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Vie de couple à Ouagadougou : Silence, on divorce

Publié le mardi 25 août 2009 à 01h28min

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De plus en plus, on entend dire que le mariage n’a plus de sens ; que pour un rien, des unions volent en éclats faisant un lot de malheureux. Est-ce le cas à Ouagadougou, capitale du Burkina Faso ? Prend-on le mariage au sérieux ou se marie-t-on pour ressembler aux autres ? Si beaucoup de gens ont convolé en justes noces en 2008 et 2009 à “Simonville”, nombreux sont également les couples qui ont divorcé. A qui la faute ? Les uns et les autres s’accusent…

“C’est l’homme qui est infidèle. Les femmes n’aiment pas l’infidélité. Si vous rencontrez une femme qui devient infidèle, c’est son mari qui est à l’origine…”, déclare la coordonnatrice de l’Association des femmes divorcées et des femmes et enfants en difficultés (AFEDI), Suzanne Ilboudo. “Il faut reconnaître que les femmes déconnent dans ce pays. On a l’impression qu’une fois le mariage civil célébré, elles sont autorisées à faire ce qui est interdit. On se rend compte que quand elles sont légalement mariées, c’est comme si elles ont une autorisation de déconner en masse et on ne peut rien dire…”, contre-attaque un corps habillé, K.M. (qui a requis l’anonymat), en instance de divorce après dix ans de mariage. Ces deux visions montrent la complexité de la vie des couples à Ouagadougou où le plus souvent, le divorce est au rendez-vous. Un tour au Tribunal de grande instance (TGI) de Ouagadougou permet de se faire une idée sur cette triste réalité. “Toutes les semaines, il y a des demandes de divorce. A toutes les audiences civiles, des divorces sont systématiquement prononcés”, révèle un juge au siège du TGI de Ouagadougou qui a requis l’anonymat.

Instabilité des jeunes couples

Les chiffres fournis par ce juge montrent que le divorce prend de plus en plus de l’ampleur à Ouagadougou : “En 2006, nous avons enregistré un total de 36 divorces. En 2007, ce chiffre a évolué à 117 divorces”. A propos des années 2008 et 2009 (période retenue pour ce reportage), le juge a indiqué qu’en 2008, le Tribunal a prononcé 119 divorces à Ouagadougou. “En 2009, le 18 mai, on était à 72 divorces. Ce n’est même pas le milieu de l’année... D’ici à décembre donc, c’est sûr que nous allons franchir la barre de 100”, fait remarquer le juge en rigolant, impuissant qu’il est, devant cette situation.

Suzanne Ilboudo n’a pu s’empêcher de douter de l’exactitude de ces chiffres. Pour elle, “le divorce est exagéré de nos jours et prend de plus en plus de l’ampleur”. Selon ses statistiques, l’AFEDI compte plus de 200 femmes divorcées et femmes en difficultés. Le doute émis par la coordonnatrice de l’Association des femmes divorcées et des femmes et enfants en difficultés est fondé. Il y a un flou autour des statistiques sur le taux de divorce à Ouagadougou. Au TGI, le juge qui a requis l’anonymat l’a confessé en ces termes : “On n’a pas de statistiques claires et fiables sur le taux des divorces”. Dans les mairies également, il est impossible de savoir combien de couples ont divorcé et cela après combien de temps de vie commune. Le TGI est pointé du doigt par les officiers d’état civil qui lui reprochent son incapacité à mener jusqu’au bout son travail.

Le secrétaire général de la mairie de Nongr-Massom, Damien Gampiné donne la raison : “Ce n’est pas à celui qui a divorcé d’amener l’acte de divorce à la mairie. Tout comme l’officier d’état civil qui a célébré le mariage envoie l’avis de mention à l’officier d’état civil des lieux de naissance des mariés pour que mention soit faite sur leurs actes de naissance, de même, le juge qui a prononcé le divorce doit envoyer l’avis de mention au niveau de l’officier d’état civil qui a célébré le mariage pour que mention soit faite en marge de l’acte de mariage”. Ce qui est inquiétant, “c’est que ce sont des jeunes couples qui divorcent. Quand on prend la fourchette, on a des mariages de moins d’un an, des mariages d’un an, de cinq ans, jusqu’à dix ans. Les vieux couples sont minoritaires et parfois se désistent en cours de procédure”, mentionne le juge au siège du TGI de Ouagadougou. Pour certains, le fait que les gens se marient de plus en plus jeunes pourrait expliquer le nombre élevé de divorce ces dernières années. “Les couples sont jeunes.

Nous rencontrons des jeunes de 20 ans, 26 ans et au plus 29 ans qui viennent pour se marier. Ils ont le sang qui bout encore…”, révèle Alima Camara, adjoint administratif à la mairie de Baskuy. 2 234 mariages ont été célébrés en 2008 à la mairie centrale de Ouagadougou et dans les mairies des cinq arrondissements. Pour l’année en cours, à la date du 25 juillet 2009, l’on enregistrait 1 423 mariages. En somme, 3 657 mariages ont été célébrés dans la ville de Ouagadougou. Très peu de gens se marient à la mairie centrale (101 en 2008 et 65 au 18 juillet 2009). Le chef de service de l’état civil de la mairie central, Boureima Zongo explique : “A l’hôtel de ville, la plupart de ceux qui se marient sont aisés. Peut-être que c’est dû au coût qui fait 200 000 FCFA, à savoir 100 000 FCFA pour la location de la salle et 100 000 FCFA pour la caution”. En revanche, dans les mairies d’arrondissement, les couples se bousculent pour se marier car le coût est supportable et tourne autour de 6000 FCFA. Ils préfèrent le régime "monogamie biens communs".

“Sur 100 couples, 80% signent monogamie biens communs, 15% monogamie biens séparés et 5% polygamie”, indique Boureima Zongo. Selon lui, le régime monogamie biens séparés est rare, “c’est uniquement ceux qui travaillent dans le secteur informel qui font ce choix”. M. Zongo reconnaît qu’il y a des difficultés dans le mariage. “Nous célébrons les mariages ici et après on nous appelle pour dire que ça ne va pas. Mais il faut encourager le mariage car c’est un facteur de cohésion sociale”. Comment expliquer les échecs dans les mariages de nos jours ? Pourquoi les familles burkinabè, surtout ouagalaises sont-elles en crise ?

