LeFaso.net, l'actualité Burkinabé sur le net
Proverbe du Jour : “Avec de la persévérance et de l’endurance, nous pouvons obtenir tout ce que nous voulons.” Mike Tyson

GREVE DES ENSEIGNANTS : Le PDP/PS pour un "compromis utile"

Publié le lundi 4 mai 2009 à 00h02min

PARTAGER :                          

La grève des enseignants du SYNADEC et du SNESS préoccupe le PDP/PS de François O. Kaboré qui appelle les protagonistes au vrai dialogue et au compromis utile.

Le Syndicat national autonome des enseignants-chercheurs (SYNADEC) a décidé d’une grève pour compter au 8 avril 2009, suite à l’échec des négociations avec le gouvernement. Il s’agit, d’après les informations données dans la presse, d’une réaction face aux tergiversations du gouvernement pour satisfaire deux points essentiels de ses revendications : la revalorisation du statut de l’enseignant-chercheur et le paiement de la dette sociale.

Après avoir décidé d’apurer la dette sociale et d’accepter le principe de la revalorisation du statut de l’enseignant-chercheur et d’engager des négociations avec le syndicat, la partie gouvernementale a affiché "une absence de volonté réelle d’aller vers des solutions consensuelles permettant une revalorisation effective du statut de l’enseignant. Pour se justifier, elle a mis en avant le barrage des textes, le risque d’avalanche de revendications des autres corps de la Fonction publique et l’insuffisance des ressources financières. Que penser de ces arguments ?

Du barrage des textes : les textes sont faits par des hommes pour les hommes et cet argument ne résiste pas à la vérité des données actuelles. Les travailleurs ne demandent, dans tous les cas, qu’une rémunération équitable de leurs efforts. De l’avalanche des revendications des autres corps : là aussi, il faut dire qu’en tout temps et en tout lieu, les travailleurs ont toujours revendiqué l’amélioration de leurs conditions de vie et de travail. Ailleurs, l’érosion monétaire par le jeu de l’augmentation des prix et autres difficultés économiques et sociales, conduit automatiquement à un réajustement du pouvoir d’achat des travailleurs.

Le silence actuel des autres corps n’est donc pas une résignation ; et le pouvoir en tant que gardien de l’équilibre social du pays doit le savoir ; mieux, il doit anticiper en provoquant le dialogue autour des questions aussi sensibles. Il vaut mieux prévenir que d’attendre toujours l’incendie pour ensuite évoquer des arguments peu convainquants pour retarder la recherche des solutions. De l’insuffisance des ressources financières : ce dernier point est difficile à accepter comme argument quand on voit comment les deniers publics sont gérés.

L’insouciance, la gabegie et le népotisme dans la gestion du bien commun du peuple crèvent les yeux : enrichissement illicite, confiscation du financement public par le CDP, complaisance dans l’attribution des marchés publics, distribution de prébendes aux militants du parti au pouvoir, clientélisme, exhibition sans retenue des avoirs financiers par les nouveaux riches devant un peuple qui trime pour obtenir le repas quotidien. Les gaspillages faits à l’occasion des commémorations qui ne reçoivent pas l’adhésion populaire, sont l’illustration des abus dans la gestion des ressources de notre pays dont le rang selon le classement annuel (l’étude) du PNUD est toujours avant dernier de notre planète depuis une vingtaine d’années.

Devant ces constats, on peut déduire que les arguments avancés par le gouvernement ne convainquent personne. Il y a lieu dans ces conditions, de se demander s’il y a accord sur le fond des questions soulevées tant il est vrai qu’on ne discute bien qu’avec ceux avec lesquels, on est d’accord sur le fond. Le président de l’université, dans la carte de voeux 2009 qu’il a adressée à de nombreux Burkinabè écrit ceci : "Cette année, oeuvrons ensemble pour une année académique saine". Quand la carte est parvenue au PDP/PS, le parti s’est dit : "Enfin, les choses vont dans le bon sens" car, le président de l’université et le gouvernement forment un tandem qui faisait le même rêve : celui d’éteindre tous les foyers de tensions sur le campus.

