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15-Octobre : « Un film interdit aux moins de 45 ans »

Publié le jeudi 15 janvier 2009 à 02h23min

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Halouna Traoré

Il est l’un des rescapés du coup d’Etat sanglant du 15 octobre 1987 qui a emporté le leader du Conseil national de la révolution (CNR), Thomas Sankara, et une douzaine de ses compagnons. Lui, c’est Halouna Traoré, venu solliciter nos colonnes pour, dit-il, présenter ses vœux, pour le moins atypiques et déroutants, au peuple burkinabè à l’occasion du nouvel an.

Qui êtes-vous pour ceux qui ne vous connaîtraient pas ?

Très modestement, je suis le citoyen Halouna Traoré, un Moaga de Côte d’Ivoire originaire de la région du Nord- Burkina, précisément de la commune de Bassi dans le Zondoma. J’étais un CDR (Comité de défense de la révolution) que d’aucuns appelaient à l’époque CDR brouette. Mais si c’est ce que je sais de la brouette, j’étais une brouette constructrice.

Officiellement, je suis un administrateur civil. Mais ce n’est pas tout mon background. Je lis et je m’informe beaucoup. J’ai fait d’autres écoles. En religion, j’ai été à l’école du sophisme, j’ai fait de l’aïkido en arts martiaux. Enfin, moi je bouge pour savoir, car l’ignorance est une grande maladie qui vous conduit à des travers. Il faut donc la vaincre à tout prix.

Vous êtes aussi un rescapé du 15-Octobre. Qu’êtes-vous devenu depuis ?

Voilà une date, le 15 octobre, qui divise le Burkina. Il y a de cela déjà 21 ans (silence) que j’ai commencé à réfléchir, à méditer, à penser, à « kalwater », c’est-à-dire à faire des kaloua. Oui, j’ai fait des efforts pour comprendre la situation qui m’est arrivée, à défaut d’en avoir l’explication chez mes parents ou des gens qui sont plus cultivés que moi.

Je suis donc rentré en moi-même pour chercher la solution à mon sort. Je constate que le 15-Octobre est une question qui continue de diviser les Burkinabè. Or, pour sortir de l’ornière et aller un tant soit peu au développement, il faut que les Burkinabè, toutes tendances confondues, apprennent à envelopper les questions qui les divisent. Ils n’ont qu’à les reporter à une date ultérieure.

A votre avis, pourquoi le 15-Octobre continue de diviser ?

Il y a d’un côté…Vous connaissez… Ecoutez, ne me poussez pas aux évidences. Enfin, je veux dire que les uns manifestent leur joie, d’autres portent le deuil et il y en a aussi qui le vivent en direct. Il faut dire que la division des Burkinabè autour du 15-Octobre s’est manifestée au grand jour depuis le 20e anniversaire de cette date.

Auquel des camp s’identifie M. Traoré ?

Moi, je vis en intimité mon 15-Octobre. Je n’aime pas exposer ce que je ressens quand c’est fort. Les Mossis disent que ce qui est beau reste dans le ventre. En ce qui me concerne, mon éducation ne me permet pas de faire certaines choses.

Comment expliquez-vous votre position sur le 15-Octobre ?

Elle est d’intime conviction. Laissez-moi vous dire que j’ai fait un parcours du combattant pour arriver à savoir ce minimum de vérité qu’on ne peut pas partager avec tout le monde. Lorsque vous faites de grandes découvertes, les gens ne mesurent pas les efforts que vous avez faits pour en arriver là. Sur le 15-Octobre, je ne dis pas que j’ai une religion, mais j’ai une conscience suffisamment mûre qui me permet d’avancer.

Retenez tout simplement que moi, je n’ai plus de problème avec mon 15-Octobre. Et il faut que les responsables de ce pays apprennent à faire une croix sur cette histoire du 15-Octobre. Ce fut un spectacle désolant, qu’il faut tout faire pour éviter à l’avenir. Il ne doit pas y avoir de manifestations contradictoires. Mon ami, est-ce qu’on peut aller à une autre étape ?

L’avènement du 15-Octobre était-il inévitable selon vous ?

(Silence). Inévitable ou pas, moi je considère cela comme un accident de l’histoire. Il y a des évènements qui, quand ils arrivent dans votre existence, vous choquent et vous meurtrissent. Mais le problème souvent, ce n’est pas la perte. La vraie question, c’est de savoir qu’est-ce qu’on fait du reste, notamment les leçons qu’on tire de la perte… Je constate que les Burkinabè, comme des Africains d’autres pays, font du folklore autour du 15-Octobre. Or, c’est une date qui doit amener à méditer et à poser les jalons d’un avenir radieux…Plus jamais ça parce qu’on a perdu beaucoup ce 15 octobre-là.

Quand on entre dans les explications, même celles-ci sont faussées parce que la base éducationnelle des uns et des autres qui apprécient laissent à désirer. Si vous entrez dans les ABC, on vous dira que « quand Dieu ne tue pas, le roi ne tue pas ». Pour les gens vulgaires et qui ne font pas d’effort pour comprendre certaines choses, le Moogho était organisé avant l’arrivée du colon. Voilà ce que je peux dire du 15-Octobre et je souhaite que nous avancions.

Quel rôle avez-vous joué sous le CNR ?

J’étais un militant depuis l’université et pas n’importe lequel. Je vous avoue que pour me mobiliser, c’est très dur. Mais quand je m’engage, je ne me retourne plus. C’est la fermeté et la globalité chez moi. Sous la révolution, j’étais de ceux-là que d’aucuns qualifiaient de « militants convaincus et sincères ».

Oui, j’étais un CDR consciencieux et proche de ceux qui pensaient la révolution. J’ai eu le privilège de les connaître tous. C’étaient nos aînés et nous aimions aller à leur école et écouter leurs joutes oratoires. A cette école de la révolution, à la présidence, j’étais un propagandiste fieffé. Je ne faisais rien d’autre que ça. Et comme le milieu révolutionnaire ou communiste est très complotant, il y avait des complots 24h/24, à l’image de ce qui se passe au far-west.

Chacun se méfiait de l’autre et c’était de règle. Et il faut être de cette confrérie pour le comprendre. On exige de vous une chose et son contraire. Et souvent, c’est de la délation positive, mais il faut tenir. Voilà un peu l’univers dans lequel nous vivions.

Regrettez-vous aujourd’hui d’avoir participé activement à la révolution ?

Je ne suis pas homme à regretter. Je dis et je le répète que si c’était à refaire, je suis candidat, mais un candidat qui tire leçon de tout ce qui s’est passé. Le problème, ce n’est pas perdre, c’est savoir comment rebondir. Tout ce qui a été fait n’était pas négatif. Dans la matière que nous avions pour faire cette révolution, tout le monde n’avait pas mon niveau.

Moi, j’étais un universitaire ; j’ai refusé d’aller en France à cause de la révolution. Ce qui veut dire que j’ai payé un grand prix. Je vous disais tantôt que quand je m’engage, je ne recule pas. Pourquoi voulez-vous alors que je regrette ? Je ne regrette rien ! En positif comme en négatif, le contexte expliquant les choses, j’assume et j’admire certains de nos camarades qui sont encore sous le feu de l’action et qui font pratiquement le même boulot.

