Les 72 heures du communicateur constituent, chaque année, l’activité majeure du Club des étudiants en communication et journalisme de l’université de Ouagadougou. Cette activité est constituée de conférences thématiques, mais aussi d’espaces de détente, à travers des compétitions sportives, le bal du communicateur et la rue marchande.

Cette année, les futurs journalistes et communicateurs ont choisi de se pencher sur le thème « communication et intégration régionale ». « Ce choix se justifie par son rattachement à l’actualité et aux aspirations des peuples dans un contexte où les conséquences de mondialisation obligent bien d’Etats à renforcer leurs liens (politiques, socio-économiques, culturels) », a précisé le président du club, Bienvenu Igor Yaméogo.
Cette thématique devrait permettre aux étudiants de mieux cerner le rôle et la place de la communication dans l’intégration sous régionale.

De notre communication dépend notre vivre ensemble

« Le choix du thème traduit la nécessité de vision et d’ambition d’une jeunesse dynamique et consciente, soucieuse de contribuer au progrès social et à l’amélioration de la qualité de vie de nos populations. Mais, cette thématique d’intégration n’aura d’intérêt réel que lorsque les travaux et débats suscités jetteront les projecteurs sur des stratégies de communication permanentes nécessaires à son effectivité », a souligné Dr Taïrou Bangré, le chef du département Communication et journalisme de l’université de Ouagadougou. Il a, par ailleurs invité, à travailler de manière active et intelligente afin de parvenir à un changement fondamental des mentalités, « à l’émergence d’une opinion publique citoyenne, lucide, responsable et exigeante, à la construction d’un monde libre épris de paix, de respect et de solidarité ». Car, a-t-il rappelé, « de la qualité de notre communication dépend la qualité de notre vie démocratique, de notre vivre ensemble ici et ailleurs ».

Le parrain de l’édition 2014 des 72 heures du communicateur est Isaac Simporé, le directeur pays de « Paix à travers le développement ». Il était représenté par Lamoussa Robgo. Par la voix de son représentant, il a réitéré sa disponibilité à accompagner ses filleuls dans les prochains challenges qu’ils se fixeront. Il n’a pas manqué de les encourager à faire de la communication « une citadelle vivante par le foisonnement des idées et un creuset de fortification du communicateur lui-même ». Car, insiste-t-il, « aujourd’hui plus que jamais, la planète entière a besoin de communication, de toute la communication et encore plus de communication pour parvenir à faire éclore un monde meilleur ».

Moussa Diallo
Faso-tic.net