LeFaso.net, l'actualité Burkinabé sur le net
Proverbe du Jour : “Vous n’empêcherez pas les oiseaux de malheur de survoler votre têtе, mаis vοus рοuvеz lеs еmрêсhеz dе niсhеr dаns vοs сhеvеux.” Proverbe chinois

Le pouls de la cité : Téléphonie mobile, un peu de respect pour les clients

Publié le vendredi 12 septembre 2008 à 08h32min

PARTAGER :                          

Appeler à 0 F, participer à tel jeu, promotion de ceci ou de cela, autant de messages que les usagers des téléphonies mobiles reçoivent au quotidien. Informer sa clientèle n’est pas mauvais en soi. Mais envoyer ces messages à tout bout de champ, à des heures parfois indues, indispose. Alors, respectez un peu notre intimité. Un message à 1 heure du matin inquiète toujours et énerve ensuite, lorsqu’il est de nature publicitaire.

Il est évident qu’une bonne nouvelle, surtout celle qui nous fait économiser de l’argent par ces temps de vie chère ne peut que faire plaisir. Mais harceler le client pour qu’il bénéficie de faveur prouve que la compagnie a quelque chose à y gagner.
Il est vrai également que les opérateurs de téléphonie évoluent dans un environnement concurrentiel où l’efficacité est le maître-mot et la rentabilité, la raison de vivre et de survie, mais le client a aussi droit au respect.


* De la prudence pour éviter les décomptes macabres

Il ne se passe pas une semaine sans qu’on ne déplore des accidents de la route avec, parfois malheureusement, des pertes en vies humaines. Les statistiques des sapeurs-pompiers l’attestent à souhait.
Le 2 septembre dernier, une motocycliste perdait la vie sur l’avenue Charles-de-Gaulle suite à un accrochage avec un car de transport. Il y a moins d’un mois, 6 personnes sur motos étaient renversées par un automobiliste, avec là aussi, un mort et des blessés à l’hôpital. C’était sur l’avenue du Yatenga.

Ainsi, des centaines de vies sont fauchées chaque année et de milliers de bras rendus invalides de faits des accidents de la route. L’étroitesse et le mauvais état des routes, la vétusté des véhicules, la fatigue et l’état d’ébriété de certains conducteurs, le non respect du code de la route et l’excès de vitesse, sont régulièrement cités comme cause des accidents de la circulation.

Si toutes ces causes sont réelles et nécessitent des solutions à la fois urgentes et durables, il demeure important de susciter une prise de conscience au niveau individuel et collectif, pour limiter les décomptes macabres. Les forces de sécurité, malgré leur nombre et leurs moyens limités, font ce qu’elles peuvent. Est-il d’ailleurs besoin de mettre un policier derrière chaque Burkinabè ? Chacun de nous devrait prendre la mesure de la situation et s’engager à faire quelque chose. Au-delà du strict respect du code de la route, la prudence, la courtoisie et le bon sens devraient toujours nous guider.

Redoubler de prudence et ralentir à tous les croisement même si nous avons la priorité (voie bitumée contre voie en terre, route principale contre route secondaire, feu vert contre feu rouge) nous permettra d’éviter le pire. On pourrait inculquer cette prudence aux enfants dès leur jeune âge, à la maison et à l’école. C’est tout le Burkina Faso qui y gagne.

Sidwaya

PARTAGER :                              
 LeFaso TV
 Articles de la même rubrique