Est-ce que vous pouvez nous projeter un peu le film du 15-Octobre ?

Généralement, quand on me pose cette question, je dis que tous les Burkinabè n’ont pas 45 ans. Or ce film est interdit à projeter aux moins de 45 ans. Veuillez donc vous en tenir à ce que j’ai dit. L’Etat doit avoir une philosophie éducative et pédagogique. Ne faites pas comme les westerns, qui projettent interdit aux moins de 18 ans et on vous présente l’horreur à l’état naturel.

Non, il faut avoir un peu de tenue. J’ai été formaté dans une éducation, voilà pourquoi je dis que le 15-Octobre en live ou en différé, ce n’est pas un évènement à commenter. Souvent, je dis que c’est un bal masqué de sorciers. Ça se passe entre révolutionnaires. Chacun en quittant chez lui n’a pas dit à son papa qu’il s’en va faire la révolution.

Chacun a pris sa responsabilité tout seul ; il va et ce qui lui arrive, c’est à ses risques et périls. Chacun de nous avait des cadavres dans son armoire. Si on nous disait de les sortir… Bref, c’est la danse macabre sous la révolution, qui mange ses propres fils. Mon frère, pour tout le respect que je vous dois, épargnez-moi cette histoire de match en direct du 15-Octobre, car il est interdit aux moins de 45 ans.

L’année où on fera sortir les vertus du 15-Octobre, on en reparlera. Les contradictions ne doivent jamais monter à un niveau où il faut passer au western, à la liquidation physique. Ce n’est pas bon. Ç’a été peut-être les conséquences de l’ignorance. On a probablement étudié le marxisme un peu à l’envers. Au Burkina, pensons les solutions. Avec les traditions, il y a certaines choses qu’on ne doit pas faire. Pouvez-vous maintenant tourner la page sur le 15-Octobre ?

Ok. Mais avant, dites-nous comment vous avez échappé à ce carnage.

C’est comme si vous demandiez au bon Dieu pourquoi il m’a fait venir sur terre ! Moi-même, je ne puis vous le dire. Pourquoi le bon Dieu m’a fait venir sur terre ? Le miracle qu’il a effectué, c’est que mon papa a rencontré ma maman. Et ça s’arrête là. Le reste, vraiment, ce sont des questions de cabale. Je dis, encore une fois : oublions ce spectacle, le vedettariat, laissons le 15-Octobre où il est enfoui. Les Dioula disent qu’il faut laisser le fétiche dans le sac pour l’adorer.

Parce que le fétiche ne présente pas bien. Ce n’est pas tout qu’il faut exposer. A vouloir tout savoir, on finit par ne rien savoir et on devient ridicule, on s’offre en spectacle. Peut-être que l’Europe nous a habitués à ça. Il faut tout expliquer. Ils nous demanderont un jour de leur dire comment nous entrons avec nos femmes pour faire les Burkinabè. A-t-on besoin d’aller à l’école pour le savoir ? Mon frère, encore une fois, sur cette histoire du 15-Octobre, laissons le fétiche dans le sac, continuons de l’adorer et évitons le spectacle désagréable de manifestations contradictoires.

Au juste, que devient Halouna Traoré ?

Voilà enfin une bonne question ! J’ai été décoré en 2007 chevalier de l’Ordre national du mérite. Je suis dans un bureau d’études au ministère de l’Administration territoriale et de la Décentralisation. Permettez-moi d’en rire. Je ne m’ennuie pas, mais je suis un peu gêné par les questions de la République, parce que je travaille en dessous de mes capacités.

Jusqu’à présent, je n’ai pas atteint ma vitesse de croisière comparé à quand j’étais à la Présidence. Moi, je ne suis pas un fonctionnaire du dimanche ; j’aime mon pays. Laissez-moi vous dire qu’après le coup d’Etat, je me suis permis de faire du sport de masse dès le 17 octobre 1987. Et depuis lors, tous les matins, je cours. La raison à cela, c’est que pour moi, les évènements du 15-Octobre faisaient déjà partie de l’histoire et qu’il faut continuer de travailler. Malheureusement, c’est ce que les gens ne comprennent pas. Moi, j’ai le culte du travail et j’aime travailler comme un âne.

J’aime qu’on me prenne au sérieux. Je ne suis pas content parce que mon pays est malade du comportement de ses fils. Il y a beaucoup de choses à refaire dans l’éducation des citoyens. Les gens ont oublié leurs traditions si bien qu’ils ne savent plus ni d’où ils viennent ni où aller. La circulation est à l’image de ce que nous faisons de notre pays. Le Burkina est à repenser.

Qu’est-ce qu’il faut pour guérir le Burkina de ces maux ?

De quoi a besoin un malade si ce n’est d’un médecin traitant ? Quand un patient est admis à l’hôpital, la première des choses, c’est de procéder à un diagnostic. Le premier symptôme sur le Burkina malade, c’est l’insuffisance d’instruction… depuis le Burkina de Maurice Yaméogo, en passant par Sangoulé Lamizana, Saye Zerbo, le président Jean-Baptiste Ouédraogo, le regretté président Thomas Sankara jusqu’au Burkina actuel du camarade président Blaise Compaoré.

Chacun d’eux a été un docteur au chevet du Burkina. Tous ont eu le souci du bien-être du Burkina. Mais que faut-il prescrire pour sortir ce pays de l’ornière ? C’est la plus grande préoccupation. Qui que vous soyiez, à cette position, vous avez des obligations. Aujourd’hui, je le comprends mieux qu’avant. Toute personne qu’on met à leur place est obligée de régler les carences. Pour encourager ces docteurs au chevet du Burkina, chaque citoyen de l’équipe médicale, où qu’il se trouve, doit mouiller le maillot.

L’infirmier-major n’est rien d’autre que le Premier ministre, Tertius Zongo, arrivé des USA avec toute sa hargne et sa bonne volonté. Il est venu trouver les gens dans de mauvaises habitudes. Il est difficile de réussir dans un environnement malsain et de délation. Au Burkina, il y a une pandémie d’indiscipline qu’il faut soigner. Prenons l’exemple du drapeau.

Avant, quand l’école était respectable et produisait des citoyens dignes de ce nom, les enfants entraient alignés dans les classes. Mais voyez aujourd’hui : ils y entrent comme les moutons et les chèvres s’introduisent dans la bergerie. Ça donne les résultats que vous savez, c’est-à-dire des instruits analphabètes.

C’est ce qui explique ce que vous voyez également dans la circulation : Ils brûlent les feux, détournent et sont contents de se construire seuls. Le Burkina mérite son rang dans le monde. On ne peut pas être compétitif quand on est malade. Malheureusement, on ne rend pas compte aux enfants, dans les classes, de l’état réel du Burkina. Il faut leur dire : « Ça ne va pas au Burkina. Votre pays n’est pas en situation de guerre, mais il est dernier. Tout le monde doit travailler à sortir le Burkina de sa situation actuelle ».