“Les gens se marient pour se marier”

Daniel Sédogo est le responsable du service de promotion et de protection à la direction régionale du Centre du Ministère de l’action sociale et de la solidarité nationale (MASSN). Après 32 ans de service, l’homme qui passe son quotidien à gérer des conflits de couples et des questions de divorce explique avec éloquence les causes du phénomène. “Les gens se marient pour se marier. Que ce soit de façon coutumière ou religieuse, très souvent, on ne prend pas le temps de bien se connaître”, déplore M. Sédogo. Il sait de quoi il parle car son service est un “hôpital” de couples en difficultés. Quelques chiffres livrés par le responsable du service étude et statistiques, Mahamadi Kindo en disent long. Selon lui, au cours des deux derniers trimestres de 2008, ils ont géré 314 cas de conflits conjugaux et 16 cas d’abandon de domicile. Aux premiers et deuxièmes trimestres de 2009, la direction régionale du Centre a enregistré 344 cas de conflits conjugaux et sept cas d’abandon de domicile.

Pour Suzanne Ilboudo, “les gens ne prennent plus le mariage au sérieux, voilà pourquoi il y a de plus en plus de divorces”. Quant au conseiller conjugal Roch Audacien Damiba, il pense que le manque de préparation est la première cause des divorces. “Les gens se marient parce qu’ils ont l’âge ou parce qu’ils ont peut-être des moyens, mais ça ne suffit pas pour mener une vie de couple”. En deuxième lieu, il cite les cas d’adultère et d’infidélité comme motifs des divorces. “Comme troisième cause, c’est la cherté de la vie de nos jours. J’ai reçu des gens qui m’ont dit, qu’ils veulent se séparer car ils vivotent et n’ont même pas le minimum pour vivre" ; dit M. Damiba. Les pesanteurs socioculturelles sont évoquées comme dernière cause des divorces par le conseiller conjugal : “certains couples expliquent leur rupture par des incompatibilités ethniques révélées plus tard à eux par leurs ascendants. D’autres se sont vu brandir une histoire de classe ou de caste”. K. M. en instance de divorce est catégorique : “Les divorces sont en majeure partie causés par l’infidélité des femmes”. Il parle avec exemple à l’appui : “La femme, à sa jeunesse, connaît des jeunes dans son quartier. On a l’impression que même quand elle se marie, elle a toujours envie de flirter avec ces personnes avec qui elle a fait ses premières amours”.

Trop d’adultères à Ouagadougou

Au TGI de Ouagadougou, il ressort effectivement que beaucoup de divorces sont provoqués par l’infidélité. “L’adultère est beaucoup évoqué de nos jours. On ne finit pas d’instruire la plupart des dossiers sans qu’il n’y ait des suspicions d’adultère”, confie le juge du TGI. En plus de l’adultère, le juge souligne que des cas d’excès et injures graves, des sévices corporels, des abandons de domiciles conjugaux, la contribution aux charges du ménage, les séparations de fait (quand le couple décide de vivre séparément sans l’autorisation du juge) sont fréquemment enregistrés. En somme, au TGI, le juge a indiqué qu’on rencontre toutes les causes de divorce énumérées par l’article 367 du Code des personnes et de la famille burkinabè. Ledit article stipule que “Le divorce peut être demandé par un époux lorsque la vie commune est devenue intolérable par suite d’adultère, d’excès de sévices ou par injures graves. Lorsque la vie familiale et la sécurité des enfants sont gravement compromises par l’inconduite notoire ou l’abandon moral ou matériel du foyer. En cas d’absence déclarée conformément à l’article 14 du présent code. En cas de séparation de fait continue depuis trois ans au moins et en cas d’impuissance ou de stérilité médicalement constatée”. L’article 14 de ce même Code, lui, stipule que “Deux ans après le jugement déclaratif de présomption d’absence, le tribunal pourra être saisi d’une demande en déclaration d’absence. Le jugement déclaratif d’absence permet au conjoint de demander le divorce pour cause d’absence”.

“Nous préparons une société d’enfer”

Pour Roch Audacien Damiba, le mariage est comme une greffe. “Quand on a greffé deux arbres, si on arrache l’un, il y a des séquelles qui restent sur l’autre”, explique-t-il. Ainsi, pour lui, les conséquences du divorce sont incalculables. Il note que chez le couple, le divorce provoque une instabilité morale. Suzanne Ilboudo qui a divorcé il y a de cela six ans en sait quelque chose. “Chez la femme, ça joue beaucoup. Une femme divorcée est systématiquement marginalisée”. Et de poursuivre en colère : “j’ai déjà discuté avec quelqu’un qui m’a dit ceci : “Suzanne, tu vas te remarier pour quoi faire ? Tu as un enfant qui est à l’université, ça te suffit largement”. Je dis ah non ! Mon enfant, c’est sa vie et moi, je ne suis pas une femme inactive qui doit attendre que son enfant l’entretienne. Je n’ai pas besoin de ça ! J’ai d’autres besoins que mon enfant ne peut pas satisfaire…” Dans tous les cas, Suzanne Ilboudo garde l’espoir : “Si j’ai un bon partenaire qui peut me faire retrouver le bonheur, je crois que je vais retenter l’expérience. Mais au cas contraire, mieux vaut rester seule que d’être mal accompagnée.

Ce qui est choquant, c’est que quand une femme vit seule, les hommes ne veulent pas la respecter. N’importe qui veut lui faire la cour, pensant que c’est une femme facile" ! Les conséquences de divorce chez les enfants sont encore plus graves, fait observer M. Damiba. “Nous sommes en train de préparer une société d’enfer. Ne demandez pas à un enfant qui a grandi dans un milieu conflictuel d’apporter, à l’âge adulte, la joie et l’harmonie autour de lui car il ne les a pas vécues”. La coordonnatrice de l’AFEDI confirme que les divorces sont néfastes pour les enfants : “non seulement sur le plan psychologique ça les perturbe, mais ça joue également sur leur scolarité”. Daniel Sédogo de la direction régionale du Centre du Ministère de l’action sociale et de la solidarité nationale (MASSN), lui, conseille ceci aux couples qui persistent pour divorcer, “Un enfant a besoin de son père et de sa mère”. Pour cela, M. Sédogo est clair : “Vous n’avez pas demandé l’avis des enfants avant de les mettre au monde. Evitez donc de faire subir à vos enfants un tel choc émotionnel et sentimental !” Et Roch Audacien Damiba de préciser que la société entière n’échappe pas aux conséquences des divorces. “Nous ne pouvons pas avoir une société stable si on n’a pas des foyers stables. Une femme ou un homme divorcé, quels que soient les postes qu’ils occupent, même s’ils se donnent à fond, on sentira un peu de faiblesse”.

