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Grève à l’Université : Le téléphone pleure

Publié le lundi 20 avril 2009 à 01h43min

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« Le téléphone pleure ». Beaucoup ont certainement en mémoire cette chanson de Claude François avec ce monsieur au téléphone qui tente vainement de parler à une ancienne compagne. « Le téléphone pleure quand elle ne vient pas. Quand je lui crie : je t’aime. Les mots se meurent dans l’écouteur.

Le téléphone pleure, ne raccroche pas. Je suis si près de toi avec la voix », disait-il en se lamentant. Eh bien ! Le dialogue de sourds qui s’est installé entre le Syndicat national des enseignants-chercheurs (SYNADEC) et nos plus hautes autorités semble s’apparenter à cette situation. Tout le monde est aujourd’hui d’avis que nous courons dangereusement vers une année blanche à l’université de Ouagadougou.

Alors, en vue de la prévenir, qu’attend le président du Faso pour prendre à bras-le-corps le problème ? Jusque-là, les militants du SYNADEC n’ont été reçus ni par lui ni par son chef du gouvernement. Sous d’autres cieux cependant, on n’a pas attendu d’en arriver là pour que des chefs d’Etat mettent la main dans le cambouis : c’est le cas au Sénégal avec la récente rencontre du 10 avril 2009 entre des syndicats d’enseignants et le président Wade ; il en a été de même en Côte d’Ivoire lorsque, le 13 mars 2008, Laurent Gbagbo a reçu en audience le mouvement des enseignants. Alors, pourquoi pareille initiative chez nous ? Attend-on le clash ?

Certes, ce n’est pas évident qu’avec ce genre de rencontre tous les points de divergence soient aplanis comme par un coup de baguette magique, pardon, présidentielle. La preuve, les deux chefs d’Etat cités plus haut n’ont pas manqué de cracher leurs quatre vérités aux meneurs de grève. En effet, Laurent Gbagbo, au cours de la rencontre, organisée par ses soins, a prévenu en regardant droit dans les yeux ses invités : « Je ne veux pas l’explosion de la masse salariale actuellement. Pour cela, je ne concéderai aucune augmentation de salaire à aucun fonctionnaire avant l’élection au PPTE. Je peux vous l’assurer, aucun fonctionnaire n’aura aucune augmentation avant avril 2009.

Vous n’aurez aucun sou avant fin mars ». Cela n’empêche ! De tels propos sortis de la bouche de la première autorité d’un pays sont pris avec le plus grand sérieux par les auditeurs. Mieux, les hôtes de l’époux de Simone ne sont pas rentrés bredouilles, puisque deux de leur cinq doléances ont été satisfaites sur place. Après tout, à moins d’être désincarné, être face à un chef d’Etat pour parler d’une affaire hautement nationale doit flatter un peu l’ego. Pour sauver l’université, qu’attend donc Blaise pour recevoir les responsables du SYNADEC ?

L’Observateur Paalga

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Vos commentaires

  • Le 20 avril 2009 à 04:10 En réponse à : Grève à l’Université : Le téléphone pleure

    Personellement, je crois qu’il faut privatiser l’universite de ouagadougou . trop c’est trop.

    • Le 20 avril 2009 à 10:38 En réponse à : Grève à l’Université : Le téléphone pleure

      Cher ami, les problèmes que rencontrent nos universités ont étés vécus par les universités des pays voisins il ya une, deux ou trois années de cela. Ce n’est pas pour autant que ces universités ont été privatisées. En plus, dans ce mouvement du SYNADEC, l’université de Ouaga n’est pas la seule concernée , mais toutes les instituts et universités du Burkina. A mon avis, quand des problèmes comme cela se posent, il faut réfléchir et trouver une solution définitive et appropriée plutôt que de saisir des solutions faciles qui entraineront des situations plus compliquées.
      Je ne pense pas que la privatisation soit une solution durable car elle privera nos universités au plus démunis et pauvres. Continuons à réfléchir pour trouver d’autres solutions. D’ailleurs je pense que tout le monde connait la solution durable : c’est investir dans nos universités et rémunérer convenablement nos enseignants chercheurs.