On appelle cela un investissement dans l’industrie des esprits, comme on le fait en Inde. Il faut le faire aussi au Burkina. Rompons avec la guerre des clans, le régionalisme et l’ethnocentrisme pour un vouloir commun. Dans un match, quand les joueurs d’une équipe sont solidaire et conscients qu’ils doivent tous mouiller le maillot pour marquer des buts, la victoire est assurée.

Mais, au Burkina, chacun trouve que c’est le gouvernement et le président qui doivent tout faire. Même si on est opposé au pouvoir, quand on aime son pays, il faut, pour l’intérêt supérieur de la nation, appuyer les leaders du moment. Car, un capitaine dans une équipe, à ce je sache, n’est pas celui qui est chargé de marquer. Il faut être collectif et quand on joue bien, les buts, entendez par là les victoires, viennent tout seuls naturellement.

Au Burkina, on ne l’a pas encore compris. Regardez le comportement des Burkinabè entre eux-mêmes : il n’y a pas de solidarité. Comme j’aime à le dire, la circulation est l’exemple type de cette pandémie d’indiscipline ou d’incivisme, qui sévit dans notre pays. Il est temps d’y mettre de l’ordre.

Vous êtes habillé en faso dan fani (habit en pagne tissé au Burkina). Etes-vous nostalgique de la période révolutionnaire ?

C’est une option. Je suis prêt à vendre l’image de mon pays chaque fois que j’en ai l’occasion. Je n’ai rien contre ceux qui adorent la cravate, c’est leur droit, mais j’estime qu’en tant que Burkinabè, je dois valoriser mon pays, qui n’a rien à envier à d’autres en matière de costumes. Les Français aiment bien leur pays, pourquoi Halouna Traoré n’aimerait pas son Burkina ? C’est ma façon de valoriser mon pays. Et je pense que c’est une obligation morale pour moi.

Etes-vous engagé dans un parti politique ?

Je ne suis pas partisan. Je ne suis pas programmable comme une machine. J’ai beaucoup de mes camarades qui militent dans les différentes formations politiques. Ils me connaissent, mais quand on se rencontre, c’est la courtoisie. Moi, je suis aligné derrière le docteur de tous, notamment celui qui est aujourd’hui chargé de soigner le Burkina, M. Blaise Compaoré, pour qu’il fasse progresser le pays. C’est mon devoir. Mon parti, c’est le Burkina, que le capitaine dirige.

Mais que faites-vous quand le capitaine laisse le bateau aller à vau-l’eau ?

Mon éducation ne me permet pas de juger les erreurs du capitaine. Dans quelle famille au Burkina, le père va donner des instructions et ses membres vont se permettre d’en discuter la pertinence ? D’aucuns trouveront que je suis pour la dictature. Mais voyez vous-même où sont la Chine et le Japon aujourd’hui. Ces pays sont passés par là.

Nous serons toujours en retard tant que nous perdrons le temps à discuter de tout, même pour mettre le sel dans la sauce. Il n’est pas donné à tout le monde d’intervenir sur toutes les questions. Nous avons des traditions qu’il faut respecter. Là encore, le législateur burkinabè a fait preuve de myopie. Il n’a pas intégré dans tous les textes la chefferie coutumière.

Vous auriez eu des dépressions nerveuses consécutives à la boucherie du 15-Octobre. Si oui, comment vous vous portez aujourd’hui ?

Il y a dans la vie des hommes des moments assez difficiles où on n’arrive pas à gérer beaucoup de choses : la pression, les manques, les chocs ; j’avoue qu’après les évènements, j’ai fait des dépressions, mais c’est maintenant de l’histoire. Je tiens bien sur mes deux jambes. Je me suis traité comme il fallait chez les psychiatres et chez les traditionnels, qui font des efforts méconnus officiellement.

Tout au long de notre entretien, vous avez dû remarquer des traces, c’est-à-dire des parties choquantes. Comme l’on dit, le progrès est aussi scientifique. Il a rendu certains fous, mais moi, j’ai été un fou conscient. Grâce au bon Dieu, aux ancêtres et aux parents, je me porte mieux aujourd’hui.

Vos vœux au peuple burkinabè pour 2009 ?

Comme je le disais tantôt, le Burkina est malade du comportement de ses enfants, y compris moi-même. Il faut que nous nous ressaisissions. C’est un combat national, et il faut vaincre le regard que les autres ont sur nous, le pays de la pauvreté et de toutes sortes de misères. Il nous faut donc nous unir, avec une vision commune, car c’est par l’unité et la détermination que nous finirons par vaincre le regard que les autres ont sur nous. C’est ainsi que nous pouvons réussir.

A l’aube donc de cette année nouvelle, je souhaite à tous les Burkinabè de toutes les tendances politiques jusqu’aux écoles que les gens apprennent à mouiller le maillot ; de donner le meilleur d’eux-mêmes où ils sont. Car, désorganisés et indisciplinés, nous ne viendrons jamais à bout des maux qui minent notre société.

Qu’ils conjuguent le verbe travailler à tous les temps. Les critiques doivent se faire dans le respect d’autrui, qui finira par vous écouter. Nos grèves doivent être faites à l’image des pays de l’Orient. C’est-à-dire que le jour où nous décidons d’aller en grève, on doit travailler jusqu’à la nuit sans descendre. Dans le contexte de la pauvreté, on ne doit pas se permettre de refuser de venir au travail.

Avant de terminer mon propos, je demande pardon pour ma liberté de ton à tous ceux qu’elle aurait froissés. Je n’ai pas partie liée avec quelqu’un et ne parle pas non plus pour plaire à quelqu’un, mais pour être conforme à mon éducation et pour plaire à mon seigneur et au dieu de mon cœur ; c’est à eux seuls que je rends compte. L’homme est cet être qu’on ne peut pas satisfaire.

Etiez-vous partisan de la Journée nationale de pardon du 30 mars 2001 ?

Oui, j’ai été bénéficiaire de ce pardon. J’ai même reçu une indemnité pour ça. Il a eu des côtés négatifs comme positifs. Mais le pardon est un pardon. Même s’il n’est pas badigeonné. C’est comme quand vous recevez une femme qui boîte. Ce n’est pas parce qu’elle boîte du pied que ses autres parties ne sont pas bonnes. Pardon ou pas pardon, cela n’enlève rien à ma volonté de voir mon pays avancer.

Nos morts, il faut les laisser en paix. Pensons plutôt à ce que nos héros voulaient faire de ce pays. Les générations futures auxquelles nous allons léguer le pays s’interrogeront sur ce que nous avons fait de notre vivant pour que le drapeau du Burkina monte au firmament. Le jour où les enfants de ce pays se rassembleront autour d’un chef, d’un guerrier pour porter haut le flambeau de ce pays-là, et qu’on nous comptera parmi les Nations qui gagnent, tous nos héros et nos morts dans leur tombe nous apprécieront.

