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Blaise COMPAORE, Médiateur de la CEDEAO dans la crise malienne, promet la poursuite des discussions avec la junte

Publié le vendredi 4 mai 2012 à 16h03min

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« Nous allons poursuivre la discussion avec les membres de la junte malienne afin qu’ils puissent s’engager, avec nous, dans la mise en œuvre du chronogramme pour les actions futures qui concernent les dispositions déjà définies par l’accord-cadre (…) Nous allons nous retrouver pour élaborer un plan d’action plus précis.

Ce plan devra repréciser les responsabilités des uns et des autres (…). Il est essentiel aujourd’hui que la CEDEAO et l’ensemble de la communauté internationale puissent se mobiliser pour le rejet de ce genre de coup de force, de même que le maintien de ce genre de régime dans notre espace. Nous estimons que sur la base de ces principes, il doit être possible d’engager des voies plus saines pour le retour et la restauration de la démocratie au Mali ». Tels sont les propos exprimés par le Président du Faso, Médiateur dans la crise malienne, au terme de sa participation au mini-sommet de la CEDEAO, le 3 mai 2012 à Dakar au Sénégal.

Dans le communiqué final qui a sanctionné le sommet, les chefs d’Etat ouest-africains ont annoncé l’envoi d’une force au Mali, dès que le pays « en fera la demande. » La conférence a instruit la Commission de la CEDEAO de préparer sa force en attente en vue de son déploiement immédiat dès que le Mali en fera la demande. Mais, la Commission de la CEDEAO est appelée d’abord à « consulter les partenaires au développement en vue du financement du déploiement » de cette force.

Les chefs d’Etat ont, par ailleurs, « condamné avec fermeté les affrontements entre les différentes forces armées et déploré leur impact négatif sur la sécurité des populations. » Ils ont réitéré leur confiance au Président du Faso dans son rôle de médiation afin de convaincre les forces armées à « se consacrer aux missions régaliennes de défense du territoire », et « toute personne qui déstabilisera la transition s’exposera aux sanctions. »

En ce qui concerne la Guinée-Bissau, la CEDEAO a renouvelé son appel à une transition de douze mois maximum. Elle a, également, exigé la libération de toutes les personnes encore détenues illégalement, depuis le putsch.

Tout en maintenant ses objectifs, c’est-à-dire, le retour à l’ordre constitutionnel et en restant ferme, la CEDEAO réclame l’élection d’un nouveau président de l’Assemblée nationale qui va assurer l’intérim du Président de la République et la désignation d’un Premier ministre de consensus.

Ces deux personnalités, le Président intérimaire et le Premier ministre ne seront pas candidat à la nouvelle élection présidentielle.

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