    • Le 20 avril 2009 à 11:00, par nasser En réponse à : Grève à l’Université : Le téléphone pleure

      vous faite confience à vos privatisation vous finirez à faire privatiser le burkina lui même

    • Le 20 avril 2009 à 11:21 En réponse à : Grève à l’Université : Le téléphone pleure

      j’ai bien peur que n’avez jamais fait l’université, vous !! eu égard à vos propos !!!!! C’est beine facile deprivatiser et où mettriez-vous tous ces fils de pauvres , de paysans qui ne peuvent même pas 100 000 frs annuels à fortiori 300 000 ou 500 000 cfa ! Soyez bien plus réfléchila prochaine fois !!!!!!

    • Le 20 avril 2009 à 12:36, par Yééfézo En réponse à : Grève à l’Université : Le téléphone pleure

      Salut !Vous ne comprenez rien au problème de l’UO, mon ami.Vous avez une vue courte des choses, vous ne pouvez qu’aller à la privatisation. La privatisation permettra t-elle au plus grand nbre d’enfants du pays d’étudier dans la tranquilité avec des enseignants plus heureux d’enseigner dans une université privatisée ? Si on doit suivre votre logique, il faut aussi privatiser le gouvernement, l’Etat si vous voulez. Ainsi, la durée du Président à son poste ou du ministre à son poste sera fonction de sa capacité et de son sérieux à résoudre les problèmes du peuple... Et vous ?

    • Le 20 avril 2009 à 15:48 En réponse à : Grève à l’Université : Le téléphone pleure

      Vous ne savez même pas ce vous raconter Monsieur ! Privatiser ça veut dire quoi ? L’Université est ce qu’un Etat peu avoir de plus sacré pour faire passer ses valeurs à ses fils. La privatiser, qui signifie dans le contexte burkinabè la vendre à des étrangers, signifie tout simplement la fin du Burkina faso ! Alors refléchissons un peu avant de dire des choses sur ce forum, même si cela semble être très facile !!

    • Le 20 avril 2009 à 16:27, par hotsofali En réponse à : Grève à l’Université : Le téléphone pleure

      Privatiser l’universite ???? Comment peux tu avancer de tels propos. Le prive est cree uniquement pour le profit. On voit bien que tu n’as certainement jamais ete un etudiant au campus. Si on suit ton argumentation, on finira meme par privatiser l’economie.

    • Le 20 avril 2009 à 16:53, par Prince En réponse à : Grève à l’Université : Le téléphone pleure

      Heureusement que tu es seul a le penser.Meme si tu es de ceux dont les parents payent les etudes de leurs fils avec l’argent du pauvre,ne dit pas de betises. Privatiser l’universite c’est un cahot pour le faso. c’est parce que les professeur se sacrifie pour donner des cours que le faso est encore vivable.sinon il serait rempli de gens du meme esprit que toi. c’est a dire incapable de reflechir serieusement. Si tu etais un peu intello je t’aurai demander de livre les volumes de "L’histoire des Etats Unis" et tu comprendra que on rang actuel est du au fait que les tout premier president on miser tout sur l’education.Ils ont refuser de lire des livres de France et Angleterre en faisant editer des livres en phase avec leur realite.
      Tu n’y comprend rien. En resumer sans l’universite ton pays disparaitra. Demande plutot a ceux d’en haut de lire les volumes de "L’histoires des Etats Unis" et ils auront compris que l’universite n’est pas une poubelle.

    • Le 20 avril 2009 à 17:33, par Le Lutteur En réponse à : Grève à l’Université : Le téléphone pleure

      Mon cher ami. Quand tu parles il faut reflechir un peu seulement meme si tu as des carences en reflection. Tu crois que si on privatise l U.O les etudiants viendront manger et dormir chez ton papa ? ou tu penses que les gens partent a l U.O parce qu il le veulent. C est parce qu il n ont pas le choix. Tu parles ainsi car tu ne vois pas plus loin que ton nez. Je t informe que si tu avais fais un peu seulement l exterieur tu ne pouvais jamais raisonner comme ca. Qu est ce qui coute aux responsables de regler le probleme de l U.O et de construire d autres Universites ? Il preferent sauter le champagne et se nourrir de gloire pendant que les citoyens croupissent dans la misere. Je t informe qu il ya des pays ds ce monde et qui ne valent meme pas le cinquieme du Burkina et qui ont plus d une cinquantaine d Universite publics. Je parle de vraies Universites ou il ya tous les departements jusqu au doctorat. Pas coe L U.O. ou tu ne peux meme pas faire un bon Master sans perdre de temps. Si tu veux tu peux verifier sur le net en consultant certains sites relatifs a l education des autres pays ds le monde. JE NE VEUX PLUS T ENTENDRE PARLER DE PRIVATISATION DE L U.O. c est pas parce que tu crois que tu vis dans l opulence qu il t est permis de pietiner les pauvres mon cher ami. Ne pense pas que le monde se resume a toi ni a Ouaga 2000. C est quoi Ca ?????