Je voudrais saluer enfin le recours à nos traditions pour régler certaines crises sociales. C’est un riche patrimoine que nous devrons à tout prix sauvegarder. Les gens sont férus de la connaissance, de ce que les autres ont laissé alors qu’eux-mêmes sont pauvres de ce qu’ils ont trouvé à leur naissance ici. Voyez un peu partout en Afrique : nous avons des sociétés traditionnellement organisées.

La France, à laquelle nous aimons nous référer pour un oui ou pour un non, a ses traditions ; le Burkina, le Mali, le Ghana, le Bénin, le Nigeria, l’Afrique du Sud, le Maroc, pour ne citer que ces pays-là, ont aussi leurs traditions, qui méritent d’être étudiées et respectées. Les communautés pluriethniques vivaient dans une symbiose parfaite.

Il faut faire une étude sociologique sur ces expériences formidables. C’est vrai qu’il y a souvent eu des couacs. Mais ces sociétés, avec des méthodes de règlement de conflits, ont toujours permis d’éteindre les foyers de tension.

Entretien réalisé par Hamidou Ouédraogo

L’Observateur Paalga

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Vos commentaires

  • Le 15 janvier 2009 à 05:14, par Better Lemonde En réponse à : 15-Octobre : « Un film interdit aux moins de 45 ans »

    Non mais franchement, cette interview est vide de sens.Au titre, on s’attend à lire quelqu’un qui va nous apprendre des choses, nous parler sincèrement, mais il ne s’agit que d’une "floutitude" de sous entendus, et de reponses à côté de la plaque.

    A+

    • Le 15 janvier 2009 à 07:07 En réponse à : 15-Octobre : « Un film interdit aux moins de 45 ans »

      Mon frere, tu as tout dis. ce Monsieur ne meritait meme pas d’etre intreviewe

    • Le 15 janvier 2009 à 18:14, par Bello En réponse à : 15-Octobre : « Un film interdit aux moins de 45 ans »

      Juste pour adresser mes félicitations à tout les intervenants. De telle interview divise encore le Burkina Faso en croyant le rassembler. La justice précède la paix. Peut être que Mr Halouna est toujours en état de dépression. Si non je ne trouve pas d’autres excuses pour de telles insouciances et inconsciences si ce n’est qu’il est corrompu.

    • Le 16 janvier 2009 à 23:09 En réponse à : 15-Octobre : « Un film interdit aux moins de 45 ans »

      Je voudrais simplement supplier tous ceux qui ont eu un jugement sévère sur l’interview de M. TRAORE de faire preuve de tolérance à son égard et pour cause : Lorsque, à 17h, le 15 octobre 1987, sous les feux nourris d’un camp contre l’autre camp, M. TRAORE s’est trouvé baigné dans la marre de sang des autres, faisant le mort, il eut été difficile pour lui de sortir de cette situation sans séquelles. En effet, plus de deux heures après la fusillade, et au moment d’enlever les corps couverts de balles, un soldat découvre M. TRAORE, vivant et gisant dans la marre de sang et s’écria : "Mon adjudant,(Kaf kaf) y’a un qui n’est pas mort, on fait quoi ?". L’adjudant en question interrogea M. TRAORE et lui dit : "Tu vois que toi même tu as tout vu, donc on ne peut pas t’épargner". M. TRAORE se jette au sol et implora ses militaires de ne pas le tuer et jura par tous les dieux de ne rien révéler à quiconque. Finalement, M. TRAORE est épargné et se voit obligé de qquitter le pays de hommes intègres pour le (Togo, Sénégal) Il ne reviendra au Burkina Faso qu’à la faveur de la démocratie retrouvée...
      Quoi que vous fassiez, quoi que vous disiez sur lui, quoi que le qualifiez de tous les noms d’oiseaux, il ne fera que vous raconter des "balivernes" vos "balivernes" car il a pris un engagement moral qu’il va, nécessairement respecter jusqu’à la fin de sa vie, et ça, c’est un vrai burkinabé, car même Thomas Sankara, malgré le "lilgou" n’a pas pu échapper à la fusillade du 15 octobre 1987. Que ceux qui veulent comprendre, comprennent. Le reste, ça m’en fout !!!!! Kaséto.

  • Le 15 janvier 2009 à 09:08, par Thomas En réponse à : 15-Octobre : « Un film interdit aux moins de 45 ans »

    Je crois maintenant aux dires de certaines personnes comme quoi le rescapé du 15 octobre 1987 est fou. De grâce, épargné nous de ces genres d’interviews qui n’ont pas de sens.

    • Le 15 janvier 2009 à 09:52, par xxxl En réponse à : 15-Octobre : « Un film interdit aux moins de 45 ans »

      Encore quelqu’un qui se moque des burkinabè ! Qu’on nous évite ces genres de diarrhés verbales.

    • Le 18 janvier 2009 à 14:10 En réponse à : 15-Octobre : « Un film interdit aux moins de 45 ans »

      Le fait de se faire "interviewer" par l’observateur est une façon d’exister pour celui que vous considérez, à tort, comme un "fou". Il faut accepter le pluralisme démocratique même des "balivernes" d’un "fou", qui est maintenant rentré incontestablement dans l’histoire du Burkina malgré lui. J’ai un respect ABSOLU pour Alouna TRAORE, un de nos aînés de faculté. Kasséto.

  • Le 15 janvier 2009 à 09:48, par neigue En réponse à : foutaises de lobs et du camarad revolutionair traoré

    un peux de sérieux camarade de l’obs.après 21an de motus et bouche cousu un gar vien vous soliciter une interview pour raconter des baliverne et il préten travayer en deca de ses capacité.tu ve qu l pouvoir t donne un poste et pa besoin detre magicien pour l lire entre les lignes.lobs si vou voulez remplir vo colonnes ayez au moins l respec d vos lecteur.camarad revolutionair va a la presidenc et depose directement ta demand demploi mai d grace respecter nous

  • Le 15 janvier 2009 à 09:49, par benso En réponse à : 15-Octobre : « Un film interdit aux moins de 45 ans »

    Que ce DJ arrete de nous distraire.il à tout dit sauf l’essentiel.son interviw est nul et sens raison.

  • Le 15 janvier 2009 à 09:57, par Donmozoun En réponse à : 15-Octobre : « Un film interdit aux moins de 45 ans »

    Ridicule tout ça. Arrêtez de nous efforcer de lire des choses qui ne nous apprennent rien. Je crois savoir que vous n’êtes pas dans l’obligation de publier tout ce qui vous tombe sous la main.

  • Le 15 janvier 2009 à 10:00 En réponse à : 15-Octobre : « Un film interdit aux moins de 45 ans »

    Cet interview est vide de sens. Cet quidam ne nous apprend rien. Probablement quelqu’un qui cherche à se faire de place.

  • Le 15 janvier 2009 à 10:18, par colocolo En réponse à : 15-Octobre : « Un film interdit aux moins de 45 ans »

    Interview completement inutile..... On aurait mieux ete servi avec celle d’un charettier ou un gerant de cabine ou de kiosque....

