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Fait divers : L’épouse et la maîtresse

Publié le jeudi 13 septembre 2007 à 06h10min

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« Elle a fini avec mon mari ! elle a fini avec mon mari ! » tels sont les cris de détresse d’une dame à la jalousie et à la curiosité excessives.
L’histoire se déroule dans une banlieue de Ouagadougou. Salamata et son mari avaient du mal à accorder leurs violons tant leurs désirs étaient diamétralement opposés.

L’homme est l’un de ceux-là qui supportent mal de voir une « go » déambuler avec ses rondeurs sans vouloir la toucher.

Comme une réponse de la bergère au berger, sa femme est très jalouse et sa respiration a tendance à se couper quand elle voit son mari s’arrêter avec une fille. Elle a même mis en place une équipe pour l’aider à le surveiller. Par leurs disputes répétées, Salamata et son homme offraient aux voisins des scènes de spectacles amusants.

Un jour, profitant d’un déplacement de madame en province, Monsieur fit venir une fille qu’il interna pendant trois jours. Au retour de celle-ci, son équipe de surveillance lui fit un compte rendu fidèle. Elle était dépassée, mais elle résolut de ne plus s’en prendre à son mari mais plutôt à cette racaille de fille prête à bondir sur les maris des autres à leur absence. Elle se mit à sa recherche.

Au bout de deux jours elle la trouva devant sa porte. Salamata que la fille connaissait bien roulait avec un vélo panier. Elle laissa tomber le vélo et se dirigea vers la fille. Celle-ci croyait qu’elle voulait lui dire bonjour, mais à sa grande surprise, Salamata s’écria. « C’est toi qui es venue passer trois jours avec mon mari ? ». Elle n’eut pas le temps de répondre quand une gifle l’envoya au sol. Elle tenta de se relever, deux coups de poing la reclouèrent au sol.

Toute tremblante, couchée à même le sol, la fille ne savait que faire. Salamata continua son interrogatoire « qu’est-ce que mon mari t’a donné ? ». « 5000 F plus trois pagnes », répondit la fille. « Tu va me les rendre » reprit Salamata. Elle poursuivit, « J’espère que des filles comme vous, êtes protégées lors de vos rapports ?". La fille lui assura que l’homme avait payé 5 paquets de capotes et que c’est elle même qui les lui enfilait avant chaque rapport. Et qu’il en reste un demi paquet.

Sur ce, Salamata la libéra. La fille se précipita dans sa chambre et ressortit aussitôt avec les 3 pagnes, les 5 000F et le demi-paquet de capotes qu’elle tendit à Salamata. Celle-ci les prit négligemment avec la main gauche, les rangea dans le panier de son vélo ; et avec un sourire triomphal et une illusion de suprématie enfourcha son vélo et prit le chemin du retour.

Mais elle ne pouvait s’empêcher d’imaginer la scène macabre où la fille enfile les capotes à son mari. Cela nourrit en elle une jalousie et une haine insupportables et elle finit par s’arrêter, s’attrapa la tête et s’écria « Elle a fini avec fini mari ! Elle a fini avec mon mari ! ».

Lavoisier.

L’Opinion

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Vos commentaires

  • Le 13 septembre 2007 à 10:08, par Yamyélé En réponse à : > Fait divers : L’épouse et la maîtresse

    Voilà une histoire dans laquelle les gens ignorent leurs droits ! Si la fille qui a été battue lit ce que j’écris ici, je lui demande d’aller en justice et de déposer plainte contre cette dame pour agression, coups et blessures sur la voie publique. Il faut corriger proprement certaines personnes (même si ton mari l’a hébergé, celà ne vaut pas la peine de la frapper !).

    Ensuite, cette dame, à mon avis n’est pas intelligente. Pourquoi créer un réseau de surveillance. Ces surveillantes sont-elles sérieuses elles-mêmes ? Je demande encore à cette fille qui a été frappée de déposer une plainte en justice contre ces surveillantes pour diffamation et dénonciation. D’ailleurs le mari devrait chercher ou faire semblant de chercher aussi dans ce groupe de surveillantes et s’arranger à ce que sa femme soit au courant pour la mettre en conflit avec ce groupe toxique.

    Au mari, il faut rester sérieux ou bien se marier à une deuxième, troisième, quatrième, voire une cinquième femme s’il veut. Dans ce cas, il devra veiller à ce que parmi elles, il y aie une vraie barraque (femme bien musclée et gaillarge). Là, on verra si la jalouse les frappera toutes.

    Par Yamyélé, Militant CDP

    • Le 13 septembre 2007 à 11:06, par Ben En réponse à : > Fait divers : L’épouse et la maîtresse

      Quelle importance votre militantisme au CDP joue ici, M. Yamyélé ? Ce sont des individus comme vous qui ternissez l’image du CDP. Tout de suite les grand mots : a-t-elle été blessée ? Etait-ce sur la voie publique ? L’article dit que la fille était devant sa porte mais ne dit aucunément qu’elle est blessée. Vous parlez de diffamation et dénonciation. Etait-ce de la diffamation ? La dénonciation est-elle punie par notre loi ? Si oui, les agents de la sécurité ne demanderaient pas à la population de collaborrer avec eux.
      Que pensez-vous des crimes passionnels ? Cette fille a eu la chance d’avoir été seulement battue. D’autres n’ont pas eu cette chance-là.

      Signez vos réponses, mais de grâce, n’y melez pas les partis. Ce ne sont pas les opinions du CDP que vous véhiculez.
      Merci

  • Le 13 septembre 2007 à 18:43, par Yamyélé En réponse à : > Fait divers : L’épouse et la maîtresse

    Ben, je suis d’accord avec toi : ce n’est pas l’opinion du CDP, mais le fait de donner mon opinion sur cette barbarie n’enlève rien à mon militantisme au CDP. OK ? Tient-le toi pour dit !

    Aussi Ben, si la fille était devant chez elle et on l’a frappé, c’est encore plus grave car il s’agit dans ce cas de violation de domicile, agression et coups.

    Ben, si les forces de l’ordre demandent la collaboration de la population, c’est une bonne chose. Il s’agit évidemment de dénonciation mais pour une bonne cause. C’est différent du cas dont on parle car aucune vie, ni un bien matériel précieux n’était en danger. Ici, il s’agissait de dénonciation calomnieuse avec intention de nuire, car les surveillantes savaient bien qu’en le faisant, elles mettraient ladite dame sur ses ergots contre la fille. Tout au plus, la dame pouvait porter aussi plainte contre la fille et son mari à la seule condition qu’ils soient lui et elle légalement mariés. Attention Ben ! Yamyélé n’est pas un inculte !

    Vive le CDP !!

  • Le 13 septembre 2007 à 18:48, par Yamyélé En réponse à : > Fait divers : L’épouse et la maîtresse

    Et puis Ben, sache que les crimes passionnels sont punis par la loi !!!!! Si tu as l’intention d’en commettre, alors arrête dès cet instant et lit bien le code pénal, car attention !!!! On n’est pas dans la jungle dans ce pays ! Il y a des lois appliquées par des hommes et des femmes de valeur, et il faut respecter ces lois ainsi que ceux et celles qui sont chargés de les appliquer et de les faire respecter. Merci Ben.

    Vivie le CDP !!!

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