La première, pour avoir tué sa copine qu’elle a hébergée chez elle et les seconds, pour vols graves avec effraction et à main armée. La présentation de cette bande a eu lieu le 9 septembre 2009 dans l’enceinte de cette brigade.

Le 3 septembre dernier, une femme a été retrouvée morte baignant dans une marre de sang. La pauvre dame, victime de la catastrophe du 1er septembre dernier, avait été hébergée par sa copine, habitant le village de Zongo, situé dans l’arrondissement de Boulmiougou. Cette mort suspecte constatée par la gendarmerie a fait l’objet d’une enquête diligentée par les éléments de la brigade ville de gendarmerie de Boulmiougou. L’auteur du meurtre perpétré sur la personne de K. F dite A. , n’est autre que sa propre amie, chez qui elle était logée, suite à la pluie diluvienne au cours de laquelle l’assassinée a tout perdu. Qu’est-ce qui a poussé cette femme de 35 ans à commettre un tel acte ? Si dame rumeur parle de rivalité qui existerait entre K. F et sa tueuse, le commandant de compagnie de gendarmerie du Kadiogo, Hubert Yaméogo et l’adjudant-chef de gendarmerie, Boukary Drabo, chef de la brigade ville de Boulmiougou, à cette question, sont restés muets. "Pour les raisons de l’enquête que nous poursuivons, nous nous abstenons de donner les mobiles de ce crime", ont-ils simplement dit.

Ce crime commis à coup de pilon a encore semé la hantise dans les quartiers de Ouagadougou, si bien que certains avaient vite fait de croire à l’assassin à la hache, surnommé, "l’homme à la hache". C’était donc pour lever l’équivoque que la brigade de gendarmerie de Boulmiougou a rencontré la presse. Ce fut l’occasion pour cette unité de la gendarmerie nationale de présenter aux journalistes 9 malfrats qu’elle a mis hors d’état de nuire, suite à une patrouille de routine, effectuée depuis les deux dernières semaines dans le ressort territorial de cette brigade. Cette opération dont le but était la sécurisation de la zone où sévit l’homme à la hache, a permis également la récupération d’un important lot de matériels volés où confisqués par ces délinquants. Le commandant de brigade Drabo, a cité 23 engins à 2 roues, 16 bouteilles de gaz, des motos, des portes métalliques, 14 téléphones potables, et une importante quantité de chanvre indien et d’armes blanches. Ces malfaiteurs qui méditent sur leur sort dans les locaux de la brigade ville de Boulmiougou doivent, selon le commandant de la brigade du Kadiogo, répondre de leurs actes devant le parquet. Il a invité la population à la vigilance et à l’esprit de coopération aux fins de traquer ces sinistres individus.

Par Armel ILBOUDO

Le Pays