      • Le 22 avril 2009 à 00:56, par lecraq En réponse à : Grève à l’Université : Le téléphone pleure

        trop de blablabla de ta part, au fait c’est toi qui a des carences en reflexion.
        toute personne est libre de dire ses idees memes si elles sont souvent ilogique.
        d’ailleurs le bleme de l’universite emande du fait que le gourvernement ne s’implique pas trop pour le resoudre. ils ont bien de l’argent pour construire des echangeurs(c’est bien mais c’etait pas la priorie).
        la priorie meme du gourvernement aurait ete de former des cadre competents pour qu’ensemble le developpement puisse en decouler. regarde par exemple aux etats unis, l’etat met un gros budget rien que pour la recherche et developpemt, en tout cas eux ils ont compris le developpement vient seulement que lorsqu’il ya des gens competents qui travaillent ensemble. mais cela ne risque pas d’arriver maitenant au burkina, on n’a pas encore cette sagesse.
        peut etre dans un futur proche ou lointaine, seul dieu sait, en tout cas cherchez vous si ya des occasion de quitter le blede faite le !!!!!!!!!!!!!!!!!!

    • Le 20 avril 2009 à 18:03 En réponse à : Grève à l’Université : Le téléphone pleure

      On voit que vous n’etes pas au Faso

    • Le 21 avril 2009 à 04:16, par El Calebasse En réponse à : Grève à l’Université : Le téléphone pleure

      Bonjour Monsieur X

      Je t’en prie de mesurer la portÉ de ce que tu diras la prochaine fois avant de faire de telles aneries. Comment peux tu oser dire de privatiser l"UO. Est-ce que tu sais ce que ca veut "privatiser" ? Peut etre que tu pense que l’UO est le champs de qui je ne sais. Si toi tu arrive À joindre les deux bouts regarde just À cotÉ de toi tes pauvres millions de freres Burkinabe croupissent dans la misere. Il faut d’abord couper les fonds octroyes a nos chers deputes qui ne vont pas grand chose a l’assemble. En ce moment on pourra parler d’etre raisonnable quant a lute des vrais intellectuels du Faso.

  • Le 20 avril 2009 à 10:09 En réponse à : Grève à l’Université : Le téléphone pleure

    Sans vous connaître, je vois que vous êtes un de ces gens qui ne connaissent pas du tout la réalité du pays. Si vous n’avez rien à proposer pour le bien du pays, taisez vous au moins. COmment vouloir privatiser l’UO.

  • Le 20 avril 2009 à 10:17, par Puulo En réponse à : Grève à l’Université : Le téléphone pleure

    Blaise n’a pas le temps. Il est trop pris par la facilitation. Quand on a une trempe comme celle de Blaise, on ne se rabaisse plus à ces considérations bassement humaines. Et puis Blaise a t-il jamais vraiment compris quelque chose au monde universitaire ? Ces rapports avec ce milieu ont été toujours ceux de la méfiance de la coércision.

  • Le 20 avril 2009 à 10:32 En réponse à : Grève à l’Université : Le téléphone pleure