Les faux-fuyants du gouvernement

Le préavis de grève du SYNADEC et le déclenchement effectif de la grève l’a, par conséquent, quelque peu surpris. Cela étant, la grande préoccupation de tous aujourd’hui, c’est la résolution de ce conflit de travail que l’attentisme, pour ne pas dire les faux-fuyants du gouvernement, aggrave. Le problème, objet de débats aujourd’hui, ne devrait pas souffrir de jeu de cache-cache. A défaut d’esprit d’anticipation, le gouvernement devrait avoir le courage et la volonté de répondre à l’interpellation qui lui est adressée en prenant part aux questions/réponses avec sincérité, clarté et esprit de suite.

L’université est un centre d’excellence ; un carrefour de la réflexion, de l’éclosion des idées et des débats contradictoires. Les enseignants-chercheurs qui l’animent disposent de tous les éléments d’appréciation de la santé économique, politique et morale de notre pays qui souffre beaucoup plus du refus de la vérité scientifique que des prétendues avalanches de revendications syndicales, pour ne pas engager des revendications démagogiques. Avec les enseignants, bien avisés, le gouvernement devrait se garder de vouloir jouer au plus malin. Le gouvernement doit prendre le devant et éviter de provoquer une action des autres corps. Ce n’est pas un hasard si le Syndicat national des enseignants du secondaire et du supérieur (SNESS) vient, lui aussi, de déposer un préavis de grève. Le SYNADEC et le SNESS revendiquent l’amélioration de leurs conditions de travail et de vie.

Il s’agit d’un droit syndical reconnu par les lois et règlements du Burkina Faso. Le gouvernement du Faso a donc obligation de les entendre, de les écouter et de rechercher avec eux une solution en adéquation avec les intérêts supérieurs du pays, qui ne sont pas à confondre avec les intérêts du CDP. L’enseignement n’est plus seulement un secteur social, il est aussi un secteur économique et c’est pourquoi tous les pays du monde y portent une attention et un intérêt particuliers. N’est-il pas vrai que le développement d’un pays dépend de la qualité de ses ressources humaines ? Aucun décollage économique n’est envisageable dans un pays avec 80% de la population analphabètes.

La comparaison des niveaux de rémunération des enseignants de nos universités et ceux de leurs collègues de quelques pays voisins, quatre à cinq fois mieux payés, montre une nette différence de considération et de soutien à leurs systèmes éducatifs. Le PDP/PS, par la présente déclaration, invite le gouvernement à la reprise et à l’ouverture des négociations avec le SYNADEC et le SNESS. Le secondaire et le supérieur déterminent en grande partie, les clés de notre développement. Le gouvernement doit en être pleinement conscient et agir en conséquence. Le Parti de l’espoir souhaite que des conclusions heureuses en sortent pour aboutir effectivement à un "compromis utile".

Il soutient les luttes syndicales car le gouvernement est souvent sourd aux revendications les plus légitimes. Le peuple en sait quelque chose dans le contexte de la vie chère, avec les prix élevés des céréales, du carburant et bien d’autres denrées de première nécessité, malgré des relatives bonnes récoltes enregistrées au cours de la dernière campagne agricole et le prix du baril de pétrole moins cher actuellement par rapport à ce qu’il était il y a quelques mois.

Seule la lutte paie !

Ouagadougou, le 22 avril 2009

François O. KABORE Président national du PDP/PS

Le Pays

PARTAGER :                              

Vos commentaires

  • Le 4 mai 2009 à 01:38, par koudkab En réponse à : GREVE DES ENSEIGNANTS : Le PDP/PS pour un "compromis utile"

    enfin un parti de l’opposition réagit à la crise universitaire ! le PDP/PS a vu juste. le gouvernement a peur de l’effet d’entraînement des autres corps si le problème du SYNADEC est résolu. Mais enfin qui est mieux placé que le gouvernement pour savoir que tous le secteurs ont des problèmes spécifiques et que tôt ou tard il faudra les résoudre. notre gouvernement administre de l’endormissement à dose forte au peuple depuis des années. il pense que la dose a provoqué le comma suffisant pour que personne ne bronche à jamais. aujourd’hui c’est la frange intellectuelle je dirais même l’élite "burkinbi" qui bondit en sursaut comme le dit l’adage populaire "le beurre de karité se congèle mais il vit" le gouvernement doit voir les choses en face et résoudre au plus vite se problème universitaire. ensuite il faut prévoir la résolution dans les autres secteurs en proposant des échéances. il y a des économistes dans ce pays, des prévisionnistes, des prospectivistes, des visionnistes...
    alors à vos trousses car gouverner c’est prévoir !

