Organisé par le Centre d’études pour la promotion, l’aménagement et la protection de l’environnement (CEPAPE) de l’université de Ouagadougou avec l’appui des Pays-Bas, l’atelier a eu pour tâche, l’évaluation de l’ensemble des modules d’enseignement. L’objectif recherché a été également de valoriser la notoriété scientifique du programme par son adaptation aux normes internationales de qualité et de proposer des activités participant à la durabilité du CEPAPE.

Après trois jours de discussions, les participants ont, à l’issue de leurs travaux, fait un certain nombre de recommandations. Il a été proposé que, pour un meilleur choix des cours introductifs, d’associer les enseignants à la sélection des candidats.

Dans les documents fournis par les enseignants, il a été constaté des insuffisances qualitatives. Aussi, un canevas de rédaction de syllabus a été proposé et adopté. Ces syllabus serviront à rédiger le document de description de l’ensemble des modules de la filière. L’atelier est parvenu à la conclusion que pour la confection des fascicules des cours, l’initiative doit être laissée à chaque enseignant pour qu’il écrive son module en vue d’une édition.

Une plus grande implication des professionnels pour dispenser des enseignements, essentiellement dans les cours optionnels du DESS ès sciences environnementales a été demandée. Les participants ont insisté sur l’organisation des sorties de terrain en guise d’illustration aux enseignements. Et ces sorties doivent être conjointes entre plusieurs enseignants pour renforcer le caractère multidisciplinaire. Quant à la direction du CEPAPE, elle a été invitée à prendre contact avec des partenaires pour obtenir des moyens financiers permettant la prise en charge des étudiants lors des sorties de terrain. Il a été retenu que le document de fin d’études qui sera soutenu par les étudiants soit effectivement un mémoire de DESS au lieu d’un rapport.

Pour le directeur du CEPAPE, le contenu de chaque module a été examiné avec une attention critique et soutenue afin de dégager une cohérence d’ensemble des enseignements de la filière. Quant au professeur Sita Guinko, représentant le président de l’Université de Ouagadougou, le séminaire a atteint son objectif, c’est-à-dire parachever le travail fait dans le cadre des deux précédents séminaires.

Etienne NASSA
Sidwaya