    "Quand on a rien à dire, on n dit rien" L’université est le foyer de formation de l’esprit politie par excellence. Nous entendons par exprit politique l’ensemble des directives visant à gérer la vie en société.
    Par conséquent, tous les Etats du monde ont comrpis qu’il n’y a pas de développement sans ce foyer ou boullionne les idées (des plus folles aux plus sainnes). Dans une université, on a besoin de tout le monde, des fous pour rappeler à ceux qui se croient sérieux quelle chance ils ont. Des sérieux pour permettre aux fous rappeler aux fous qu’il ne sont pas seuls sur terre. Tout se tient. Alors, les privés peuvent créer leur université mais ils n’auront que ceux qui restent sur le droit chemin car seuls ceux qui peuvent payer y vont et ceux qui payent veulent récolter les fruits tout de suite. Mais, c’est dans la pratique qu’on fait la différence entre les privés et les enfants de l’Etat.
    Maintenant, sic e sont les revendications, il faut bien que quelqu’un réponde. Même avec ses propres enfants à la maison, il y a des moments où il faut les écouter. Avec un doctorat, c’est-à-dire bac plus 7 ou plus 9 suivant les séries (condition d’accès à l’enseignement supérieur) on commence à 85 000 francs CFA et c’est en ajoutant quelques 30 000 frs de logements que vous arrivez à 115 000. Avec ça, vous êtes à Ouaga ou à Bobo et ont dit que vous enseignez à l’Université. C’est ça aussi que les gens doivent savoir. Quant aux acquis dont a parlé le ministre, moi je n’ai rien vu passer sur mon bulletin à ce propos.
    Pardons, lorsqu’on laisse des révendications grandir, ça risque de vous emporter et vous allez vous retrouver sans aucun doute en trainde profiter de ce que vous avez réfusé à vos collègues et qu’ils l’on obtenu par quelqu’un d’autre. Nous sommes à l’approche de la présidentielle, monsieur le ministre, attention

  • Le 20 avril 2009 à 10:50, par ded En réponse à : Grève à l’Université : Le téléphone pleure

    Pour sauver l’année universitaire, je crois que les enseignents doivent mettre un peu d’eau dans leur vin. Ils viennent d’avoir des acquis certes insuffisants mais non négligeables quand on connait les salaires moyen des fonctionnaires burkinabè (certains ont eu plus de 100 000 fr de plus sur leur salaire).Comparaison n’est pas raison,il n’est pas logique qu’ils face une comparaison avec les salaires perçus par leurs homologues de la sous-région car chaque pays vit sa propre réalité. quand serait-il si les autres fonctionnaires en faisait autant ?.Il est illusoire de vouloir tout en même temps.Il est préférable d’aller doucement.

  • Le 20 avril 2009 à 13:17 En réponse à : Grève à l’Université : Le téléphone pleure

    Vous voulez que le président discute de quoi avec les Syndicats ? Et puis, faut comparer ce qui est comparable. WADE, Gbagbo et Blaise Compaoré n’ont pas les memes styles de gouvernement ou de gestion du pouvoir.
    Et ces trois chefs d’etat ne font pas face aux mêmes réalités.

    WADe et Gbagbo sont tous deux en quête de légitimité ou de recherche de popularité. cela les obliges a connaitre et à s’intéresser aux sujets brulants de l’actualité de leur pays. Voila pourquoi ils sont obligés de descendre "dans la boue" pour expliquer les choses.

    Au Burkina, Le BLAISO, n’a pas ces problèmes ni ces préoccupations. Ya une certaine assise, assurance et confiance dans la gestion du pouvoir. Donc pas besoin de gaspiller son temps avec des empecheurs de dormir. On envoit des soufiffres "négocier", quand bien meme, on sait qu’ils ne peuvent rien décider.

    Rappelez vous seulement des manifestations contre la vie chère. Vous avez entendu le Président se prononcer ? Vous avez entendu le premier ministre ? C’était des ministres qu’on envoyait chez le Moro NAABA et auprès des EGLISES ET MOSQUEES pour expliquer la situation pour qu’ils en appel a l’appaisement.

    Pour faire bouger les gens ici, "il faut qu’ils aient le couteaux au cou". Quand le régime avait été coincé dans l’affaire NORBERT ZONGO, le Président a été obligé de sortir dans une allocution le 19 Mai 1999, pour dire qu’il a enfin compris le peuple. Et qu’il y aura un changement dans le sens de l’apiration du Peuple.depuis lors, plus rien.

    Moi je pense que ce n’est pas la bonne façon de faire. Avoir une oreille attentive a la détresse de quelqu’un est déja un début de solutionnement a ces préoccupations. C’est une marque de considération qui soulage.
    Donc NAABA BLAISE doit changer.

  • Le 20 avril 2009 à 13:35 En réponse à : Grève à l’Université : Le téléphone pleure

    IL n’a plus le temps pour le Faso. Vous l’avez déjà vu rencontré des acteurs sociaux pendant une crise ? Faut pas rêvez, le modèle de gouvernance au Faso est un cas d’école...

