La raison avancée pour déchoir Irissa Kaboré est qu’il devait remettre son titre en jeu 6 mois après l’avoir conquis. Irissa qui se trouve avec son mentor Jean-Pierre Mahé au Ghana pour préparer la défense de son titre devait voir son challenger (un Algérien) pour discuter des modalités et du lieu du combat. Ce qui n’a pas été fait.

A la grande surprise, les Algériens retiendront les dates (31 octobre ou 1er novembre) pour inviter Irissa à venir défendre sa ceinture à Tizi-Ouzou en Algérie. N’ayant pas eu de réponse à temps du côté burkinabè, le président de la Confédération africaine de boxe (CAB) lui-même décidera de la perte de la ceinture de Irissa au profit de son challenger algérien. Le cas de Sou Toké Patrice est encore plus parlant. Récent détenteur de la ceinture en welter le 28 juillet 2007, il n’était pas encore obligé de remettre son titre en jeu car n’ayant pas fait 6 mois avec sa ceinture. Mais la CAB trouvera bien le moyen de le destituer. Un complot se trame-t-il contre le Burkina et sa boxe ?

C’est sans doute l’avis du directeur général des Sports, Alexandre Yougbaré, au moment de balancer l’information qui est arrivée comme la pureté glacée d’une guillotine qui tombe.

Ces sentences ne resteront pas sans suite. Le Burkina a adressé une lettre de protestation auprès de la Confédération africaine de boxe et des intances internationales du noble art.
Toutes les voies de recours seront scrutées pour réhabiliter les champions continentaux burkinabè. Il est prévu dans les prochains jours une conférence de presse pour plus de détails sur cette affaire.

Béranger ILBOUDO

Sidwaya