“Le mariage n’est pas pour les égoïstes et les paresseux”

Comment faire pour sauver le mariage ? Le conseiller conjugal Roch Audacien Damiba donne sa recette : “Mon professeur disait que le mariage n’est pas pour les égoïstes et les paresseux ! On se marie pour partager, pour travailler ensemble”.
Selon lui donc, pour sauver le mariage de nos jours, il faut mettre l’accent sur la préparation des prétendants. M. Damiba trouve que c’est inacceptable de laisser les gens se marier sans y être préparé : "A quelqu’un qui veut être chirurgien, on ne remet pas des ciseaux et des pinces avant de lui dire, vas-y ! Alors pourquoi quand il s’agit de devenir père et époux ou mère et épouse, il n’ y a aucun contrôle, aucune préparation" ? Le secrétaire général de la mairie de Nongr-Massom, Damien Gampiné, est du même avis que le conseiller conjugal.
Il reconnaît que la préparation avant le mariage est très importante. Il mentionne que l’officier d’état civil doit s’entretenir individuellement avec chaque futur marié et faire une confrontation par la suite. “A travers les entretiens, l’officier d’état civil peut déceler, lui-même, si entre les deux futurs mariés, quelqu’un cache quelque chose à l’autre.

Ce n’est pas souvent le cas car dans nos services, les agents chargés d’instruire les dossiers de mariage n’ont aucune formation approfondie en la matière”, relève M. Gampiné. La coordonnatrice de l’AFEDI, elle, pense que quand on s’engage pour le mariage, “Il faut être tolérant, savoir pardonner, être très ouvert l’un envers l’autre et savoir communiquer”.
Selon elle, la plupart du temps, quand il y a rupture de communication, le foyer dégringole, des problèmes naissent, des conflits s’y invitent et on aboutit au divorce. Aussi souligne-t-elle, “On ne doit pas se marier parce que la société voit le célibat d’un mauvais œil. Mais on doit se marier parce qu’on aime l’autre, parce qu’on est prêt à se sacrifier pour l’autre, on a du respect pour l’autre”. La coordonnatrice de l’AFEDI ne tarit pas de conseils : “Si je me marie tout simplement parce que j’ai peur de la société ou parce que l’autre a les moyens, soyez sûr que ça ne peut pas aller”.

Selon Suzanne Ilboudo, l’AFEDI, créée le 18 mars 2007 à Ouagadougou et reconnue sous le récépissé N°2007/096/MATD/RCEN/PKAD/HC/SG/DASE, a beaucoup apporté aux femmes. “C’est la souffrance des femmes qui m’a incitée à fonder l’AFEDI. Je n’aime pas la solitude et à un moment donné, je me suis sentie seule ; j’ai senti le poids de la marginalisation. Le fait même que les femmes viennent nous rencontrer ici, ça les soulage. Il y a des femmes qui n’osaient même pas évoquer leur situation de divorcée. Mais grâce à l’AFEDI, elles ont eu le courage de sortir de leur cachette”, soutient la coordonnatrice.
Tout ce que l’Association des femmes divorcées et des femmes et enfants en difficultés demande, ce sont des moyens matériels et financiers pour mener son combat de formation et de sensibilisation des femmes afin de sauver la famille des “griffes” du divorce.
Suzanne Ilboudo rassure que son association ne vise pas à inciter les femmes à divorcer ou à se rebeller contre leurs époux, mais qu’elle entend apaiser la souffrance des femmes qui perdent leur foyer ou qui y vivent difficilement en espérant réduire le taux de divorce par l’information et la sensibilisation.

Ali TRAORE (traore_ali2005@yahoo.fr)


Témoignage

“J’ai atteint un point de non retour…”

K. M. est en instance de divorce d’avec sa femme après dix ans de mariage. Très déçu et sous le choc, cet homme de tenue qui a requis l’anonymat explique la façon dont l’irréparable s’est produit dans son couple.

“Après dix ans de mariage et deux enfants qu’on a eus ensemble, ma femme est entrée dans l’infidélité. Dix ans de mariage et deux enfants, vous vous imaginez ! S’il y a une naissance, c’est qu’il y a une date de prise de grossesse. Quand tu prends la date de naissance de l’enfant et tu calcules par rapport à la date de conception, tu te rends compte que cette dernière était déjà enceinte à l’issue d’une permission qu’elle a obtenue afin de se rendre à Ouagadougou car à l’époque, nous étions en province. Pour mon cas précis, on n’a pas besoin d’un test ADN pour détecter le père de l’enfant. La date de sa naissance est suffisamment illustrative. Si vous basculez neuf mois en arrière, on se rend compte qu’on n’était pas ensemble durant tout le mois.

Quand elle est revenue, pour couvrir cette grossesse, elle a exigé que je couche avec elle. “Si tu ne couches pas avec moi, je vais retourner à Ouagadougou ; c’est parce que tu as flirté avec les filles du village que tu ne veux pas coucher avec moi…", se plaignait-elle à son retour d’un séjour à Ouagadougou. Or, c’était un stratagème pour légaliser une grossesse. Et comme une personne n’est pas un animal ou un oiseau, tu ne peux pas ne pas découvrir à la longue qu’un enfant n’est pas le tien. Au fur et à mesure que le temps passait, c’est elle-même qui s’est finalement trahie à travers certains de ses propos. Aujourd’hui, je sais qui est le père de l’enfant adultérin. Pourtant, pendant l’absence de madame, je suis resté deux mois et demi sans rapports sexuels. Il m’est arrivé que la nuit, je fasse des rêves humides. Mais je lave mon slip et me recouche. Je ne pouvais pas m’imaginer que madame était en train de partager son sexe à Ouagadougou. La procédure de divorce est toujours en cours.