    Ce type n’a rien a dire et veut se jouer le gars hyper intelligent et doue.... N’importe quoi.....

  • Le 15 janvier 2009 à 10:36, par kio En réponse à : 15-Octobre : « Un film interdit aux moins de 45 ans »

    monsieur le journaliste, apprenez à choisir vos titres ; souvent ça n’a rien à voir avec le contenu de l’écrit.merci quand même pour l’interview.

  • Le 15 janvier 2009 à 10:42 En réponse à : 15-Octobre : « Un film interdit aux moins de 45 ans »

    C’est vraie nous génération consciente nous voulons avancé tout en construisant notre patrie ; nous avons besoin de savoir l’histoire du pays surtout des périodes révolutionnaires.
    Donc nous avons besoin d’un bon rescapé de cette révolution Burkinabé qui nous dira haut et fort sans peur de rien, ce qui s’est passé réelment au moment de la révolution jusqu’au soir du 15 Octobre 1987.
    Car si nous n’avons pas les vraies versions de cette époques qui marque l’histoire de notre pays, (pas comme nous l’avons appris à l’école)nous resterons malades d’esprit et cette division restera dans nos coeurs ; car nous jeunes d’aujourd’hui savent pas dans quel camp se placer ; parfois on nous dit qu’il fallait la révolution pour que le pays soit développé d’autres disent le contraire. De grâce aider nous à nous aligner.

    • Le 15 janvier 2009 à 10:54 En réponse à : 15-Octobre : « Un film interdit aux moins de 45 ans »

      Mon frère vous avez tout dit. Je partage le même problème que vous ; qu’ils nous aident à mieux nous situé c’est vraie c’est du passé ceux-là même qui l’on vécu reviennent très souvent sur ça ; donc nous qui n’avons pas eu la chance d’assister reste curieux. Et comme ils reviennent souvent sur le temps passé, c’est vraie quelque chose se cache derrière cette révolution d’Août 1983.

      Merci Camarade !

  • Le 15 janvier 2009 à 11:01, par aaa En réponse à : 15-Octobre : « Un film interdit aux moins de 45 ans »

    traore de grace reste burkinabe.tu as accepte le pardon et accepte l argent.tu devrait avoir honte.soucieux de l avenir de la jeune generation moi a votre place je reverse l argent a l Etat et aussi le pardon a la Nation.c est ca etre burkinabe.n est pas vrai la que la morale ogonise o FASO.Pourkoi vouloir cultiver la basesse en quotinnant la trahion l assassinat et biens autres.

  • Le 15 janvier 2009 à 11:08, par constructeur En réponse à : 15-Octobre : « Un film interdit aux moins de 45 ans »

    les amis de l’observateur, soyez plus professionnels en respectant vos lecteurs. Proposez leur des articles qui ont du sens et qui instruisent.

    Ce texte n’a rien d’une interview : les questions comme les réponses sont nulles et non avenues.

    Le journalisme ce n’est pas de la djmania où chacun parce qu’il a bien mangé ou pas se met à raconter des cochonneries.

    A l’observateur je dis ceci, si vous voulez qu’on vous prenne au serieux repartez à l’école du professionnalisme pour vous améliorer, les choses bougent et vite.

    Un dégouté de vos écrits souvent sans queue ni dette

  • Le 15 janvier 2009 à 11:13, par El kabor En réponse à : 15-Octobre : « Un film interdit aux moins de 45 ans »

    D’après ZS si tu n’a rien a dire , il faut dire que maman dort.Tous les burkinabès peuvent t’ils avoir 45 ans le même jours pour suivre un film dont on n’est même pas sûr à travers ces lignes s’il est un film d’horreur ?
    IL ne faut pas jouer avec la date 15-Octobre.
    Ne salissez pas l’image de la revolution ou du front populaire.
    Evitez les titres bidons qui n’ont rien à voir avec vos ecrits.

  • Le 15 janvier 2009 à 11:19, par Libre penseur En réponse à : 15-Octobre : « Un film interdit aux moins de 45 ans »

    HALOUNA, HALOUNA, Continue de kalouwater car je ne pense pas que ta sortie arrange ceux qui ont encore leur cerveau en place. Bonne Guérison.

    • Le 15 janvier 2009 à 12:30 En réponse à : 15-Octobre : « Un film interdit aux moins de 45 ans »

      suis vraiment d’accord avec tw frere le gars est vraimen malade il faut qu’on le soigne. il pense que les gens st bete comme lui ou corrompu ! qu’il aille dans les maison d’asil et nous laisser en paix ! nous somme conscient !
      an na la djièmga ( qui est fou !!)

  • Le 15 janvier 2009 à 12:05, par PEACE & LOVE En réponse à : 15-Octobre : « Un film interdit aux moins de 45 ans »

    Le titre n convient pas vraiment pas !!!Mr Traore aurait mieux fait a dire plus sur c 15 Octobre le savoir et la verite se partage evitons de tjrs les conserves a soi meme mais j l comprends aussi.Merci de le dire Mr Traore le Burkina est malade et nous devons le soigne c’est vraiment de savoir que le BF qui n’est un pays en guerre se bat pour conserver la queue dans le classement mondial C’EST TRISTE APRES 21 ANS DE POUVOIR

  • Le 15 janvier 2009 à 12:11 En réponse à : 15-Octobre : « Un film interdit aux moins de 45 ans »

    J’ai pas terminé ma lecture parce que quelques lignes m’ont suffit pour savoir que ce monsieur est inconstant dans son raisonnement, il parle sans dire. c’est de la dérobade. Il prétend être ce qu’il n’est pas.

  • Le 15 janvier 2009 à 12:14, par taa En réponse à : 15-Octobre : « Un film interdit aux moins de 45 ans »

    franchement éviter de nous faire lire des histoires pareilles. il raconte n’importe quoi !!s’il veut un poste qu’il aille directement à la présidence. interview nulle.

  • Le 15 janvier 2009 à 12:23, par Ispolo En réponse à : 15-Octobre : « Un film interdit aux moins de 45 ans »

    Mais franchement.............. je ne sais pas ce qui à vraiment motiver votre sortie médiatique, peu m’importe d’ailleurs,vous auriez pu nous respecter quand même en nous épargant ce non sens total ; en vérité vous m’avez fait perdre mon temps. je tiens seulement à vous rappeler que "ceux qui oublient le passé sont condamner à le répéter" !!!
    Monsieur le journaliste enfin, Congratulations.
    Les règles déontologiques vous obligent à ne publier que de l’info, la vraie. Dans "le film interdit au moins de 45 ans" il n’y avait en réalité rien à publier, car l’info était inexistante. La prochaine fois que vous n’aurez rien d’interessant à publier, vaudrait mieux laisser la colonne vide
    Merci

  • Le 15 janvier 2009 à 12:49, par Vendetta En réponse à : 15-Octobre : « Un film interdit aux moins de 45 ans »

    J’aimerai savoir comment améliorer l’agriculture au burkina, mettre en oeuvre de nouvelles techniques d’irrigation et de retention d’eau, entendre dire qu’il existe un projet pour draguer nos cours d’eau qui se remplissent de bancs de sable, et que la condition de vie de mes freres s’ameliore de jour en jour. Mais pu***, si vous ne voulez pas nous respecter(on ne vous force pas) de grace, ne vous moquez pas de nous. Le monde entier lit vos écrits, et moi ça m’ecoure profondement de savoir qu’il ya des gens qui marchandent notre histoire à un vil prix. Et vous les journaliste, vous n’etes malheureusement pas de bons marketeurs. J’ai des grands freres ex CDR, mais ils ne se la jouent pas RESCAPES. Nous SOMMES TOUS RESCAPES DU 15 OCTOBRE 87. CDRs, policiers, fonctionnaires, militaires, pionniers, eleves, paysans, prisonniers...tous, des rescapés, nous la génération d’avant 87. Evitez nous les balivernes de ceux qui ne veulent pas avancer. TRAVAILLEZ pour le FASO. "OSER LUTTER, SAVOIR AVANCER".