    • Le 4 mai 2009 à 09:49, par Tony En réponse à : GREVE DES ENSEIGNANTS : Le PDP/PS pour un "compromis utile"

      Monsieur les politiciens, on se serait bien passé de cette déclaration aussi tardive que vide de sens. Mr du PDP/PS dans ce genre de situation, le silence vaut mieux car vous n’avez pas fait l’effort de comprendre ce qui se passe.
      Effectivement, les revendications des enseignants peuvent entrainer d’autres réactions en cascade. Si vous mettez un quelqu’un qui a le doctorat et un qui n’a que la licence dans la même catégorie, avouez que ce n’est pas un climat de nature à apaiser les cœurs. Quand un inspecteur du secondaire et un magistrat sous le farfelu prétexte de l’expérience ou de la lutte contre la corruption sont en P et qu’un assistant d’université et un médecin avec leurs doctorats sont en catégorie A, avouez Monsieur qu’il ya injustice.
      Vous devez allez plus loin que cette déclaration politicienne qui n’a pour seule but que d’attirer les regards vers vous. Soyez courageux, demander à l’assemblée de proposer une grille qui tienne compte des diplômes car c’est sur la base du diplôme que nous avons été recrutés. Il est normal que ceux qui ont les plus gros diplômes aient les meilleurs salaires et cela n’a rien de frustrant pour quiconque ayant un minimum de bon sens. Les avantages liés à la fonction pourraient faire la différence. Si cette injustice n’est pas réparée, il pourront résoudre le problème du Synadec mais ce ne sera qu’une accalmie temporaire car le font du problème, c’est l’injustice au niveau de la fonction publique qu’il faut corriger.

      • Le 4 mai 2009 à 12:42, par soul En réponse à : GREVE DES ENSEIGNANTS : Le PDP/PS pour un "compromis utile"

        Monsieur.Dans ce pays les gens sont payés en fonction de leur diplome.Pour preuve le planton titulaire d’un certificat d’etude primaire n’a pas la méme paie q’un cadre administrateur civil ou magistrat titulaire d’une maitrise.Il y’aura plutot injustice si on augmente le salaire des enseignants et ignorer les autres categories de la fonction publique.ceux ci sont aussi des citoyens de ce pays.pour solutionner le probléme des enseignants le gouvernement ne pouvait trouver meilleures propositions que celles dejà faites à savoir l"augmentation des indemnités du plus petits enseignants jusq’au plus haut gradé.Evitons d’entretenir les pensées du genre "comme nous sommes à l’orée des élections le gouvernement est obligé de tout regler avant".Les enseignants doivent penser à l’interét general.Qu’ils soient surtout compatissants de la souffrance de leurs petits fréres étudiants. soulsoul

        • Le 4 mai 2009 à 18:02, par soldat Kakato En réponse à : GREVE DES ENSEIGNANTS : Le PDP/PS pour un "compromis utile"