Quand j’arrive au palais de justice, on me dit qu’il faut que je fasse un test ADN. Ils savent bien pourtant que la période de prise de grossesse ne concorde pas avec la naissance de l’enfant. Mais parce qu’elle connaît des gens de la Justice, on fait traîner le dossier et on me complique la vie. On me dit de faire ce que je ne peux pas faire (le test ADN coûte entre 900 000 et 1 000 000 de FCFA). En principe, le divorce doit être prononcé puisque l’infraction est établie et cela est prévu par la loi. Mais on va te tourner à la justice et c’est comme ça. Elle instrumentalise nos enfants contre moi et ceux-ci me regardent souvent de façon étrange. Mais jusqu’à présent, je m’occupe d’eux, je donne ce que je peux à la famille. Celle que j’appelais ma femme est toujours dans ma cour à cause des enfants. Je les y ai laissés et je suis chez ma concubine.
Ce qui me fend le cœur, c’est que c’est elle même qui a amené l’affaire en justice. J’y ai été sur convocation du substitut du procureur. J’ai tout expliqué.

L’enfant adultérin a dix ans de nos jours. Jusqu’à présent, il est chez moi, il porte mon nom et c’est moi qui l’ai scolarisé. J’ai atteint un point de non retour… On ne me coupe pas une pension quelconque puisque je n’ai pas introduit une demande de divorce ou de séparation de corps. Donc, l’affaire est restée comme ça et on se regarde…”

Propos recueillis par A. T.


Commentaire

La greffe de Dieu n’a-t- elle pas pris ?

“L’Eternel Dieu forma une femme de la côte qu’il avait prise à l’homme et il l’amena vers l’homme. Et l’homme dit : cette fois-ci c’est l’os de mes os, la chair de ma chair. C’est pourquoi l’homme quittera son père et sa mère et s’attachera à sa femme, et ils deviendront une seule chair”, Genèse 2, 22-24 de la Sainte Bible.
“Faites administrer à chacun de ceux, homme ou femme, qui ont commis l’adultère cent coups de bâton, ne soyez pas pris de compassion pour eux [lors de l’application] du Jugement (dîn) de Dieu si vous avez foi en Dieu et au Jour dernier et qu’un groupe de croyants assiste à leur châtiment. Faites administrer à ceux qui lancent une accusation [d’adultère] à l’encontre de femmes honnêtes sans avoir produit quatre témoins, quatre-vingts coups de fouets et refusez à l’avenir de prendre en compte leur témoignage car ce sont des prévaricateurs”, Sourate 24, 2 et 4 du Saint Coran. A la lumière de ces paroles religieuses, l’on se demande pourquoi le mariage bat de l’aile à Ouagadougou. La greffe de Dieu n’a- t- elle pas pris ou sommes nous tombés dans une insouciance sans pareil, foulant aux pieds les saintes paroles du Créateur ?

Il faut le reconnaître, certains comportements sociaux dénotent de la perte de vitesse des croyances religieuses de nos jours. Les gens s’engagent de plus en plus en réligion sans conviction.
Et cela se ressent sur les mœurs, notamment sur la cellule familiale. Le pire est qu’en dehors des chiffres officiels sur les taux de divorce, les vraies statistiques sont inconnues car nombreux seraient les couples qui se sépareraient sans se référer à la justice. Soit monsieur, de peur de commettre une folie, prend son sac et disparaît dans la nature, soit madame, de crainte de se faire étrangler, abandonne le domicile conjugal. Et que dire, des dossiers de divorce qu’on finirait d’instruire et qu’il serait impossible de prononcer ! M. Sédogo de la direction régionale du Centre du MASSN l’a révélé : “Il y a des dossiers de certaines femmes qu’on finit d’instruire et au moment de prononcer le divorce, on vous dit qu’il n’en est pas question car cette dame ne doit pas être honnie”.
Finalement, dans ces conditions, nombre de couples vivraient ensemble pour la forme. Pour masquer la situation, on fait une mise en scène lors des cérémonies officielles pour donner l’impression que tout va bien. Il est vrai que le mariage relève du domaine de la vie privée de tout un chacun, mais il serait judicieux de mener des réflexions sur la question. C’est la survie de la famille burkinabè, de la société tout entière qui en dépend.

A.T.

Sidwaya

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Vos commentaires

  • Le 25 août 2009 à 10:44 En réponse à : Vie de couple à Ouagadougou : Silence, on divorce

    Je suis tres contente que ce sujet soit d’actualite au jour d’aujourdh’hui, le cas particulier de cette homme me laisse fondre en larme, car ce genre de femmes ont en trouve oui on en trouve qui ose avoir des rapports avec d’autres personnes etant marier et de surcroit sans se proterger " ou allons nous", mais comme on le dis mille jours pour le voleur et un jour pour le proprietaire.
    Tu trouvera mieux mon frere et j’en suis sur, le bien fait n’est jamais perdu, prie pour que dieu te donne la force d’affronter cette situation.

  • Le 25 août 2009 à 11:00 En réponse à : Vie de couple à Ouagadougou : Silence, on divorce

    « Les gens se marient pour se marier, Les gens se marient parce qu’ils ont l’âge ou parce qu’ils ont peut-être des moyens, mais ça ne suffit pas pour mener une vie de couple » on peut ajouter a ça les gens se marie pour paraître, faire plaisir a sa famille et monter a autrui k je suis aussi marier

    « Mon professeur disait que le mariage n’est pas pour les égoïstes et les paresseux » ça c’est très bien dit
    « Il faut être tolérant, savoir pardonner, être très ouvert l’un envers l’autre et savoir communiquer » oui très ouvert et sincère l’un envers l’autre ça compte beaucoup même trop
    « On ne doit pas se marier parce que la société voit le célibat d’un mauvais œil. Mais on doit se marier parce qu’on aime l’autre, parce qu’on est prêt à se sacrifier pour l’autre, on a du respect pour l’autre » encore très bien dit
    « Si je me marie tout simplement parce que j’ai peur de la société ou parce que l’autre a les moyens », soyez sûr que ça n’ira nulle part et on appelle ça le mariage par intérêt et il en existe au moins 60% de ses cas
    Les statistiques de mariage de 2008 a Juillet 2009 sont très très élevez et prouve tous ce qui s’est dit plus haut
    On a beau chasser le NATUREL, IL REVIENT AU GALOP

    Mieux vaut rester seule que d’être mal accompagnée

  • Le 25 août 2009 à 11:16, par pual En réponse à : Vie de couple à Ouagadougou : Silence, on divorce

    au Burkina, la religion est en perte de vitesse,car les livres sains evoqués ci-dessus sont impuissants devant des autorités qui pensent que l’émacipation de la femme c’est de marcher nues devant les hommes.aujourd’hui,la majeur partie des filles et meme des femmes marchent nues et constituent une tantation satanique.on peut etre attiré par ces personnes qui pense qu’on peut pas etre belle sans montrer ces paries intimes a la rue sans les aimer.Au Burkina, tant que les dirigents ,les parents plus précisement les mere de familles ne prendront leur responsabilités les divorces ne fairont qu’accroitre.