  • Le 15 janvier 2009 à 13:13 En réponse à : 15-Octobre : « Un film interdit aux moins de 45 ans »

    Beaucoup le connait ; parait - il qu’il était devenu fou après le 15 octobre 1987. Et c’est après sa récuperation qu’il veut se faire revoir. Donc faites attentions à ses genres de personnes.

    • Le 18 janvier 2009 à 14:15 En réponse à : 15-Octobre : « Un film interdit aux moins de 45 ans »

      Mais en quoi est-il négatif de "rebondir" après une telle "descente aux enfers". Soyez un peu compatissant en faveur d’un tel "rescapé". Je pense même que Monsieur Le Président COMPAORE doit pouvoir lui trouver très vite une place honorable après ce qu’il a dû subir. Toutes les familles des victimes ont été indemnisées sauf lui. Il a incontestablement droit à une indemnisation de cette souffrance morale qu’il a subie. Kasséto.

  • Le 15 janvier 2009 à 13:13, par Bazak En réponse à : 15-Octobre : « Un film interdit aux moins de 45 ans »

    Que l’observateur Pallga se prenne au serieux s’il veut toujours avoir des lecteurs.

  • Le 15 janvier 2009 à 13:37, par zaky En réponse à : 15-Octobre : « Un film interdit aux moins de 45 ans »

    Que ce monsieur aidé par l’observateur paalga arrête de prendre les lecteurs pour des imbéciles. ça aurait été mieux s’il mourait le 15 octobre, au moins il allait être considéré comme un martyr. voila qu’en survivant il est devenu un charognard !....

  • Le 15 janvier 2009 à 13:53 En réponse à : 15-Octobre : « Un film interdit aux moins de 45 ans »

    Interview nul et vide de sens. Mr Traoré a manqué là une bonne occasion de se taire. Nous savons tous qu’il a traversé des moments difficiles mais ce qui intéresse l’opinion c’est de savoir pourquoi, comment, ... les evènements du 15 octobre ont-ils eu lieu. Ils ont été horribles tout le monde le sait puisqu’il y a eu mort d’hommes inutile donc de le rabâcher dans chaque phrase. Et puis le pardon ne se donne que lorsqu’on sait ce qui s’est passé. Mr Traoré accepte le pardon quand il sait lui même que le certificat de décès de Sankara mentionne "Mort naturelle". Un peu de sérieux et surtout du respect à vos anciens compagnons et à leurs familles.

  • Le 15 janvier 2009 à 14:37, par tout petit En réponse à : 15-Octobre : « Un film interdit aux moins de 45 ans »

    je suis tout heureux d’avoir moins de 45 ans pour ne pas avoir à regarder ce film, et du coup je plains ce qui ont cet âge ou plus. si ce Mr veut quelque chose de Blaise, qu’il s’inscrive dans un de tous ces je ne sais quoi BC qui pullulement ça et la au Faso. Se taire dit-on, c’est souvent faire preuve de sagesse. notre cher Mr Traoré devrait méditer sur cet adage.

  • Le 15 janvier 2009 à 15:02 En réponse à : 15-Octobre : « Un film interdit aux moins de 45 ans »

    Si ca se trouve il se presentera aux futures elections presidentielles pour etre le MEDECIN GUERISSEUR DU BURKINA MALADE.

    Quant a nos amis de l observateur, faudrait nous prendre un peu plus au serieux. Un film interdit aux mins de 45 ans ? C est une vraie masquarade, une comedie indigeste.

  • Le 15 janvier 2009 à 16:18, par okapi En réponse à : 15-Octobre : « Un film interdit aux moins de 45 ans »

    Décidement au Faso le ridicule ne tue pas !j’ai été ecoeuré tout au long de cette interview. Voilà un monsieur qui dans les premières années d’après 15 octobre 87 disait toujours qu’il était trop tôt d’en parler.Aujourd’hui il décide de son propre chef d’en parler et nous sert que des balivernes en prenant les lecteurs pour des cons.A chaque question sur le 15 octobre il divague et demande à passer à autre chose.Passer à quoi ?Pourquoi a til décidé de lui même de venir à l’interview ? Si c’est pour donner des leçons aux burkinabè en matière de developpement il se trompe lourdement car le fera t-il en tant que qui ?Lui un quidam,un simple clochard qui a vendu son âme au diable pour beneficier des subsides de la journée du pardon !Un fanfaron ! Et il ment éhontement lorsqu’il dit que dès le 17 octobre 87, il a repris le sport de masse, pour quelqu’un qui était à la limite de la demence.
    Un conseil à ce pauvre Halouna : Demande une audience à Blaise pour beneficier des pensions alimentaires qu’il sert à tous ces afidés qui n’ont pas honte de leur prochain !C’est justement parce qu’il ya des gens indignes comme Halouna que ce pays n’avance pas.
    Il faut arrêter d’insulter notre intelligence.
    Une telle interview ne meritait pas d’être publié.
    Okapi

  • Le 15 janvier 2009 à 16:32, par Burkidy En réponse à : 15-Octobre : « Un film interdit aux moins de 45 ans »

    Avoir l’opportunité de s’exprimer dans un quotidien comme l’observateur devait se mériter. Cet article me laisse perplexe sur le sens de son contenu et m’amène à m’interroger. le contenu de votre quotidien s’adresse à tous les burkinabé et partant aux 1ers responsable du pays aussi. Franchement vous nous decevez avec cet article. ce monsieur n’est qu’un revenant en retard d’un demi siècle surpris par l’effet médias et qui cherche à se faire une place au soleil. Préparez plutot lui une place dans l’architecture du "bantaré".
    Je remercie par avance notre ainé le Directeur du quotidien pour son sens de clairevoyance car je sais qu’il recherche déjà les solutions pour éviter d’intégrer ses chercheurs d’emplois dans le futur dans ce quotidien où nous y sommes tous moralement "actionnaire".
    Quand à M. TRAORE c’est peine perdu parce que le gouvernement actuel travail déjà à suprimer le népotisme et les farfelus qui cherche leur succès par la petite porte.
    Prépare toi un champ de manioc c’est plus réaliste à mon sens

  • Le 15 janvier 2009 à 16:37, par le faso En réponse à : 15-Octobre : « Un film interdit aux moins de 45 ans »

    rien que du blablabla vs cherchez a remplir vos colones ou quoi sinon ce Mr ne ns a rien appris.