          A monsieur SOUL
          Vous dites que les autres fonctionnaires sont aussi des citoyens de ce pays ; pour rester dans la meme logique, est ce que les paysans ne sont pas des citoyens de ce pays ? On est tous citoyens du Faso ; mais comme l’enseigne la sagesse populaire venue de Gnangon "les moutons se promènent ensemble mais n’ont pas le meme prix" . votre manière de voir traduit la petitesse d’esprit de tous ceux qui profitent de cet esprit égalitariste en vigueur au Faso mais qui frise la bêtise. d’accord pour comparer les salaires des instituteurs, des enseignants du secondaire et des enseignants checheurs. mais il faut d’abord comparer leur diplôme pour voir actuellement qui est brimé. pour vous aider :
          1 : un instituteur, c’est le BEPC.
          2 : un enseignant des collèges, c’est BEPC+BAC+DEUG (2ans).
          3 : un enseignant des lycées, c’est BEPC+BAC+LICENCE (3ans).
          4 : un enseignant d’université, c’est BEPC + BAC + DEUG + LICENCE + MAITRISE + DEA + DOCTORAT.
          Notez bien cet petit detail : entre le DEA et le doctorat, il y’a un ravin ou viennent périr tous ceux qui n’ont pas un esprit de concision, de capacités analytiques et surtout une endurance de marathonien.
          Vous me direz que c’est de la fanfaronnade ; peut être ! prenez le soin de vous renseigner pour savoir sur 100 personnes qui s’inscrivent en thèse, comment ressortent avec le doctorat au bout de 10ans.
          Je suis sur que vous devez être de bonne foi, mais enfin, comme l’ignorance est un don gratuit de Dieu, je vous plains.
          Bonne sance, vous tous.

          NB : je suis par contre d’accord que le PDP/PS se la boucle car c’est un parti en panne d’idées qui comme ces viellards grincheux, voit d’un très mauvais oeil le renouvellement des genrations au niveau des instances dirigeantes et qui pourtant chantent à percer les oreilles l’alternance. Yako a vous.

          • Le 4 mai 2009 à 21:09 En réponse à : GREVE DES ENSEIGNANTS : Le PDP/PS pour un "compromis utile"

            vous etes tous des hypocrites. je me rappelle qu au temps du Pr Ki Zerbo, vous lui reproche son age, et a son decces(pain a son ame) vous etes les memes a venir le louer pour sa clairevoyance.tout ce que vous pouvez reprocher au PDP/PS c est l age de ces dirigents. le Burkina a bessoin des gens qui ont des ideaux et non des personnes qui viennent en polititique pour s enrichir, l age na rien a voir dans ce cas.au moins un des partis d opposition qui na jamais ete corrompu par le CDP.prenner le cas du paren, de l ADF etc etc et vous comprendrez que le Burkina a bessoin de la vraie opposition comme le PDP/PS.

        • Le 4 mai 2009 à 19:58, par Gbolo Koffi Anderson En réponse à : GREVE DES ENSEIGNANTS : Le PDP/PS pour un "compromis utile"

          Vous semblez n’avoir pas saisi les propos de celui qui vous a précédé. Ce qu’il a dit est très pertinent. les enseignants d’Université ne sont rénumérés à la hauteur de leur diplôme encore moins, du sacrefice qu’ils consentent. N’allez pas les comparer aux plantons ou autres fonctionnaires de la fonction publique. Un assistatnt d’Université commence à travailler avec un Bac + 8, c’est à dire après 22 années d’études sans interruption. Et vous pensez qu’il doit être logé à la même enseigne que quelqu’un qui a un Bac + 2, 3, ou 4 ?. Avec un salaire dérisoire de 148 000F par mois vous pensez qu’il peut veritablement se consacrer à sa vocation d’universitaire ? Vous me direz cette somme ferait jaser certaines personnes. C’est tout à fait normal. Mais pour un enseignant-chercheur, c’est très insignifiant et à la limite c’est une insulte. Figurez vous que cette somme ne peut même pas lui permettre de s’acheter 5 bons livres. Qu’est ce qu’il pourra chercher dans ce cas de figure ? Hors il n’y a rien de regretable que d’être un universitaire sans pouvoir faire de la recherche afin d’être en phase avec l’évolution de la science ; le savoir n’étant pas statique, il est dynamique. Il faut tirer le chapeau aux universitaires burkinabé car les conditions dans lesquelles ils travaillent et arrivent à produire des travaux scientifiques qui forcent l’admiration de leurs pairs sont presque surhumaines. De grâce, un planton est un planton, un universitaire est un universitaire. Epargnez les lecteur de comparaisons aussi revoltantes. Les gens n’ont rien à foutre d’élections donc l’issue est connue d’avance. Election ou pas élection, les questions sont là. Il faut qu’elles trouvent des reponses heureuses. Quant aux autres corps, s’ils pensent qu’en posant leurs péoccupations ils seraient perçus comme des gens qui n’aiment pas Blaaise Compaoré, alors qu’ils se taisent. Mais en ce moment, ils doivent avoir en tête que nul ne saurait se préoccuper du sort d’un esclave qui ne compte que sur la condescence suspecte de son maître pour s’affranchir, pour ainsi paraphraser Thom SanK.

