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Info@ : Générateur de libertés ou destructeur de sociétés ?

Publié le mercredi 19 septembre 2012 à 22h57min

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Info@ : Générateur de libertés ou destructeur de sociétés ?

L’informatique suscite parfois plus d’interrogations et de débats qu’elle n’apporte de réponses : progrès, mal nécessaire, craintes justifiées ou non. Le secteur de l’électronique et de l’informatique devient sans conteste la principale branche de l’économie moderne. Cinquante ans après l’invention du transistor et de l’ordinateur, ce secteur d’activité représente plus de 20% de la production industrielle mondiale. La diffusion de l’informatique dans la société a permis de soutenir les activités des constructeurs et des sociétés de services.

Elle a également donné un nouvel élan aux entreprises qui ont décidé de s’informatiser et d’utiliser les réseaux. Dans le secteur tertiaire (bureautique et activités de gestion) et dans le secteur industriel (automatisation de la conception et de la fabrication : CFAO) l’entreprise est une grande "consommatrice d’informatique". Les conséquences sur l’emploi en général, ont été la source de conflits majeurs. Actuellement, plus personne ne conteste la nécessité des entreprises à s’informatiser. La place que l’informatique occupe aujourd’hui dans les entreprises les a rendues extrêmement attentives à la fiabilité et à l’intégrité de leurs systèmes informatiques.

Dans le secteur industriel automatisé, les activités de surveillance, de maintenance, de diagnostic des pannes et de dépannage sont devenues essentielles. Dans le secteur tertiaire, les dysfonctionnements des logiciels ou les erreurs humaines ont causé des pertes estimées à plus de 150 millions d’euros par an dans les comptes d’exploitation. De même les pertes liées à la fraude informatique représentent plus de 28 millions d’euros d’après les chiffres de 1999. D’autre part la sécurité informatique est devenue une préoccupation majeure des entreprises.

Mais c’est aussi un souci constant du citoyen : la crainte d’une surveillance généralisée de la population s’accroît et le parlement français adopta en 1978, une loi importante sur l’informatique et les libertés. Les "informaticiens" sont des travailleurs intellectuels qui ont bénéficié d’un investissement intellectuel élevé lors de leur formation. Leur domaine de travail est l’analyse et le traitement des données formelles par des raisonnements souvent de caractère abstrait. Les bouleversements techniques incessants, les innovations qui se succèdent à un rythme effréné, les réalisations obsolètes dès leur mise au point les condamnent à se tenir au courant des nouveautés dans leur domaine.

Une des principales qualités requises pour être informaticien est donc l’adaptabilité aux changements techniques. Les offres d’emplois qualifiés dans ce secteur sont importantes et intéressantes sur de nombreux plans (rémunérations, travail gratifiant, autonomie...). Il n’en est pas de même des employés qui ont été contraints de supporter une informatisation parfois brutale de leur société et ne bénéficiant pas toujours des stages de formation nécessaires. Les conséquences de l’informatisation sur l’emploi ont suscité les plus grandes inquiétudes et interrogations.

Si l’automatisation n’explique pas le chômage, elle y a contribué certainement à une époque récente. Pour certains, les emplois perdus seront, à terme, remplacés par de nouveaux emplois d’autre nature, moyennant un décalage dans le temps. Il est extrêmement difficile d’isoler les facteurs qui peuvent conduire à la disparition d’un poste de travail : évolution des technologies, restructuration sectorielle, évolution du marché... On peut par exemple, réfléchir à l’apparition des guichets automatiques.

Kowoma Marc DOH (dohmarc26@yahoo.fr)
Source : ddato.over.blog.com

Sidwaya

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