  • Le 15 janvier 2009 à 16:53 En réponse à : 15-Octobre : « Un film interdit aux moins de 45 ans »

    Non mais !c’est du ridicule !Et de gràce,vous ....Je n’ai pas terminé l’article d’ailleurs !

  • Le 15 janvier 2009 à 17:26, par anonyme En réponse à : 15-Octobre : « Un film interdit aux moins de 45 ans »

    Ce monsieur n’est qu’un griot et l’observateur s’est mis à publier son interview c’est qu’ils sont pareils.

  • Le 15 janvier 2009 à 18:27 En réponse à : 15-Octobre : « Un film interdit aux moins de 45 ans »

    Mr Halouna demande pardon au peuple tout entier pour ta faute comise.

    Et ne recommence plus !

  • Le 15 janvier 2009 à 18:34, par ramses de kimon En réponse à : 15-Octobre : « Un film interdit aux moins de 45 ans »

    Il faut vendre sa dignite pour parler ainsi du 15 octobre . Traore de grace a travers ton raisonnement tout le peuple Burkinabe sait que tu n’as pas dedignite. Alors vas a la presidence pour ton poste. Quand a vous journalistes si vous n’avez rien a ecrire, un peu de respect pour nous lecteurs.

  • Le 15 janvier 2009 à 19:22, par José En réponse à : 15-Octobre : « Un film interdit aux moins de 45 ans »

    Mon frere Halouna. Très sincèrèrement tu as été formidable. Tu mérites le respect. Dis toi que certains sont ok avec toi. Ce pays doit revoir sa copie. On a besoin de tous les fils du BF. Il faut laisser le 15 octobre derrière nous et avancer. pourquoi attiser le feu ? Est ce profitable pour le BF de remuer le couteau dans la plaie ? Il faut penser à la misère du peuple et être ensemble pour avancer. Il ne sert à rien de revenir sur la ces périodes sanglantes. Regardons devant pour nos enfants

  • Le 15 janvier 2009 à 19:50 En réponse à : 15-Octobre : « Un film interdit aux moins de 45 ans »

    pourquoi ce type n’est pas mort ? un fantoche comme celui là ne mérite pas de vivre. qu’il existe, c’est tant mieux pour lui, mais qu’il se cache dans un trou bien noir pour ne pas qu’on se rende compte de son existence.je crois qu’il est toujours fou plus qu’au lendemain du 15 octobre, c’est un déxacé !!! Et puis vous aussi les journalistes de l’obs, reposez-vous quand vous n’avez pas d’info à nous donner !!!

    • Le 18 janvier 2009 à 20:59 En réponse à : 15-Octobre : « Un film interdit aux moins de 45 ans »

      Souhaiter la mort d’un compatriote !!!!! C’est gravissime !!!!
      Au nom de quelle valeur vous aurez souhaité la mort de M. TRAORE. J’ai maintenant la conviction qu’il y a au moins une personne qui souhaite la mort d’une autre personne sous le soleil du Burkina. C’est vous. Kasséto. Je ne m’en reviens pas....

  • Le 15 janvier 2009 à 20:54, par ouederabou En réponse à : 15-Octobre : « Un film interdit aux moins de 45 ans »

    Franchement c’est vide de contenu ! Je crois que ça va pas toujours mon chère Halouna ! Sinon comment comprendre ce genre d’entretien ? vide et très vide de son contenu !

  • Le 15 janvier 2009 à 22:35 En réponse à : 15-Octobre : « Un film interdit aux moins de 45 ans »

    Ce qui me fait plus que plaisir (c’est un régal ! alors la ! un vrai régal !), c’est la réaction des gens Je suis plus que content parce tout compte fait le Burkinabe possède encore un certain esprit d’analyse et d’intégrité. Si !! Si !! Décidément Sankara ne s’était pas trompé en choisissant ce nom Burkina : il connaissait son pays et ses compatriotes. Mais aussi cela me montre que ces morts du 15 octobre peuvent être fiers car au-delà de du fait de les considérer comme des martyrs sinon des saints, ils sont en tout cas des héros et des héros respectés car on sait qu’ils sont de patriote s qui se sont sacrifiés et leur sacrifice a été reconnu et accepté. MERCI MERCI MERCI MERCI et encore et encore…car je reprends espoir et je crois encore a cet idéal pourquoi ils sont morts car le burkinabé, ce voltaïque nouveau embauché en 4 ans est une réalité n’en déplaise a ceux qui veulent le contraire et tout détruire. C’est une preuve que la jeunesse burkinabe —et africaine –c’est l’avenir d’un changement qui ne saurait tarder !
    Malheureusement des médias du genre Observateur paalga ne jouent pas leur rôle Oui l’observateur sait pourquoi ils publient ça Ils ne sont pas naïfs, ni le lecteur non plus d’ailleurs !. C’est un choix politique bien réfléchi qu’a fait ce journal avec ce soi disant interview. Ils ont accepté prendre le risque du plus que ridicule, c’est pour gagner encore plus ailleurs. Ils sont les alliés objectifs d’une cause qu’ils défendent. Pour ceux qui ont plus de 45 et j’ajouterai même moins de 45ans , ils ont appris a analyser Au moins la révolution nous appris ça. Et on veut faire croire que, comme l’écrit Neigue, qu’un certain monsieur qui s’est tu pendant plus de 20 ans, même dans les moments où on attendait un seul mot de lui, lui il se lève ainsi, ventre en l’air et venir demander une interview tout seul pour raconter ces niaiseries, etc… je ne sais meme pas comment les qualifier..Et ces gens pensent que l’on va avaler ça comme ça, tout tranquillement ?! D’ailleurs comme l’a dit un intervenant l’insistance à forcer à oublier la revolution nous dit que justement il y a quelque chose a voir la dedans. Vous la génération de moins de 45ans, alors pour vous positionner, plongez vous tête baissée et étudiez avec analyse et esprit critique ce que fut la revolution et vous pourrez comprendre. On veut vous cacher quelque chose !
    Leburkinabe

  • Le 16 janvier 2009 à 02:03, par lenin En réponse à : 15-Octobre : « Un film interdit aux moins de 45 ans »

    C’est qui ce bouffon ???

  • Le 16 janvier 2009 à 11:52, par nino En réponse à : 15-Octobre : « Un film d humiliation plutot

    tu as humilie la famille traore.on ta soigne peniblement pour que tu puisses dire haut et fort la verite aux burkinabes,comme il est de coutume chez nous les yadces,et voila que tu nous as trahi cruellement.tu seras ostracise la tu pourras rejoindre librement blaise pour manger.