        • Le 4 mai 2009 à 20:13 En réponse à : GREVE DES ENSEIGNANTS : Le PDP/PS pour un "compromis utile"

          Vous ne savez pas ce que vous dite. Certes, les enseignants chercheurs ne sont pas les seuls citoyens de ce pays mais c’est eux qui ont plus étudié que toi.Et aujourd’hui, le développement de tout pays est lié à la qualité de ses ressources humaines. Les prof d’universités sont ceux là qui on en charge d’inculquer les savoirs aux étudiants. Ils ne revendiquent pas, parce que, il y aura les élections dans une année mais parce qu’ils sont dans des conditions de travail et de vie misérables.
          Alors si tu est un acro du cdp, va te faire voire ailleurs, on a plus besoinde vous.

          • Le 4 mai 2009 à 21:57 En réponse à : GREVE DES ENSEIGNANTS : Le PDP/PS pour un "compromis utile"

            Vous avez vu juste. Pour votre gouverne, pour avoir un docteur en science exacte comme on le dit, c’est bac + 7 ans ou même 5 dans certains domaines comme la pharmacie. Mais en revanche, essaie d’avoir un doctorat en histoire. Tu as Bac+5 pour avoir une DEA qui te donne droit à l’inscription en thèse et si tu travaille de façon assidue et que Dieu est avec toi, tu as ton doctorat en 4 ans ce qui fait 5+4=9. Et maintenant, si tu enseignes à l’Université, on te paye 86000 francs CFA avec ton doctorat. Dans ce cas, si tu veux avoir une 4X4 et une maison, tu vas en politique ( CDP et autres) ou dans « les affaires » comme ont dit. Et avec ça, l’Etat a payé 9 années d’étude pour quelqu’un qui est perdu parce que n’ayant plus les moyens intellectuels et psychologiques de faire face à l’appel de la tentation. Où allons-nous ? Nous devons avoir une politique qui privilégie l’excellence et ça motive la jeunesse. Quand je dis à quelqu’un ce que je gagne comme enseignant-chercheur, personne ne croit et c’est bien ça. Mais lorsqu’un CEPE+5 gagne mieux et roule en 4X4 race à une carte de partie, cela veut dire que notre système privilégie la redistribution entre copains et ça, ça tue la motivation des jeunes, ça encourage les raccourci et ça va gripper la machine et chez ceux qui ont des bottes, il y en a qui ont bac + beaucoup aussi et ça peut murmurer.

          • Le 4 mai 2009 à 22:34, par Gbolo Koffi Anderson En réponse à : GREVE DES ENSEIGNANTS : Le PDP/PS pour un "compromis utile"

            je suis certain que tu n’as rien compris de ce que je viens de dire. Je dis en reponse celui qui a estimé que les enseignants revendiquent parce qu’il yaurait des elections en vue. A ce sieur qui a fait une comparaison maladroite entre le planton titulaire de CEP et le Prof d’Université, j’ai dit qu’il n’a rien saisi de ce c’est un enseignant universitaire. Djoh, je suis mieux placé que toi pour te dire ce que c’est ce milieu. Je ne suis pas non plus un acro du CDP. Ravise toi ; tout régime politique tire sa légitimité du peuple. je ne saurai en aucun cas cautionner un régime comme celui du CDP qui est sourd aux misères du peuple et qui pense que toute révendication de condition décente de travail et de survie, je pèse mes mots, c’est s’opposer à Blaise. TJe veux dire en clair qu’il est du devoir de tous les agents de la fonction publique de revendiquer l’amélioration de leurs conditiions de vie , si ça en est une.
            Ne juge pas sans comprendre !!!!!
            Amicalement

 LeFaso TV
 Articles de la même rubrique