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CAN 2012 : La tâche devient un peu plus compliquée pour les Etalons

Publié le lundi 23 janvier 2012 à 23h36min

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Comment comprendre la défaite des Etalons du Burkina Faso, dimanche au stade de Malabo contre l’Angola ? C’est la question que tous les Burkinabè se posent après cette rencontre de poule. Avant de se remettre en selle le 26 janvier contre la Côte d’Ivoire, Paulo Duarté et ses joueurs doivent tirer les leçons de cette défaite contre les Palancas Negras d’Angola.

Les Etalons du Burkina Faso savent désormais qu’ils n’ont plus droit à l’erreur après cette défaite contre l’Angola. Ils sont conscients qu’il faut coûte que coûte remporter les deux matchs qui viennent pour espérer se tailler une place en quart de finale. A la fin du match contre l’Angola, Paulo Duarté affirmait que le tournoi n’est pas encore terminé pour les Etalons. Et il compte bien partager cette vision avec ses joueurs pour encore les galvaniser. Pour le moment, il faut tirer les leçons de cette confrontation contre les Palancas Negras.

Le gardien de but Daouda Diakité

D’aucuns diront qu’il n’est pas exempt de tout reproche sur les deux buts encaissés par les Etalons du Burkina Faso. Sur le premier but marqué par Da Costa Mateus Galiano, Daouda Diakité a manqué de vigilance sur cette balle. On ne dira pas moins de la frappe de l’attaquant angolais Alberto Contreira dit Manucho. Une bonne détente lui aurait permis de sauver les meubles. Tout comme sa défense, on peut le créditer d’une excellente première mi-temps.

La défense n’a pas été solide jusqu’au bout

En première mi-temps, on peut dire que la défense des Etalons a été très solide. L’axe central composé de Bakary Koné et de Mamadou Tall a pu contenir les assauts des attaquants angolais à l’image de Manucho et de Flavio, les plus connus. Les deux latéraux à savoir Mohamed Koffi et Paul Koulibaly ont été aussi au rendez-vous pendant cette période. En seconde période, les choses ont commencé à se compliquer. Paul Koulibaly selon les informations que nous avons eues, blessé cherchait à se faire remplacer et c’est au même moment qu’intervient le premier but angolais. Il n’est pas exempt de tout reproche puisqu’il n’a vraiment pas attaqué franchement l’attaquant angolais. Sur ce but, Bakary Koné est aussi impliqué. Il a eu tout le temps pour dégager la balle dans le camp adverse.

Pourquoi Florent Rouamba a-t-il été remplacé ?

C’est le compartiment du jeu des Etalons du Burkina Faso qui a donné le plus de satisfaction en première mi-temps. La paire Florent Rouamba - Djakaridja Koné a assuré cette partie avec beaucoup de brio. Des récupérations propres et des relances plus ou moins bonnes. A l’absence de Mahamoudou Kéré, les deux ont joué leur partition. Deux minutes après l’égalisation des Etalons par l’entremise d’Alain Sibiri Traoré sur coup de pieds arrêté, Duarté décide de faire un changement tactique avec la sortie de Florent Rouamba pour l’entrée d’Aristide Bancé. Un choix tactique qui ramène Charles Kaboré à composer le duo du milieu de terrain avec Djakaridja Koné. Ce dernier aussi sera à l’origine du second but des Angolais puisque c’est lui qui va perdre la balle devant sa surface de réparation et Manucho va en profiter donner l’avantage final à l’Angola.

Pitroipa Jonathan - Alain Sibiri Traoré - Moumouni Dagano, le trio de l’attaque

Si l’attaque des Etalons n’a pas scoré à temps que nous voulions, elle a donné beaucoup de sueurs froides à la partie adverse. Jonathan Pitroipa a non seulement donné le spectacle, mais aussi le jeu. Il est à l’origine du but égalisateur des Etalons. C’est sur une faute commise sur lui qu’Alain Sibiri Traoré a permis aux Etalons de revenir au score. Quant à Alain Sibiri Traoré, il a été excellent par moments, et on peut à juste titre le comprendre, puisqu’il revient de blessure. Moumouni Dagano lui n’a pas été à la hauteur des attentes. Les milieux de terrain ne savaient pas comment jouer avec lui. Seul Mahamoudou Kéré comprend son évolution sur le terrain. Ce soir les protégés du coach Duarté entament la préparation contre la Côte d’Ivoire sans Jonathan Pitroipa qui selon les informations à quelques petits bobos.

Firmin OUATTARA : Envoyé spécial à Malabo

L’Express du Faso

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