Guéguerre des coaches des Etalons : Il faut agir et vite
Après la brillante qualification des Etalons, les joueurs ont rejoint leur club et le peuple burkinabé continue de savourer cette victoire, en ayant un œil sur ce qui en sera de la CAN sud-africaine. Nombreux sont ceux qui croient que pour une fois, les Etalons pourront, ne serait-ce que franchir le second tour historique et même pour une première victoire tout aussi historique... excepté celles de l’édition 98 organisée au Burkina. Qualitativement et quantitativement, le Burkina a des joueurs pour y parvenir et même dépasser ce cap. Mais, il y’a un « Mais » : que les entraîneurs accordent leurs violons avant cette fête du football africain.
L’on savait depuis longtemps qu’entre Paul Put et son adjoint, Sidi Napon, ce n’est pas le parfait amour. Et dans ce genre de situation, c’est le groupe qui peut prendre un coup avec une probable division entre les pro- Put et ceux qui s’alignent du côté de Napon. Même si nous ne sommes (pas sûrs) pas encore arrivés à ce stade, il est toujours bon de prévenir que d’avoir à récoller le morceaux. Contre les Fauves tout dernièrement, pendant que supporters et joueurs étaient bien concentrés avec certainement la peur au ventre, un scandale que nous écrivions dans notre précédente parution a failli se produire entre les deux entraîneurs des Etalons.
Ce jour-là, Sidi Napon n’avait pas apprécié le fait que Paul Put lui a intimé de céder sa chaise au nouveau préparateur physique. S’en sont suivis quelques échanges de mots. Apparemment, entre les deux hommes, il y’a un qui dérange l’autre, mais comment ? A notre sens, nous pensons que Put devrait s’appuyer sur Napon pour sa connaissance des joueurs burkinabé et de leur mentalité. Si l’on sait bien que les deux hommes ne se connaissaient pas auparavant, pourquoi déjà des problèmes en moins d’un an de collaboration ? Il y’ a anguille sous roche. Selon certaines indiscrétions, les problèmes entre les deux hommes résideraient dans le choix des hommes pour leur première sélection en tant que coachs des Etalons.
Et par la suite, des soupçons sont apparus parce que des deals s’opèreraient par le créneau de l’équipe nationale. Mais par qui ? La fédération devra agir et le plus tôt possible avant que la gangrène ne prenne de l’ampleur. Surtout dans la perspective de la CAN où les Etalons ont toujours connu des problèmes à chacune des phases finales. Pour une fois, épargnons-nous de cela.
Yves OUEDRAOGO
Sidwaya