JO de Pékin : Aïssata Soulama en demi-finales des 400 m haies
Après les éliminations de ses athlètes que sont, entre autres, Anatou Ouelgo en judo, Julien Ouédraogo en escrime, Idrissa Sanou lors d’une des séries du 1er tour des 100 m, le Burkina peut retrouver un tout peu le sourire, et ce depuis le dimanche 17 août dernier à Pékin.
En effet, la spécialiste burkinabè des 400 m haies, Aïssata Soulama, a obtenu son ticket pour les demi-finales, après avoir été classée 5e dans la 3e série du 1er tour avec un temps de 56"37. Il y avait 4 qualifiées pour les demi-finales de même que les 4 meilleurs temps. La Burkinabè Aïssata Soulama se trouve 3e de ces 4 meilleurs temps et va compétir lors d’une série des demi-finales ce lundi 18 août 2008.
Il faut noter que les Ethiopiens se sont signalés en remportant les 10000m dames avec Tirunesh Dibaba dans un temps de 29’54"68, et les 10 000m messieurs avec Kenenisa Bekele dans un temps de 27’01"17.
* Sénégal : affaire de la banderole - le CNOSS rapatrie Amadou DIAO, DTN de l’athletisme
Le directeur technique national de l’athlétisme, Amadou Diao a quitté Beijing jeudi matin pour Dakar suite à une décision du Comité national olympique et sportif sénégalais (CNOSS) qui a décidé de son retour au pays "pour avoir brandi une banderole lors du défilé d’ouverture", a appris l’envoyé spécial de l’APS de source proche de la délégation sénégalaise.
"Amadou Diao n’a pas été exclu par le CIO mais rappelé par le comité national olympique pour avoir bravé un interdit du CIO", a expliqué la source selon qui le DTN "a failli aux recommandations du CIO et l’a échappé belle puisque les consignes de sécurité étaient de plaquer tout porteur de pancartes, de le menotter et de l’envoyer hors du stade".
A la tête de la délégation du Sénégal lors du défilé de la cérémonie d’ouverture des JO, Amadou Diao avait exhibé une banderole portant cette inscription : "Amitié d’abord, compétition ensuite".
Il a quitté Beijing par un vol d’Air France après s’être expliqué sur son acte devant le CNOSS d’abord et ensuite devant une commission du Comité international olympique, selon la source contactée par l’APS.
Insistant sur le fait que "les informations faisant état du renvoi par le CIO du directeur technique nationale sont fausses", elle a ajouté que Amadou Diao "a reconnu ses fautes et a présentée ses excuses, avant de s’amender disant qu’il n’avait pas reçu cette information". Informé des désagréments causés par son "acte, Amadou Diao s’est dit prêt à assumer toutes les conséquences", a indiqué la source.
Le Pays