  • Le 25 août 2009 à 12:32 En réponse à : Vie de couple à Ouagadougou : Silence, on divorce

    « Les gens se marient pour se marier, Les gens se marient parce qu’ils ont l’âge ou parce qu’ils ont peut-être des moyens, mais ça ne suffit pas pour mener une vie de couple » on peut ajouter a ça les gens se marie pour paraître, faire plaisir a sa famille et monter a autrui k je suis aussi marier

    « Mon professeur disait que le mariage n’est pas pour les égoïstes et les paresseux » ça c’est très bien dit
    « Il faut être tolérant, savoir pardonner, être très ouvert l’un envers l’autre et savoir communiquer » oui très ouvert et sincère l’un envers l’autre ça compte beaucoup même trop
    « On ne doit pas se marier parce que la société voit le célibat d’un mauvais œil. Mais on doit se marier parce qu’on aime l’autre, parce qu’on est prêt à se sacrifier pour l’autre, on a du respect pour l’autre » encore très bien dit
    « Si je me marie tout simplement parce que j’ai peur de la société ou parce que l’autre a les moyens », soyez sûr que ça n’ira nulle part et on appelle ça le mariage par intérêt et il en existe au moins 60% de ses cas
    Les statistiques de mariage de 2008 a Juillet 2009 sont très très élevés et prouvent tous ce qui s’est dit plus haut
    On a beau chassé le NATUREL IL REVIENT AU GALOP

    Mieux vaut rester seule que d’être mal accompagnée

  • Le 25 août 2009 à 12:57, par Alkapone En réponse à : Vie de couple à Ouagadougou : Silence, on divorce

    bel article. congrats.

  • Le 25 août 2009 à 13:18, par Patricia En réponse à : Vie de couple à Ouagadougou : Silence, on divorce

    Je trouve cet article très intéressant et très approprié pour notre jeunesse !!!

    Je félicite donc l’auteur car cela va , je l’espère, amener chacun à réfléchir sur le sens du mariage.

    On retiendra surtout qu’il ne faut pas être égoÏste ou paresseux pour se marier !!!
    Encore merci

  • Le 25 août 2009 à 14:46, par Emilas En réponse à : Vie de couple à Ouagadougou : Silence, on divorce

    Mon point de vue est que personne sur cette terre n’a la recette miracle du succès du mariage et affirmer le contraire serait être très pétentieux.

    Toutefois, je pense que le maître mot en matière de mariage ou de vie de couple tout simplement est le RESPECT MUTUEL DES EPOUX ; Il est clair que l’intensité des sentiments tendra à se réduire avec le temps. Les fougues des aurores et les étreintes passionnées tendront à faire place à une relation plus rationnelle et plus raisonnable surtout à l’aune des intérêts des enfants des époux.
    Aussi je pense que face aux difficultés existentielles qui sont intrinsèquement liées à la vie de couple du fait de l’union de deux personnes naturellement différentes, il est nécessaire pour le couple de rédiger une Charte matrimoniale où chacun des époux, en dix (10) points au maximum donnera ses exigences à respecter coute que coût. Nous tentons de l’expérimenter. En effet le vrai problème de nos sociétés africaine c’est l’absence de communication entre les époux. En effet, il ya très peu d’échange d’idée entre les conjoints. Très souvent la communication est à sens unique et le conjoint dominant ne se rend même pas compte de cette situation oppressante. tout se passe comme si tout allait bien dans le meilleur des mondes (j’étais de ce type de conjoint là avant de me rendre compte du désaroi dans lequel était mon épouse).
    Tout ce que je dis, bien entendu ne vaut vraiment que pour l’hypothèse où le désire de rester ensemble subsiste encore. Lorsque la vie commune est devenue intolérable et insupportable de manière irréversible et qu’être ensemble était une véritable erreur de parcours, heureusement qu’il ya le divorce !

    • Le 25 août 2009 à 16:15 En réponse à : Vie de couple à Ouagadougou : Silence, on divorce

      Bonjour Emilas,
      je me prépare à rentrer en couple et j’aurais été bien heureux de savoir quels sont les 10 points importants que vous pensez être utiles de porter dans cette charte.
      Merci de renseigner.

      • Le 25 août 2009 à 20:31, par Emilas En réponse à : Vie de couple à Ouagadougou : Silence, on divorce

        Concernant ta requête, on ne peut pas généraliser parceque le contexte existentiel de chaque couple est unique. Il y a lieu que chaque époux formule ses voeux après un temps suffisant de mûre réflexion et en tenant compte de leur situtation, et sans connaître à l’avance les voeux de l’autre conjoint. Puis il s’agira de confronter tout cela sur un document unique et de s’engager sincèrement à le respecter.
        Je te souhaite d’avance un heureux ménage !

  • Le 25 août 2009 à 14:54 En réponse à : Vie de couple à Ouagadougou : Silence, on divorce

    Je sais aussi que les hommes trompent mais de nos jours le nombre de femmes infideles au Faso est tout simplement incroyable. Peut-on encore trouver une fille n’ayant pas connu d’homme jusqu’au mariage ?