  • Le 20 avril 2009 à 13:43, par Tapé Mario Campes de La Vegas En réponse à : Grève à l’Université : Le téléphone pleure

    Le président de la république a peu d’égard pour l’enseignement. J trouve d’ailleurs son attitude paradoxale en raison notamment du fait qu’il a fait de la valorisation des ressources sa priorité. Il faut craindre que le pire n’arrive.

  • Le 20 avril 2009 à 15:15 En réponse à : Grève à l’Université : Le téléphone pleure

    cette situation qui prévoit présentement dans le temple du savoir est très déplorable mais au dela elle soulève aussi non seulement l’enlisement progressif de l’enseignement mais surtout celle de la gouvernance un pays des hommes intègres.En effet a peine remit d’une grève des etudiants quia valu trois mois de fermeture,voila encore l’UO paralysé par une grève cette fois des enseignants chercheurs !A
    y voir de près cela n’est aucunement étonnant dans ce pays ou le sacrifice revient toujours et seulement aux citoyens dont les mérites et les vaillance sont clamés dans les discours solennels !Que faire face a un gouvernement qui brille par son attentisme pour qui le dialogue est une faiblesse et qui ne réagit donc que quand il a le dos au mur ?Pour ce qui est du président BC primo son mutisme n’est un secret personne,secondo les enseignants chercheurs sont loin d’être une menace immédiate pour son pouvoir tant que le colonel et enfin l’éducation est loin d’être une priorité pour le gouvernement !En tout cas il est toujours temps pour sauver la situation car il peuvent persécuter le peuple,lui faire dire ce qu’ils veulent entendre mais la mémoire collective reste la et tôt ou tard tout le regime et ses complices rendront des comptes aux pays des hommes intègres.

  • Le 20 avril 2009 à 15:34 En réponse à : Grève à l’Université : Le téléphone pleure

    La résolution de la plateforme révendicative du Synandec était à portée de main.
    Oui, et pour si peu que l’égo de certains n’avait pas pris le devant de la lutte.

    C’est vrai que les grèves sont entres autres des moyens lutte pour faire aboutir nos révendications. Mais quand on peut faire une introspection sur soi-même, on peut trouver la manière qui sied de poser notre problème et de recevoir une réponse qui nous satisfait.

    Avec le président Blaise COMPAORE, le Burkina se trouve au centre des dialogues pour la résolution de beaucoup de crises dans la sous région et bien au-dela. pourquoi, refuserait-il d’écouter ceux qui dorment et se réveilent sous les mêmes cieux que lui.

    Messieurs de la grève, sans tambours ni trompettes renégocier votre entrée.

    A bon attendeur

    Salut !

    • Le 20 avril 2009 à 21:12 En réponse à : Grève à l’Université : Le téléphone pleure

      Mon frère je vous comprends.Votre président est un véritable médiateur qui intervient dans la résolution de plusieurs problème dans la sous région.Mais si on se fie à vos propos,le cas de l’UO restera sans solution.Dépuis combien de temps que ce problème a comencé ?Est-ce qu’on a besoin de faire toutes ces grèves d’abord pour que le président intervienne ?Il pouvait faire de sorte qu’on évite la situation actuelle.On a l’impression que le Faso n’a pas de président,il parait même sourd.On bloque l’argent du pays dans les comptes privés et on crie qu’on ne peut pas augmenter les salaires.Je crois qu’il est temps.Les étudiants interviendront auprès de leurs parents dans les campagnes pour qu’ils votent des gens qui se soucient de leur sort et de celui de leurs enfants.Si nos ppulations pouvaient analyser certaines choses,personne ne serait élu durant deux mandants à la présidence du FASO.Que ceux qui ne peuvent pas faire avancer le Burkina ne nous retardent pas.

  • Le 20 avril 2009 à 16:03 En réponse à : Grève à l’Université : Le téléphone pleure

    La situation actuelle à l’UO montre le désintérêt des plus hautes autorités du pays pour un domaine pourtant capital pour le Faso. On s’acharne aujourd’hui à vouloir assainir les secteurs de l’économie, à vouloir inculquer des valeurs d’intégrité et d’excellence aux Burkinabès et on négligence les meilleurs canaux pour faire passer ces messages, que sont l’éducation et la formation.
    Jamais, depuis l’année invalidée, c’est à dire près de dix ans, il n’y a eu de discussions sérieuses sur l’Université. Seules ont été prises des mesures d’urgence (qui n’ont plus d’efficacité après deux ou trois années de mise en oeuvre). Il n’y a pas de plan murement reflechi avec les personnes ressources, pour enfin donner un souffle nouveau à l’université et à tout le système éducatif !
    C’est sûr, il n’y a pas de solution miracle, mais rien n’arrive sans que la volonté et les moyens ne soient mis en
    marche !!
    Monsieur le Président du Faso vous êtes donc directement interpellé !

