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Scolarisation des filles : Des bourses pour contrer l’abandon des cours

Publié le vendredi 24 juillet 2009 à 04h17min

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Le programme des bourses des Ambassadeurs des Etats-Unis en faveur de la scolarisation des filles en Afrique (AGSP) a organisé un atelier, du 20 au 23 juillet 2009 à Ouagadougou avec ses partenaires. L’objet de la rencontre a été de faire l’état des bourses et en octroyer d’autres à des filles démunies.

Lutter contre la pauvreté à travers la scolarisation de filles en Afrique, tel est l’un des objectifs du Programme de bourses des ambassadeurs des Etats-Unis en faveur de la scolarisation des filles (AGSP). Les responsables du Programme ont réuni à Ouagadougou du 20 au 23 juillet 2009 leurs partenaires du Burkina Faso, du Bénin, de la Guinée, du Mali, de la Mauritanie, du Sénégal et du Togo. La rencontre a permis de faire le bilan des bourses octroyées et d’échanger sur les perspectives du programme.
D’après Sharon Nwankwo du bureau Afrique de USAID (division éducation), "le Programme des bourses des ambassadeurs des Etats-Unis en faveur de la scolarisation des filles a débuté en 1999 dans quelques pays où les ambassadeurs des Etats-Unis ont reconnu le rôle joué par les ONG locales pour l’inscription des filles à l’école, principalement à travers la sensibilisation, la formation et le plaidoyer".

Ainsi en 2005, selon elle, le projet a été mis en œuvre dans 40 pays africains (subsahariens). Pour le chargé d’affaires de l’ambassade des Etats-Unis au Burkina Faso, Samuel Laeuchli, il est indispensable de discuter sur les moyens pour donner de l’espoir aux enfants. Le ministre délégué à l’Alphabétisation et à l’Education non formelle, Ousséni Tamboura, présent à la cérémonie, a remercié le gouvernement américain pour son soutien à l’éducation.
Et de faire sien ce slogan "si l’ignorance est une maladie, les programmes d’éducation sont des programmes de vaccination".

L’objectif principal de l’AGSP est de maintenir des filles à l’école. Les bénéficiaires sont pour l’essentiel "des filles provenant de familles économiquement pauvres, celles qui sont handicapées, orphelines ou affectées par le VIH/Sida". Chaque bourse a une valeur de 100 dollars US (environ 50 000 F CFA). L’AGSP a distribué depuis 2005, 2806 bourses en collaboration avec ses partenaires locaux notamment l’association Tin Tua. Plus de 100 organisations locales sont impliquées dans le programme pour la répartition des bourses. Les boursières et les boursiers (21 000 garçons sont maintenant pris en charge par le programme) sont aussi sensibilisés sur les dangers du Sida.

Alassane KERE

Sidwaya

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Vos commentaires

  • Le 24 juillet 2009 à 12:59, par YN En réponse à : Scolarisation des filles : Des bourses pour contrer l’abandon des cours

    C’est une belle initiative mais je pense qu’on devrait poser la reflexion plus globalement pour tous les enfants issus de couches pauvres de ce pays.

    L’Etat ne s’est il pas trop vit retirer du financement des bourses d’études ? Cela pose de réels problèmes de mobilité sociale pour ceux qui ont les parents pauvres. Combien d’entre nos minitres aujourd’hui seraient des cultivateurs ou ouvriers nû été les bourses d’études ? Le Burkina a t il fondammentalement changé aujourd’hui pour que chaque parent puisse financer les études de ses enfants ?
    Je dis que non, peu de choses ont changés positivement dans le pouvoir économiques de la population. Pire les charges d’éducation augmentent. De nombreuses familles n’acceptent plus d’acceuillir les cousins, neuveux,...pour ne pas voir alourdir les charges de survie.
    Une reflexion globale pour ramener les bourses d’études, aussi sélective soient elles est à mener afin de permettre aux enfants intelligents mais issus de couches pauvres de ne pas être condamnés à rester dans la même position que leurs parents c’est à dire dans la pauvreté. Déjà que le marché de l’emploi est sans pitié même pour ceux qui ont le diplôme, ceux qui n’ont pa la possibilité de l’avoir, sont écrasés d’avance et resteront dans la pauvreté.

    Attention, la cohésion sociale dépend de la mobilité sociale. Si chaque sitoyen présente un espoir pour un landemain meilleur, la nation grandira . Mais trop de personnes convaincues de l’enfer pour les jours futurs présage de violance pour réétablir une justice sociale.
    Les filets sociiaux doient intégrer fortement le financement de bourses d’études pour encourager les pauvres à envoyer leur enfants à l’école. Sinon, on a beau amené le primaire dans les villages, la suite ne sera que déception puisse que les paysans ne peuvent financer logement, nouriture, frais de scolarité, habillement etc. pour les enfants qui iront au collège, lycée ou université dans les centres urbains.

    Un cri de coeur d’un citoyen.....

  • Le 25 juillet 2009 à 14:49, par moubissa En réponse à : Scolarisation des filles : Des bourses pour contrer l’abandon des cours

    Félicitations aux ONG qui pensent à l’avenir du Faso que les dirigeants actuels ont impunement sacrifié. Je ne puis comprendre qu’un pays comme le notre avec plus de 50% de sa population constituée de jeunes de moins de 15 ans, 83% de la population faite de paysans, 47% de pauvres ( indice du developpement durable), le gouvernement ait pris la decision en 2005 de supprimer les bourses d’études au secondaire. Ce fut une aberration qu’encore aujourd’hui on refuse de reconnaitre. Il faut que dès maintenant le pouvoir revienne sur cette decision qui est une vraie betise. Il faudrait que les dirigeants s’inspirent des points qui ont constitués le côté positif de la revolution.
    Les sommes injectées chaque année pour une assemblée totalement inutile pour la population n’auraient peut être pas pu servir.
    La democratie au Faso coûte chère au contribuable alors qu’elle n’est qu’artificielle. Dernière demonstration bryuante c’est la suspension de Salif DIALLO alors seulement qu’il ouvre un débat qui meriterait une reflexion si et seulement nous avions des hommes reflechis au megaparti du chef de l’état. Nous avons honte, nous Burkinabé alors même que le Ghana voisin nous souffle des exemples concrets de democratie.
    Peuple du Burkina Faso,lève toi et marche pour un mieux être.
    La patrie ou la mort, nous vaincrons.

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