    • Le 25 août 2009 à 16:36 En réponse à : Vie de couple à Ouagadougou : Silence, on divorce

      Je dirai tte suite non que nous ne pouvons pas trouver de fille qui n’ont pas connu d’homme avant le mariage parce que tous simplement les hommes ne veulent pas acheter du poisson dans l’eau et certaine filles croient que c’est en montrer ce qu’elles savent faire sexuellement a un homme qu’elle l’aura comme mari.
      Bref une chose est sur today a ouaga, le taux d’infidelite est graveeeeeeeee, je sais que d’autre hommes marier preferent avoir comme copine la femme d’autrui soit disant qu’avec elle c’est sur ils ne seront pas deranger.(????????)
      Moi en tous cas je crois au bonheur que nous pouvons avoir d’etre marier, juste prier pour qu’au moment ou arrivent les difficultes nous les affrontons avec force et surtout bravet l’amour qui vous lie pour les vaincrent ( Si vraiment le couple est fondee sur l’amour et pas sur autre chose)

    • Le 28 août 2009 à 20:16, par Z En réponse à : Vie de couple à Ouagadougou : Silence, on divorce

      Cher,
      Je pense que le problème n’est pas là. Que l’on est connu une femme, un homme avant le mariage ou non ; certes c’est l’idéal.
      Pour moi, la grande question est relative à un manque de répère. Ou est Dieu dans tout cela ? La prière est l’arme la plus redoutable qui soit en situations difficiles, impossibles, irreversibles enfin tout ce que vous voulez. Songeons plutôt à toujours nous remettre à Dieu et surtout à tout lui remettre. Nous passons tout notre temps à amasser des richesses terrestres tout en perdant de vue, la plus importante par laquelle nous avons le salut, Dieu, sa parole, la prière. Ce n’est que par lui que nous pourrons vraiment vivre en paix, harmonieusement et heureux ; par conséquent, éduquer nos enfants comme cela se doit.
      Vraiment, il nous faut un reveil spirituel veritable pour nous tirer d’affaires. Donc, prions, prions, prions
      QUE DIEU NOUS AIDE

  • Le 25 août 2009 à 16:49 En réponse à : Vie de couple à Ouagadougou : Silence, on divorce

    Voici là un article très intéressant qui interpelle tout le monde (mariés, divorcés, célibataires). Je pense en effet que beaucoup de personnes (jeunes notamment) se marient pour ressembler aux autres. Et ça c’est plus valable pour les filles qui parce que 2, 3 ou 4 de leurs amies se sont mariées veulent coûte que coûte faire de même, en oubliant que le suivisme en mariage ne paie pas. Bien connaître son partenaire avant de s’engager dans le mariage est pour moi un point essentiel. Mais j’ai comme l’impression que certains poussés par l’envie d’être marié pour ne pas dire avoir un foyer présentent à leur conjoint un visage d’ange avant le mariage et révèle le vrai visage après celui-ci. Il ne faut pas non plus oublier le cas de parents qui poussent leurs enfants à se marier parce que le ou la partenaire a une "situation", ou les filles qui "piègent" les garçons avec une grossesse non voulue par ces derniers pour pouvoir se marier. Je dirai donc : prenons notre temps pour mieux nous connaître, soyons honnêtes et ouverts entre nous et marions-nous quand nous jugeons tous les deux que nous sommes prêts à le faire. Car c’est vrai que le divorce est à éviter au maximum mais la vie est très courte pour se la pourir avec une personne qui ne le mérite pas. Quand elle devient impossible à deux, chacun se cherche.

  • Le 25 août 2009 à 17:30 En réponse à : Vie de couple à Ouagadougou : Silence, on divorce

    Je suis content de lire un article qui porte sur un sujet aussi fondamental. Comme il a été évoqué, les bases d’un mariage solide ne réside pas seulement dans l’amour et la passion. Ce sont des choses qui s’émoussent avec le temps, pour se transformer souvent en tendresse profonde. Par contre, tant que le RESPECT mutuel,la COMMUNICATION et les CONCESSIONS RECIPROQUES sont présents, un couple pourra tout surmonter. La vie de couple n’est pas un long fleuve tranquille, et les jeunes mariés devront accepter dès le départ que tout ne sera pas rose. Mais si on se marie uniquement pour le bon côté des choses ( sécurité finacière, position sociale, enfant, peur du célibat, etc), c’est mal parti. Et cela vaut aussi bien pour l’homme que la femme. C’est pourquoi je voudrais relever un élément de cet article qui me semble partial. On note que la première cause de divoirce a Ouaga est l’adultére et notamment celle des femmes qui augmentent. Je pense qu’il serait plus vrai de dire que c’est l’adultère féminin qui conduit plus souvent au divorce. Quand l’homme trompe sa femme, même au vu et au su de tous et parfois dans un mépris totale ( manque de RESPECT donc), les chances sont rares que la femme demande le divorce ou aille jusqu’au bout de la procédure. Elle se résigne souvent ( qui ne connait pas un exemple dans son entourage ?), ce qui ne sera pas le cas d’un homme trompé en générale. Voilà l’explication de ces statistiques à mon avis.
    JE crois que si on aime vraiment son conjoint, et donc qu’on le respecte, on le traitera avec égard et on ne lui infligera jamais volontairement des souffrances !physique ou morale !

  • Le 25 août 2009 à 17:34 En réponse à : Vie de couple à Ouagadougou : Silence, on divorce

    je crois que de nos jours le principal problème de nos couples on veut vivre comme dans les feuilletons à l’eau de rose que nous sert chaque jour que dieu fait les télévisions il faut qu’on reviennent au principe premier du mariage qui est le bon choix du conjoint ou de la conjointe. et puis qu’on soit convaincu que les principes du mariage sont sacré et inviolables. cessons de rêver avec les films et autres littératures de perversion.

  • Le 25 août 2009 à 18:32 En réponse à : Vie de couple à Ouagadougou : Silence, on divorce

    je pense sincèrement qu’il existe des filles mature qui n’aient pas connu d’hommes à Ouaga.Tout dépend de leur éducation et leur compagnie. Sur ce, j’en viens aux interprétations erronées de ce que l’on voit à la télé( feuilleton). Que les hommes sachent aussi que ce n’est en sortant avec un maximum de filles qu’ils sauront prouver ce dont ils sont capable. Il en est de même pour les filles qui éprouvent énormément de difficulté à faire un choix entre ses prétendants. Ils faut faut que les femmes et les hommes apprennent à se décider s’ils veulent que leur mariage ait longue vie. C’ est vrai que quand on est jeune, on peut se permettre pas mal d’escapades, mais, une fois en couple soyons responsables et respectueux de son conjoint. Si on ne manque pas de respect pour l’autre on ose pas le tromper.