  • Le 20 avril 2009 à 17:26, par mad En réponse à : Grève à l’Université : Le téléphone pleure

    A ded
    Je veux que tu saches que le premier ministre lui même a dit que c’est fini pour le sac de riz moin chère au BF.Donc c’est aussi fini pour les salaires minables au BF.
    Aux syndicats vous avez le soutien du peuple. Ne vous laissez pas intimider.tant que votre problemes ne soient pas resolus à 100% ne reprenez pas les cours. on est fatigués dans ce pays.

  • Le 20 avril 2009 à 18:24, par Inconnu En réponse à : Grève à l’Université : Le téléphone pleure

    Mais son excellence Blaise Compaoré s’en fou des enseignants et des étudiants de l’UO, il en est de même pour les sinistre oh excuser moi ministres et autres conseillers qui espèrent remplacer leur frère. La raison est simple:leurs enfants sont à Saint Exuperit, en Europe, aux USA etc. Soient les enseignants se batent mains dans la mains soient la pauvrété va les emporter.
    Seule la lutte paie
    Vive le peuple, vive le Burkina Faso
    La patrie ou la mort nous vaincrons

    • Le 20 avril 2009 à 18:59, par tièfo En réponse à : Grève à l’Université : Le téléphone pleure

      soyons réaliste. Avec cette crise mondiale, les enseignants devaient être compréhensibles et encadrer nos enfants ;leurs enfants. Si on leur donne plus et les autres fonctionnaires ? (enseignants du primaire ? la santé ? etc...
      Mes chers frères soyez patriotes et ne condannez pas les enfants.

  • Le 20 avril 2009 à 19:02, par Jos USA En réponse à : Grève à l’Université : Le téléphone pleure

    J’ai frequenté l’université au debut des années 90 c’était dur, dur meme trop dur.En son temps il fallait passer deux heures dans les rangs avant d’etre servi au restaurant universitaire et autant pour avoir une place assise dans les salles de classe.Des filles et garcons tres intelligents mais clochardisés, leur intellect gaspillé dans la lutte pour la survie.Pourtant les étudiants ne demandent pas beaucoup : jusque de quoi manger et des salles de classe pour etudier. J’ai pitié des enseignants, j’ai pitié des étudiants mais j’ai surtout pitié du Burkina, un pays ou on combat LE SAVOIR pour CELEBRER L’IGNORANCE. Si Thomas Sankara pouvait se reveiller.....

  • Le 21 avril 2009 à 04:48 En réponse à : Grève à l’Université : Le téléphone pleure

    Toi Tiéfo, si tu n’as rien à dire tais-toi.Même les gens qui n’ont jamais mis pieds sur le campus n’avancent pas de tels propos.Patriotes ?Connais-tu le sens de patriotes ?Tous les enfants du pays aiment le Faso, seulement il faut être toi pour dire aux enseignants de reprendre les cours dans des conditions qui n’ont pas de qualificatifs.Leur combat est à louer, c’est pour le bel avenir de ceux-là même qu’ils forment et de l’avenir du pays.Enseignants du Faso, ne baissez pas les bras, seule la lutte paie...Le peuple éclairé vous soutient.Nous sommes où là ? Quels gouvernants égoïstes qui se goinfrent du miel et ne laissent à la relève que du fiel.Toute nation qui abandonne le secteur de l’éducation creuse sa propre tombe.Je commence à avoir honte d’être burkinabè...

  • Le 21 avril 2009 à 10:20 En réponse à : Grève à l’Université : Le téléphone pleure

    Tiefo, tu es le plus nul des discutants dans ce forum. Comment compares-tu les enseignants du primaire a ceux des universites ? Comment veux-tu qu’ils aient les memes salaires ?