    • Le 16 janvier 2009 à 19:52 En réponse à : L’observateur Girouette

      C’est devenu une coutume de lire dans l’obs des niaiseries plus grotesques les unes que les autres. A vouloir faire plaisir à tout le monde voilà où l’on se retrouve. Si j’ai un conseil pour vous tout autant que le sieur houlana - il mérite même pas que je lui mette un H - c’est de vous dire de rejoindre avec armes et bagages le camp de Blaise comme d’autres l’ont fait avant vous. Vous êtes libre d’aller souper en prostituant votre conscience. L’opinion, l’hebdo entre autres ont fait un choix contestable, indigne même mais courageux.
      pour notre part, fort heureusement les faits sont têtus ; et, en attendant la justice Divine, celle des hommes s’exprimera tôt ou tard sur tous les crimes de sang dont a été témoin dans notre courte vie...
      ceci dit halouna même si c’est quand nos arrières petits fils auront 45 ans, tout se saura. Je me demande si dans leur élan diabolique ils ont en épargné 1 sous le falacieux pretexte qu’il a fait le mort, celui n’était pas en réalité la taupe...et comme on ne reinvente pas la roue, le chauffeur de Norbert n’a pas eu de peine...
      A vous de l’Obs prennez y de la bouteille sur le plan professionnel. Car, pour nous qui croyons que nous sommes des croyants, faire bien son boulot est aussi une forme d’adoration de Dieu !!!

  • Le 16 janvier 2009 à 14:17, par Lacase En réponse à : 15-Octobre : « Un film interdit aux moins de 45 ans »

    Je m’attendais à plus que ça, mais le rescapé m’a deçu. Moi qui pensais maintenant avoir la version originale de cette histoire du 15 octobre qui nous divise tant !Comme l’a su bien dire quelqu’un, notre rescapé cherche à se faire une place au soleil. Ne lui en voulons pas, il veut vendre son silence.Qu’il sache qu’il n’aura pas la chance de s’échapper la prochaine fois parce qu’il en sait déjà trop.A bon entendeur !

  • Le 16 janvier 2009 à 16:51, par zoe En réponse à : 15-Octobre : « Un film interdit aux moins de 45 ans »

    Franchement c type ne nous a rien dit et un article ennuyant qui n mérite pas d’être publié malgré la liberté d’expression.

  • Le 16 janvier 2009 à 19:24, par salou En réponse à : 15-Octobre : « Un film interdit aux moins de 45 ans »

    Vraiment c’est une fausse interview avec un titre qui ne reflètent pas son contenu. Je suis d’accord avec Halouna qu’il faut avancer, tu aurais pu contribuer par ton témoignage sous d’article ou de livres à éclairer les Burkinabé sur les 15 Octobre. Mais hélas, vous êtes rester opaques comme nos ancêtres avec leurs recettes médicinales. Cela n’avance pas le pays si l’information scientifique, culturelle ou historique restent inaccessibles. Ton invite à la discipline ou au développement par rapport à la pagaille commence par éclairer la jeune génération sur ce que tu as vécu. Cette génération vous remerciera pour cette contribution au lieu de te nouer dans la facilité et la lâcheté. Quel gachi encore pour le Burkina !

  • Le 16 janvier 2009 à 20:09, par Christian TRAORE, France En réponse à : 15-Octobre : « Un film interdit aux moins de 45 ans »

    Non, mais c’est quoi ces bouffonneries là !
    L’observateur palga devrait se pencher sur d’autres questions plus importantes que de chercher à faire du chiffre avec de tels plaisantins...De grace,soyez plus sérieux !!
    Ce n’est d’ailleurs pas étonnant d’avoir une administration publique tutubante quand elle est parasité par de pareils personnage !

  • Le 17 janvier 2009 à 23:38, par sometore En réponse à : 15-Octobre : « Un film interdit aux moins de 45 ans »

    mr, je ne vois l’inportance de la publication de cette artilce, car il nous apprend absolument rien par rapport au 15 octobre 1987. Aucun systeme traditinnelle d’education au Burkina n’est contre la verite. Si mr n’a rien dit c’est qu’il n’a pas recu d’education digne de ce ce nom. C’est vraiment deplorable. A QUAND LA "VRAIE VERITE" DE NOTRE HISTOITRE SANS LAQUELLE NOUS N’AURONS JAMAIS UN BON AVENIR. Mr Traore , ce sont des gens comme vous qui sont entrain de toujours faire trainer le Burkina dans les derniers rangs du developpement. Changez et le pays ira bien !
    merci.

    • Le 18 janvier 2009 à 21:07 En réponse à : 15-Octobre : « Un film interdit aux moins de 45 ans »

      Les causes du sous-développement se trouvent ailleurs : la mesquinerie, la jalousie, l’hypocrisie, l’égoïsme des uns et des autres, bref, la volonté de confisquer à soi tout seul le pouvoir... et j’en passe.
      Il faut une vraie démocratie et l’interview de M. TRAORE n’a rien de mauvais en comparaison de ces maux véhiculés par les hommes politiques de tous bords, du CDP et des autres partis de l’opposition, sauf l’A.D.F./R.D.A. bien sûr....

  • Le 18 janvier 2009 à 20:57, par kira En réponse à : 15-Octobre : « Un film interdit aux moins de 45 ans »

    Le future se construit a base du passe, plus clairement un meilleur futur se construit en se fondant sur les erreurs commises lors du passe. Monsieur Halouna Traore avec tout le respect que je vous dois, demander aux Burkinabe d’oublie leur histoire, leur passer est indigne d’un sois disant militant de la revolution. Vous dite etre fier d’une revolution que vous rejettez. Les vraies partisants de la revolution vous l’avez vous meme dit tanto, continue de la militer et n’ont pas peur de l’affirmer haut et fort. Reflechussez un tant soit peu a la fonction que vous occupez actuellement et comparez ce poste aux de ceux qui militaient avec vous, si vraiment vous militiez dans le temos de la revolution vous verrez une tres grande difference. Vous devriez avoir honte de votre comportement si c’est ce genre de patriotrisme que vous comptez apprendre a votre descendance, pitier pour eux.’’
    De grace vous n’avez pas besoin de parlez si c’est pour ne rien dire. C’est ecoeurant de lire de telles speculstion c’est pire qu’une constipation mentale.

  • Le 20 janvier 2009 à 02:33 En réponse à : 15-Octobre : « Un film interdit aux moins de 45 ans »

    Les burkinabe ont du chemin a faire sur les sentiers de la tolerance. Un pays se construit avec "du tout" sauf avec l’intolerance. Et chacun devrait encore mediter le fondement de la liberte d’opinion resume par Voltaire : "je ne suis pas d’accord avec ton point de vue mais je me battrais jusqu’a la mort afin que tu puisses le dire". Certes le point de vue de Halouna peut etre conteste mais il y a beaucoup d’exces dans les reactions jusqu’a vouloir sa liquidation physique.

  • Le 26 janvier 2009 à 23:56 En réponse à : 15-Octobre : « Un film interdit aux moins de 45 ans »

    vous aussi ne lui en voulez pas il est malade ouai !!!et entre nous franchement ce n’est pas lui c’est l’obs.

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