    • Le 25 août 2009 à 18:51 En réponse à : Vie de couple à Ouagadougou : Silence, on divorce

      J’espere que vous etes marier a l’une parmi elles ?, alors mon cher vous n’avez pas droit a l’erreure, il faut la cherire et surtout la respecter pour ce qu’elle a accepter vous donner surement par amourrrr, mais en meme temps je me dis que c’est pas evident. je vous accorde le benefice du doute lorsque je pense a certaine religion bref
      Pour la fin "Si on ne manque pas de respect pour l’autre on ose pas le tromper.’
      je suppose que vous ne dite pas ca pour donner bonne image de votre personne a votre conjointe ??????????

  • Le 25 août 2009 à 19:36, par Seifou Dinne Waliyou LA En réponse à : Vie de couple à Ouagadougou : Silence, on divorce

    cet article est du jour disont a l heure ci.courage a notre gars.aujourdhui je me demande si on peux parler de confience avec la femme.la situation est pire.on ne sait plus coment faire pour gerer la situation.on dirait quelles sont piquées par un virus sans nom,sans medicament,sans cause,sans,sans et sans...???meme si ya des hommes sans....l amour n est pas un jeu,ni le mariage ;la pudeur, le dialogue,le respect,la crainte de Dieu pour ceux qui Y croient et l intelligence pour les impies que l Homme n est pas un animale pour faire certaines choses.la fidelité est la clef du mariage pour moi.sa disparition est egale au divorce.je deteste l infidelité.Bonne chance a tous et a toutes dans la vie amoureuse.que Dieu nous aide.courage mon gars tu trouveras meilleur que elle si tu as dit vrais.

  • Le 25 août 2009 à 22:21 En réponse à : Vie de couple à Ouagadougou : Silence, on divorce

    Je trouve le sujet assez pertinent et d’actualité dans la mesure où à mon avis est lié au modèle de société qui se construit partout ailleurs. Ce problème n’est pas seulement inhérent au Burkina Faso, ni même à l’Afrique, il est ressentit partout dans le monde. Je me souvient lorsqu’un de mes professeurs dans une université européenne, au sujet de la misère tant décrier par les médias, les politiques et les écrits scientifiques, exprimait son indignation que les gens pensent que l’Afrique est toujours la condensé de tous les maux de la planète ; et que l’Afrique a aussi les leçons à donner au monde, à travers ses relations sociales, le mariage, etc. Il montrait combien en Europe, les gens vivaient de stress, des couples en détress, etc. Pour lui, au moins 70% de couples divorçaient quelques années après leur mariage et la plupart de ces gens n’étaient pas heureuses après le divorce. L’Afrique dans ce domaine restait un exemple pour lui dans ce domaine car le mariage était un reseau de relations dans lequel était souscrit le couple.

    Or, il se trouve qu’aujourd’hui, c’est le modèle de la société européenne, qui est partout véhiculé dans le monde aussi bien par les médias, les instutions internationales (ONU, ONG,etc) qui font pression sur nos Etats à adopter ce modèle présentant le supposé visage le plus humain du monde. Eu égard à cette conceptions de la société nouvelle, à mon avis, les causes cités par les différents intervenants malgré leur pertinence ne sont pas suffisantes pour expliquer les difficultés actuelles des couples au Burkina Faso.

    Par exemple, l’infidélité qui semble être aujourd’hui, la plus explicative tant juridique que sociétale, n’est pas un phénomène récent. C’est un problème aussi vieux que le monde et il a existé et existe encore dans toutes les sociétés quelles qu’elles soient. Des scientifiques ont même tenté de l’expliquer chez certains animaux comme le lion, l’éléphants et bien d’autres. Et en sont arrivés à la conclusion que plus un des partenaires a un poids dominant, plus il est infidèle. Mais, l’infidélité, soulignons, avait peu ou pas été à l’origine du divorce dans nos sociétés traditionnelles africaines à une époques. Elle était plus au moins tolérée et vécue comme telle par la société. Si elle est aujourd’hui moins admise, c’est l’ensemble de la société en profonde mutation qui est responsable.

    Dans la recherche de ce modèle de société nouvelle et occidentale, le vie du couple a été frappée de plein fouet par le CPF qui se veut une rupture fondamentale avec la tradition jugée peu propice aux droits humains, notamment de la femme et du développement social. Sans pouvoir éliminer la tradition encore vovace, les couples en général sans répère.

    Bien que dans les villages, le CPF reste encore ignoré (illétrisme de la population),c’est notre société entière qui est influencée par le modèle de vie occidentale à traves les médias, nos campagnes sont devenues des cités et vivent au rythme de la ville.

    Je pense que dans ce sujet actuel, il faut y voirent, ces côtés non dits, qui pourtant ont une véritable influence car la question du divorce y trouve ses origines profondes.
    Combien sont nos grands parents, nos pères qui se sont mariés sans avoir vu une seule fois leurs partenaires ? L’âge du mariage à cette époque, était-il plus élevé qu’aujourd’hui ? Moins certain. Les couples étaient-ils mieux préparés qu’aujourd’hui ? Ne se trompaient-ils pas, même comme l’a souligné un des intervenants, pour qui, peu de filles ne connaîtraient aujourd’hui de relations sexuelles avant leur mariage. Cela vaut également pour les jeunes garçons. Aussi, elle n’explique pas forcément l’infidélité. Nos grands parents se mariaient vièrge, mais connaissaient eux aussi l’infidélité. Ces causes citées par les uns et les autres étaient déjà là, mais je pense qu’il eût moins de divorce en ce moment.

    Il faut donc situer les causes des difficultés ailleurs, le modèle de la société, le CPF pour les couples intellectuels, voire citadins. Il aurait été interssant de faire une corrélation (bien sûr que ça demande beaucoup d’investigations) entre les mariages et les divorces depuis l’adoption du CPF, en comparaison avec avant le CPF, le niveau d’éducation formelle des couples qui divorcent le plus, etc. Il existe beaucoup de variables (paramètres) qui auraient pu étayer ce sujet.