  • Le 21 avril 2009 à 11:19, par yac250 En réponse à : Grève à l’Université : Le téléphone pleure

    Salut.
    C’est avec regret que nous vivons cette situation dans notre temple du savoir.
    Moi j’aborderai la situation à deux niveaux :
    - d’abord les plus hautes autorités (PRES ou PM,MESRS, MEF,MTSS ) devront se réunir pour réfléchir sur la question car cette situation amène les étudiants à se poser des questions sur leur avenir ;
    - ensuite il faut un dialogue franc entre les professeurs et les autorités afin d’amorcer des solutions pour la sauvegarde de l’année universitaire.Je pense qu’il faut prendre l’exemple du Sénégal ou le Chef de l’Etat a rencontré les enseignants pour discuter.
    - Enfin je ne pense pas que la privatisation soit la solution à ce problème car en privatisant l’université en exclut l’accès des moins riches au savoir qui du reste doit être gratuit et sans discrimination. J’ai peur qu’en privatisant l’université qu’on arrive un jour à la privatisation de notre pays.

    NB : On peut résoudre ce problème en réduisant certaines dépenses qu’on qualifie fêtes à caractère habituel des hautes autorités.

  • Le 21 avril 2009 à 12:29, par unouagalais En réponse à : Grève à l’Université : Le téléphone pleure

    notreuniversité sera ce que nous voudrons qu’elle soit, la lutte des sindicats est léditime, il n’ont pas à se soucier de sauver quoi que ce soit, ce n’est pas eux qui déclarent de la couleur de l’année. fau vraimen qu’on se réveille dans ce pays !!! ce qui m fume vraiment c’est que plein de gens, des fils de pauvres qui n’avaient même pas de quoi se pas une culotte respectable, j n parle même pas de fournitures scolaires ont largement bénéficié des faveurs de l’état pour devenir ce qu’ils sont aujourd’hui. ces mêmes personnes veulent aujourd’hui empecher les autres d’ en bénéficier

  • Le 21 avril 2009 à 13:34, par Gbolo Koffi Anderson En réponse à : Grève à l’Université : Le téléphone pleure

    Comment c’est regrettable de constater qu’au 21e siècle, quelque part de ce monde, des gens continuent de raisonner comme à l’âge de la Pierre taillée. Dans ce pays on aime bien la comparaison ; ce qui n’est pas une mauvaise chose en soi,même si "comparaison n’est pas raison" comme dirait l’autre. Vous comparez les problèmes du système éducatif du Sénégal et Cote d’Ivoire avec ceux de notre cher Faso. Je pense qu’avant de faire ces genres de comparaisons, on doit prendre en compte certains facteurs objectifs :
    Wade a été un universitaire. Gbabo l’a aussi été. En dépit de tout ce qu’on peut leur reprocher, ce sont des gens qui n’ignorent pas les vertus des études universitaires. Ils savent ce que signifient une Université.Ils connaissent la valeur de cette Institution. leurs niveaux d’instruction et leurs cursus respectifs ne démentent pas ce que je dis. Ils croient en la chose universitaire et ils feront de leur mieux, avec toutes les insuffisances qu’on pourrait leur reprocher, pour que ce temple de la reflexion puisse garder ses lettres de noblesse.
    Mais si vous avez un soldat qui a troqué son treuillis contre une veste de "civil", et qui ne sait rien de tout cela, comment pouvez-vous vous attendre à ce que les problemes de l’université le préoccupe. Le probleme des universitaires est le cadet des soucis de ce régime et du capitaine. C’est parce qu’il ne peut dissoudre cette institution qu’elle est toujours là.Sinon elle êut subi le même sort l’IDRI. Mieux, les universitaires allaient simplement être renoyés dans leurs villages respectifs.
    En vérité, dans ce pays, et sous ce régime particulièrement, on méprise l’intellectuel. Quoi de plus normal, si ce sont des intellectuels eux-mêmes qui aident des analphabêtes à les mépriser.
    Au lieu de penser à la privatisation comme le pensent certains qui, apres avoir assez gracieusement profité des fruits des divers sacrifices consentis jusque là par les uns et les autres, proposent cette solution assassine, on gagnerait à examiner la question plus serieusement.
    L’universitaire Burkinabe mérite mieux que ça. Renseigner vous auprès de ceux qui ont claqué la porte de l’UO pour s’aventurer ailleurs. Un enseignant d’université qui n’est fier de son statut ne peut transmettre un savoir digne de ce nom à des gens censés diriger ce pays demain.

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