dit rien de cela. IL FAUT S’ASSOIR AVEC TOUTES LES PARTIES ET DISCUTER

  • Le 25 janvier 2015 à 13:24, par Dramanou En réponse à : 300 travailleurs licenciés la Société des Mines de Belahouro : La CNTB interpelle le ministre des mines

    Pour avoir travailler dans des mines dans d’autres pays Afrcicains, je trouve qu’au Burkina Faso les autorites n’ont pas une vision claire de ce que doit etre une mine au burkina pour que l’ensemble des burkinabe profitent integralement de ce secteur : Personne ne prone la xenophobie en parlant d’expatrie car l’employee expatrie dans son fondement est celui qui doit apporter une expertise que les locaux n’ont pas, mais vous trouverez des expatries qui ont un salaire minimum de 10 mille dollards pour construire une route lateritique ordinaire. Pour le transfert des competences les autorites ne devraient pas accepter que pour le meme poste au dela de 2-3 ans des locaus ne soient pas formes a meme d’occuper ces postes. Les autorites veulent-ils que les burkinabe aussi soient des expats ailleurs dans 5 ou 10 ans dans ce secteur et apporter leur contribution au developpement du pays ? si la reponse est oui cela passe obligatoirement par un transfert de competences dans tous les secteurs. Aussi pour un secteur aussi sensible en reference auc tueries dans les mine sd een Afrique du Sude suite a des greves, les ministeres du travail et des mines devraient etre directement concernes et se prononcer avant un licenciement collectif. Je defis les autorites de verifier si au Mali, Niger ou au Ghana il est possible pour une societe miniere de proceder a un licenciement collectif, c’est une question de fierte et de souverainete nationale sans compter que la justice finit par trancher sans passion.

  • Le 25 janvier 2015 à 14:03, par Sidpawalemdé Sebgo En réponse à : 300 travailleurs licenciés la Société des Mines de Belahouro : La CNTB interpelle le ministre des mines

    Dommage...

    Le vent de l’insurrection populaire a visiblement fait des dégâts collatéraux en ce sens que beaucoup de nos frères ont cru pouvoir prendre des libertés avec la loi au nom de la "révolution", ce qui devient un prétexte pour les employeurs pour faire ce qu’ils veulent.

    N’oublions pas que cette société rencontrait déjà des difficultés avant le départ de Blaise Compaoré. Ce sont justement les textes qui empêchaient ces investisseurs de renvoyer autant de gens qu’ils le voulaient et de se contenter de faire une compression de personnel. Beaucoup d’employés même de la société estiment que ce sont justement ceux qui se voyaient déjà partants qui ont joué les extrémistes parce qu’ils n’avaient plus rien à perdre, quitte à mettre leurs camarades aussi au chômage. C’est dire que ce ne sont pas les "étrangers" qui sont nos premiers ennemis. En lançant cette grève sans préavis et occupant les locaux, tout en demandant le départ d’un cadre international de la société (donc qui n’est plus salarié par SMB mais par une structure au dessus), les meneurs ont donné un prétexte tout trouvé aux investisseurs pour arrêter l’exploitation qui leur faisait perdre de l’argent depuis un moment et licencier beaucoup de gens pour faute grave alors qu’un nombre moindre allait l’être pour raisons économiques.

    L’appel lancé aux autorités semble venir un peu tard, dans la mesure ou ces mêmes autorités, gouvernorat, envoyé de l’inspection et du ministère, ont tenté en vain de faire des médiations et de faire entendre raison aux frondeurs au moment des faits. Que peuvent-ils faire maintenant que les actes posés sont condamnables par notre propre loi ? Non seulement cette société a des avocats qui défendront facilement avec succès l’employeur devant n’importe quel tribunal, mais encore ce serait un signal dangereux pour les citoyens et les investisseurs que l’état se mette hors la loi pour supporter un groupe, qui même s’ils sont nos frères, n’ont pas conduit cette affaire dans le sens de leurs propres intérêts.

    Vraiment regrettable pour les employés, leurs familles et le pays...

    Maintenant, arrêtons aussi d’être irréalistes et naïfs : Dans aucun pays au monde on ne peut faire un code du travail qui impose à un employeur privé de continuer à payer des employés alors qu’il perd de l’argent dans l’activité ! Et dans le cas particulier des mines, c’est aussi le caractère incertain de l’emploi qui justifie le niveau élevé des salaires. Quand un chauffeur touche plusieurs fois le salaire d’un médécin spécialiste parce qu’on estime qu’il peut perdre son emploi d’un jour à l’autre, vouloir parler de "pauvres travailleurs" le jour ou il le perd effectivement me semble un peu exagéré ?

    Encore dommage et toute ma compassion..

  • Le 25 janvier 2015 à 15:06, par Amadou En réponse à : 300 travailleurs licenciés la Société des Mines de Belahouro : La CNTB interpelle le ministre des mines

    Les travailleurs qui sont présentement dans cette impasse sont ceux qui étaient en plein service dans la nuit lorsque les délégués du personnel ont donné le feu vert pour l’arrêt immédiat du travail et ceux là qui étaient sensés prendre service le lendemain matin !
    Pourquoi eux ? Cette grève a concerné tout le monde et sans exception ! Ces deux groupes sont tenues pour responsables d’àvoir obtempéré à l’appel des délégués avec la complicité de leurs collègues travailleurs qui ont accepté de reprendre le travail et laisser les concernés dans le creu de la vague ! Ce qui est déplorable, ce sont les 66 personnes qui étaient en chômage technique dont les travailleurs plaidé leur cause pendant la grève ont été réintégré. Ils ont repris service sans signaler aux délégués !
    Le prétexte que la SMB a avancé pour mettre les 300 personnes sur la plaque chauffante ne tient pas ! Avec ça La CNT passe sous silence ! Vraiment rien n a changé dans ce pays ! Même Blaise aurait agit autrement !

  • Le 26 janvier 2015 à 15:02, par La vérité ne tue pas En réponse à : 300 travailleurs licenciés la Société des Mines de Belahouro : La CNTB interpelle le ministre des mines

    Les chers amis, Je veux juste poser quelques questions :
    - Y-a-t-il eu une assemblée générale digne de ce nom ? Pourquoi les camarades n’ont-ils pas été patients ?
    - Dans le privé ( à caractère commercial) est-il normal, voire juste de demander le départ du premier responsable qui se bat jour et nuit pour la survie de la société ? Si celui n’est pas là, avec qui allez-vous discuter surtout que le PDG est loin d’ici ?
    - Peut-on fonder des révendications sur des rumeurs ?
    - Certains d’entre nous nétaient-ils pas des "kamikazes" ?
    Avant d’écrire une telle correspondance, il aurait été juste et bon d’approcher les personnes incriminées afin de recouper les versions dans le but de déceler la vérité.

    Que chacun tire les leçons de ses actes.

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