    Certains ont souligner le problème de moyens, si les moyens justifient le mariage aujourd’hui, c’est parce notre société est influencée par l’occident. Nos grands parents se sont marier pendant qu’ils ne pouvaient se payer un calleçon. Ils étaient sous la dépendance totale de leurs parents mais il n’y avait autant de divorce.

    Bref, j’ai été déjà trop long parce que le sujet est très pertinent. A mon avis, les couples qui pourront éviter cette question de divorce, seront ceux qui effectivement se parlent, mais aussi et surtout qui auront su faire la meilleure combinason entre la tradition et la modernité, c’est-à-dire une combinaison selective des points positifs de ces deux mondes (Tradition et modernité). Ces deux sont aujourd’hui ancrées dans notre vécu quotidien et ni l’une ou l’autre, ne peut surplanter l’autre.

  • Le 26 août 2009 à 11:14, par mami En réponse à : Vie de couple à Ouagadougou : Silence, on divorce

    Bon article _ J’invite tout simplement mes soeurs à se préparer avant le mariage _ les valeurs du mariage se perdent de jour en jour. On parle d’infidélité , de vie chèr et j’en passe ; tous ces maux qui tuent les unions même avec enfants. Plus jamais ça.
    Je demande à nos maman de prodiguer des conseils , de ne pas se lasser à nous conseiller davantage pour sauvegarder le noyau familiale _ si elles, a leur époque ont ’’réussi’’ c’est que nous aussi nous pouvons avec un soutient de leur part. Il faut que les femmes éduquent mieux les filles au valeurs du foyer et que les hommes apprennent au jeune garçons le respect des jeunes filles _

  • Le 26 août 2009 à 19:34 En réponse à : Vie de couple à Ouagadougou : Silence, on divorce

    J’ai perdu celui que je croyais etre mon mari, mais j’ai foi que je trouverai quelqu’un qui me merite et je me servirai de cet article pour preparer ma vie de couple.
    Trop enrichissant
    Surtout merci a Emilas et a l’avant dernier intervenant

  • Le 28 août 2009 à 11:52, par Abdoul Malick En réponse à : Vie de couple à Ouagadougou : Silence, on divorce

    Salam Alékoum !

    Pour ceux qui sont musulmans et peut être aussi les non musulmans, invoquez beaucoup Dieu afin de réussir, pratiquez la rokya, médecine utilisée pour se protéger des djinns et des sorciers par le Grâce de Dieu.
    Il est évident que de nos jours nous délaissons le côté spirituel des choses et nous oublions trop souvent que le diable est notre ennemi déclaré et qu’il s’est juré notre perte. Ne vous exposez pas en commettant le blâmable. Personne n’est à l’abri. Utilisez les voies de recours licites qui s’offre à vous.
    Une dernière choses :
    Aux bons hommes, les bonnes femmes,
    aux mauvais hommes, les mauvaises femmes,
    aux fornicateurs, les fornicatrices...

    Salam

  • Le 4 septembre 2009 à 17:15, par le sacal En réponse à : Vie de couple à Ouagadougou : Silence, on divorce

    c est un sujet tres interessant et chacun est concerné ,je pense que ce n’est pas le temps de s accuser l un ou l’autre mais de bien se respecter d abord et avant toute chose ,car celui qui n arrive pas a se respecter ne va jamais respecter qui ce soit .dire que l infidelité de la femme est plus grave que celle de l’homme est un peu trop dit sans aller au fond ,car la société tolere cela pour les hommes et gars aux femmes ,donc ou est la justice ,ou est l egalité, je suis homme certe comme je crois qu’il ya des hommes honnetes il y a aussi des femmes honnetes , dans le cas contraire chacun doit assumer ses responsabilités que tu sois homme ou femme .souvant par l’incapacité il y a des femmes qui cometent l’adultaire parceque leurs conjoints le font .

  • Le 8 septembre 2009 à 21:06, par DOCTEUR Z En réponse à : Vie de couple à Ouagadougou : Silence, on divorce

    Bonjour a tous

    C’est avec grand plaisir que j’ose participer a ce grand debat.
    En ce moment ou je vous parle je suppose que nous somme au 21eme siecle ou le pere sacrifie son propre pour le metal precieux alors ne soyez pas etonner que le pire s’affiche.
    Je vais dans cette meme logique demander a tous de ne pas s’epargner de la responsabilite,nous sommes tous coupable,c’est la loi de la nature on y peu rien car "l’Homme est un eternel insatisfait" je site
    Cependant il n’y a pas de probleme sans solution c’est une question de mentalite Alors pour ceux qui ne sont pas encore marries je les interpelle a prendre tout leur temps car le foyer se prepare hors foyer.
    Enfin pour clore je dirais qu’il faut toujours se pardonner car le divorce n’est pas toujours la solution.Il faut plutot instaurer la communication et la sensibilisation familiale de facon permanente. Tous les hommes sont les memes et toutes les femmes sont memes.Alors choisissons les meilleurs parties de la vie et profitons-en car on en a pas pour longtemps sur terre.

  • Le 12 septembre 2016 à 13:41, par maraboutnoir57 En réponse à : Vie de couple à Ouagadougou : Silence, on divorce

    Avez-vous un problème de mariage ?
    Avez-vous des problèmes avec la justice ?
    Avez-vous des problèmes avec votre patron ?
    Vous vous sentez menacer par votre entourage ?
    Vous gaspillez de l’argent sans faire de
    réalisation ?
    Voullez vous avoir baeucoup de client dans votre lieu de commerce ?
    Vous avez des problèmes pour accoucher ?
    Vous avez des problèmes pour être enceinte ?
    Vous vous posez des questions sur les fausses
    couches ?
    Vous voudriez connaitre votre avenir ?
    Vous ne satisfassiez pas votre conjointe….
    Voudriez-vous que la chance vous sourire aux
    jeux et au boulot ?
    Votre patron vient de vous renvoyez du boulot…
    Votre copain (e ) vient de vous quittez.
    Vous ne vous sentez pas aimez pas les autres ?
    Voullez vous renvoyer quelqu’un qui vous dérange dans votre pays ?
    Vous cherchez un bon boulot..
    Une seule adresse : Veuillez contacter l’expert de
    l’oracle « fâ ».
    mail : maraboutnoir57@gmail.com
    TEL :+22967611394

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